Quel a été mon premier voyage ? D’où me vient ce goût pour « l’ailleurs » ?
Les rêves de voyages en famille
Dans ma famille, l’ailleurs a toujours eu une place importante, que ce soit dans les rêveries de vacances de ma mère, qui s’empressait de chercher notre future destination d’été à peine le mois de septembre entamé, ou dans les histoires d’enfance de mon père. Ayant vécu ces tendres années en Afrique, il nous en racontait des histoires, mi-récit biographique mi-conte de fées. Je me souviens à travers lui de ces fruits géants, de ces arbres étranges, de la terre rouge et de la poussière, du soleil, des jouets fabriqués à partir de rien… Il rêvait de nous emmener voir le lac Kivu, rêve qu’il n’a pu réaliser, mais que je garde précieusement en moi : un jour j’espère voir ces régions dont me parlait mon père, tout en sachant pertinemment que je ne trouverai pas les images de son enfance intactes…
Une rencontre avec l’ailleurs
Une première rencontre aussi a particulièrement marqué ma curiosité pour l’ailleurs : celle d’une petite fille étrangère débarquée dans ma classe lorsque j’avais 7 ans. Je me souviens de son premier jour d’école comme si c’était hier. Notre professeur, introduisant l’élève au groupe, nous explique qu’elle ne parle pas encore bien notre langue :
Qui serait d’accord pour partager son banc et son casier avec Amanda ?
Ni une ni deux, une seule main s’élève dans la classe : la mienne (moi qui ne levais jamais la main !). Et voilà le début d’une grande histoire d’amitié qui dura plusieurs années, entre Amanda, une métisse d’Arizona, et moi.
Amanda et Amandine, un clin d’oeil du destin ?
Toujours est-il que lorsqu’Amanda est rentrée dans son pays quelques années plus tard, nous avons continué à correspondre jusqu’à mes 15 ans. Plus tard, à l’occasion de mon stage à Québec en 2007, j’ai retrouvé son mail et nous avons pu reprendre notre correspondance, troquant nos feuilles de papier et les délais impossibles pour des messages instantanés : miracle de la technologie !
Mon premier voyage
Nous y voici, au coeur du sujet : mon premier voyage… Quel est-il ?
Mon séjour au Canada est mon premier départ seule, ma première traversée de l’océan, ma première expérience d’autonomie et de cohabitation …
Beaucoup de « premières fois » donc, mais je ne considère pourtant pas ce séjour comme mon premier voyage : j’avais mon appartement et restais donc fixée à un endroit (même si j’ai fait différentes expéditions : chutes de Niagara, Montréal, New York …). C’est plutôt une mini-expérience d’expatriation, expérience d‘ailleurs très concluante !
Mon premier voyage, c’est celui que j’ai réalisé deux ans plus tard, une fois mon diplôme en main, avec mon conjoint qui venait de me passer la bague au doigt : l’Amérique du Sud.
Depuis mes 16 ans, ce projet de voyage sac à dos et de volontariat en Amérique latine me trottait en tête, jusqu’à en devenir un air entêtant ! Janvier 2009, les sacs sur le dos, nous montons dans l’avion sans savoir ce qui nous attend, si ce n’est cette première nuit au Paraguay chez un couple trouvé via Couchsurfing : aucune idée d’itinéraire, aucune idée de durée du voyage. Le mot d’ordre est simple :
Quand on a plus de sous, on rentre !
Et c’est ce que nous avons fait, tout en traversant le Paraguay, la Bolivie, le nord du Chili et le Pérou (la partie au nord de Trujillo), l’Equateur (les Galapagos) et l’Argentine (Buenos Aires). Un magnifique voyage de 5-6 mois en Amérique du sud, plein de contrastes et riches en leçons.
Les 5 principales leçons de ce premier voyage au long cours
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Première leçon : plus je voyage… plus je voyage !
Si le voyage est un virus, nous l’avons irrémédiablement contracté … et espérons ne jamais en guérir !
Pire qu’un virus, le voyage est une drogue, un aphrodisiaque : jamais je ne me sens aussi vivante que lorsque je suis sur les routes !
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Seconde leçon : rien ne sert de courir
Il faut prendre le temps de profiter sur place de chaque découverte, laisser le hasard des rencontres et des surprises créer des opportunités. J’ai beaucoup aimé une phrase découverte tout récemment :
Si tu veux aller loin, tu dois y aller lentement, et que pourrait-il être mieux qu’une voiture vintage ?
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Troisième leçon : « Tout se termine bien à la fin. Et si ce n’est pas une fin heureuse, c’est que ce n’est pas la fin »
C’est une phrase que j’ai retenue du beau film « The Best Exotic Marigold Hotel » (Indian Palace), car elle m’a fait sourire et penser à ces mésaventures survenues sur les routes :
“Everything will be all right in the end… If it’s not all right then it’s not the end”
(« Tout se termine bien à la fin. Et si ce n’est pas une fin heureuse, c’est que ce n’est pas la fin »)
Oui, il y a des moments moins drôles, voire franchement galères… mais avec le recul, on peut rire de (presque ?) tout.
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Quatrième leçon : on ne peut pas passer inaperçu en voyage
Des amis m’avaient prévenue du choc culturel, du risque que je me fasse repérer avec ma tignasse blonde dans la masse des cheveux noirs, comme un cheveu dans la soupe (allant jusqu’à me prescrire très sérieusement une bonne teinture !).
Oui, je me suis faite « repérer » immédiatement. Qu’on le veuille ou non, cette étiquette de « touriste » nous colle à la peau. Mais c’est aussi l’occasion de faire des rencontres, d’attiser la curiosité de ces locaux, avides d’en apprendre plus sur mon pays d’origine et ses coutumes tout comme je le suis à leur égard.
Et concernant le choc culturel, le volet le plus difficile à gérer pour moi fut celui des injustices, la plus flagrante étant celle du niveau de vie et de la répartition des richesses. Arriver dans des villages où les gens vivent avec trois fois rien, cela fait réfléchir. Et c’est tant mieux.
J’ai été rassurée de discuter avec une voyageuse chevronnée qui me décrivait son premier voyage en Inde, où elle avait honte de ces différences, de sa « richesse d’Européenne » et voulait passer davantage inaperçue. Elle a eu beau troquer ses vêtements contre de vieux tissus et les salir volontairement, rien n’y fit : ses airs occidentaux sont la seule chose que voient les locaux, peu importe l’habillage qu’on y met autour.
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Cinquième leçon : Le monde est beau !
Cela parait sans doute simpliste comme affirmation, banal, voire évident, mais le monde est beau : la nature, les paysages, les contrastes … et aussi l’histoire et les vestiges, les cultures et coutumes … et même les gens.
À vivre dans une société occidentale bien rodée, avec une routine abrutissante « métro-boulot-dodo », on en vient souvent à considérer cette « masse » de gens comme des objets contraignants (qui me compressent dans le métro, m’empêchent de marcher à mon rythme dans les rues …) voire nuisibles.
Quel bon et beau bol d’air purifiant que de prendre du recul par rapport à tout cela ! Se retrouver à « sa place » dans le monde, ni fourmi ni centre du monde : un élément parmi d’autres, tous interconnectés.Ne vous méprenez pas sur mes propos : je ne prône pas le voyage pour voir « plus beau » ailleurs : je ne cautionne pas le proverbe « l’herbe est toujours plus verte chez le voisin ». Le voyage n’est à me yeux pas une recherche de « mieux », mais bien de « différent ».
Je pars peut-être trop dans des réflexions métaphysiques, sans doute vous ai-je déjà perdus … En résumé, je pense que le voyage permet de « purifier » ses aprioris sur le monde et les gens, de faire de belles rencontres, de croire qu’il y a du bon dans l’Homme, que le monde vaut la peine d’être vu et la vie d’être vécue.
Oser partir
Si avec toutes ces belles leçons je ne vous donne pas le goût de partir, j’ai encore de quoi vous rassurer. Certaines personnes me qualifient de chanceuse ou de courageuse, voire d’insouciante, d’oser partir comme cela aux quatre coins du monde.
Oser quitter sa zone de confort, cela s’apprend. Rien ne vous empêche de commencer petit et d’élargir ainsi votre cercle de confiance progressivement.
Bien sûr, vous passerez par mille émotions différentes avant un grand départ, c’est ce qui fait aussi le charme de l’aventure : le futur voyageur éprouve un véritable arc-en-ciel émotionnel. Je sais que cela rassure certains voyageurs de voir que leur « yoyo émotionnel » est normal : ils ne sont pas les seuls à douter, à avoir peur, à être euphoriques, à gonfler leur entourage en ne parlant plus que de cela …
Le voyage, une philosophie de vie
Ce premier voyage m’a ainsi fait évoluer à plus d’un titre. À présent, je ne considère pas le voyage comme de simples vacances : le voyage devient une valeur, une philosophie de vie.
J’ai appris que le voyage pouvait être bien plus que des vacances dépaysantes, que l’éloignement dans de nouveaux décors. Le voyage possède des vertus thérapeutiques, il m’a appris, petit à petit, à m’aimer corps et âme, et il aurait même la capacité de rendre plus intelligent et plus heureux !
Et j’ai la chance de la partager avec mon conjoint et d’ainsi pouvoir voyager en couple. Ensemble nous avons toujours plusieurs projets de voyage devant nous, et rêvons de nos futures expéditions en les inscrivant, comme autant de promesses de départ, sur notre Bucket List.
Et vous, comment avez-vous (ou allez-vous) franchir le pas ?
J’espère que cet article vous a plu, si c’est le cas, n’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires !
Salut Amandine et François,
Jolie analyse de votre premier voyage 🙂 Ce qui m’a le plus marqué c’est la DEUXIEME leçon. Où que l’on soit, en Chine, au Pérou ou au Portugal (destinations prises au hasard :D) il faut profiter et prendre le temps quand on peut le prendre !
On peut dire que souvent le premier voyage ne partira pas aux oubliettes et que c’est souvent le plus marquant 🙂
Salut Rattana,
merci pour ton commentaire et contente que les leçons t’aient plu 😉
C’est vrai qu’un premier voyage au long cours, cela change complètement le rapport que l’on a au temps. Dans la vie quotidienne sédentaire, la tentation est grande de « courir » tout le temps : vite vite, un « petit » quelque chose par-ci, un autre « petit » quelque chose par-là : se poser, prendre le temps, profiter … sont des concepts fort abstraits, considérés comme un luxe peu retable, tout au plus un loisir de vacancier quelques jours à l’année.
Mais partir pour plusieurs moi,s c’est être maître de son temps, libre de choisir son rythme et sa destination au jour le jour. Le propre du voyage : être en mouvement, peu importe finalement d’arriver, ce qui est intéressant, c’est l’expérience de la route en tant que telle.
Le premier voyage marque en effet beaucoup : je pense que ça « passe ou ça casse » : c’est le coup de foudre, le virus, la passion du voyage déclarée ; ou le retour chez soi en se disant qu’on a vécu l’expérience de sa vie et qu’il est temps d’être raisonnable et de « se ranger » …
Très chouette article, ça me fait penser qu’il faut que je réfléchisse à ma participation moi aussi…
Je suis tout à fait d’accord. Personnellement, voyager me rend plus positive, plus confiante en l’humanité, cela me fait aimer les gens (n’importe lesquels !) et ça m’aide, lorsque je ne suis pas en voyage, à adopter une attitude plus ouverte, plus tolérante.
Quand à aller lentement et prendre son temps… C’est une leçon que beaucoup de voyageurs au long court apprennent rapidement. Maintenant je trouve ça presque ridicule de partir en vacances pour 3 semaines, surtout parce que ça créé des contraintes et cela me frustre énormément. Mais bon, parfois il faut composer avec un emploi du temps pas toujours des plus flexibles.
J’essaye de réfléchir à mon premier voyage mais je ne sais pas vraiment lequel choisir… Finalement je crois que j’ai eu beaucoup de « premiers voyages ». L’exercice va être dur pour moi !
Salut Joana, merci pour ton commentaire, contente de voir que notre vision du voyage et nos expériences se retrouvent , comme souvent 😉
C’est vrai que choisir quel a été son premier voyage, c’est déjà un exercice en soi : premier voyage indépendant ? Premier voyage seule ? Premier voyage à l’âge adulte ? … Bref, il peut y en avoir des tas ! Mais pour moi, le « virage » le plus marquant dans mes expériences de voyage (Canada mis à part, comme je l’explique), c’est l’Amérique latine.
Curieuse et impatient de lire ton/tes premiers voyages 😉
Haaaa le premier voyage que j’ai fait loin de la France m’a tellement remué, et je me suis pris une telle claque, qu’à mon retour je n’ai plus jamais été le même.
Je pense que le pays dans lequel on va pour son premier voyage joue énormément sur la suite de notre envie de voyager. Et surtout la manière de voyager, car les voyages pour poser ses fesses dans la piscine et ne pas y bouger en attendant le diner du soir, ça n’est pas du voyage comme on l’entends !
C’est cool que vous soyez sur la même longueur d’ondes pour ce qui est de votre représentation et de vos convictions sur le voyage !
T’as oublié une sixième leçon: changer de point de vue sur soi et son pays ! A moins que ça t’es pas arrivé dès le début ?
Hello Jordane,
en effet ce genre de voyage change souvent ta façon de voir le monde, mais on ne l’a pas ajouté comme « leçon » car ce n’est pas un passage obligatoire 😉
Nous avons la même appréhension du voyage piscine 😉
Salut Jordane, merci pour ton commentaire.
J’aime beaucoup ta distinction entre « voyage » et « voyage piscine » : c’est la même différence que je fais entre « voyage » et « vacances ; j’en parle un peu plus dans d’autres articles.
Et j’aime beaucoup également ta « 6ème leçon » ; je serai plus nuancée que François dans sa réponse.
La question n’est pas tellement pour moi de savoir si c’est un passage obligé ; je pense que tout (ou beaucoup de ?) voyage « sac à dos » (donc voyage et non vacances ! 😉 ) d’un certain temps (plus que quelques semaines) dans une culture différente de la tienne t’amène à te questionner sur ton mode de vie, la société d’où u viens et celle où tu es, ta place dans le monde, mais aussi ton histoire et la construction de tes représentations sur le monde.
Oui, je suis passée par là, parfois déstabilisant, parfois des coups de « lumière » (je comprends pourquoi je réagis de telle façon, où comment ma vision était si limitée par rapport à tel sujet …). Bref, le voyage m’a fait grandir et apprendre beaucoup, sur le monde environnant et aussi (surtout ?) sur moi-même.
Comme je le disais dans un autre article (mais là, je sais plus lequel, tu m’excuseras de ne pas mettre le lien) : être loin de chez soi peut être souvent une bonne occasion pour prendre du recul sur son « soi sédentaire », sa vie, sa construction personnelle, ses réseaux sociaux et familiaux, ses projets de vie … Bref, passé, présent et futur sont brassés allègrement !
Merci pour ton ajout à cette liste de leçons 😉
Le Pérou dans un mois!
Super destination Théo ! J’y suis allée deux fois, et ce pays est plein de richesses et de diversité : c’est juste incroyable ! Un véritable coup de coeur, surtout pour une amoureuse d’histoire et d’archéologie que je suis !
Tu vas où au Pérou ?
Sur les +-6 semaines que j’y suis restée, j’ai passé 3 semaines dans le Nord et 3 dans le Sud : des choses très différentes à voir :
– que voir au Nord du Pérou
– que voir au Sud du Pérou
Nous sommes à M+1, et ça commence à aller mieux depuis une semaine, il faut prendre ses marques, savoir faire le tri entre ce qu’on a lu, ce qu’on a envie de faire, trouver son rythme… mais on se met doucement dedans et c’est alors que du bonheur.
C’est sûr qu’au début d’un voyage, surtout quand c’est une première expérience je pense, il faut prendre ses marques, trouver des repères dans un monde dont on ne connait rien, dans une culture parfois très différente, et surtout dans un environnement qui change tous les jours (si on est nomade) … bref, pas évident. Après, vider et remplir son sac, chercher un logement, négocier les prix, rencontrer des gens avec aisance … devient une seconde nature 😉
Je vous souhaite en tout cas un très beau voyage !
On ne comprends pas très bien comment il faut voter
Je pense que j’ai fait ce qu’il faut en cliquant sur le lien vers ton article sur le site de Road Calls …
En tous cas j’en profite pour te féliciter pour ton site qui fait parti de mes préférés
Pour voter, c’est vrai que ce n’est pas très clair (j’ai eu du mal à comprendre aussi ^^) : on comptabilise le nombre de clic depuis mon article vers la page de Jérémy de Roadcalls.
Merci Antonio pour le compliment ^^ C’est un des plus beaux possible ! Ravie que tu apprécies mon travail
J aime beaucoup ton site aussi pour ma part j ai fais l Europe seule a 19 ans pendant 3 mois il y a 30 ans … Et bien d autres destinations .. Sans outils informatique
La je suis au Chili depuis 5 jours et je serais en Bolivie et Pérou en mars avril donc tes articles me plaisent +++ .
j ai un blog que je n ai pas encore rempli et une page Facebook : ma destination bonheur . Je démarre juste .A vrai dire je n ai jamais voyage avec téléphone et ordi ce que je retire comme leçon de mes voyages c est qu il n y’a rien d impossible et no limite quand on aime .
Merci beaucoup Namaste. Je te souhaite un beau voyage ^^ J’ai été voir ton blog et ton beau parcours : tu as fais de magnifiques voyages, ça fait envie !
Belle leçon : rien d’impossible ! Surtout dans ce genre de pays là, décalé par rapport à nos habitudes de vie. Profite du voyage ; 1ère expérience de blogging en voyage, le challenge c’est de trouver un juste équilibre : le + important étant de profiter pour soi de ce que l’on vit (sinon, aucun intérêt à le partager! ).
Voyage au long cours … Quelle définition donner à ces mots ?
En tous cas, article qui « tombe à point » au moment où je m’apprête à partir pour ce que je considère comme mon 1er « long cours » (Tour de l’amérique latine en 8 à 12 mois)
Mais j’ai pas mal de voyages de 3 à 5 semaines à mon actif, donc je suis quand même un peu rodé (reste à gérer la durée …)
Le terme « long cours » est bien sûr sujet à discussion. Je pense que la notion de durée est toute relative : je pars dans 10 jours pour un mois au Cambodge : c’est plus long que les durées « classiques » de vacances, mais ce n’est pas pour moi, qui ait déjà voyager pendant plusieurs mois, du long cours (disons du moyen cours ?! :p).
Je te souhaite beaucoup de bonheur, de coups de cœur, de belles rencontres et de découvertes pour ton premier voyage « long cours ». L’Amérique latine, c’est énorme, tu vas t’en donner à cœur joie ! J’ai prévu d’y retourner fin 2014, début 2015 … encore à concrétiser 😉
Alors nous y serons au même moment (pour moi ce devrait être de juin 2014 à … entre janvier et mai 2015). L’amerique latine est grande mais on ne sais jamais …
Je connais déjà un peu l’A.L. ayant déjà passé un mois au Perou et 2 fois un mois en Argentine
En attendant de ton coté profite bien du Cambodge
Hey, qui sait … ! Même si l’Amérique du Sud + l’Amérique centrale … ça fait très grand !
Oui, je compte bien en profiter, du Cambodge; je n’ai encore absolument rien préparé (que ce soit mon sac ou un itinéraire) … je sens que ça va être épique !
très bel article ma belle!! on part au brésil en juin et puis j’espère vmt mettre sur pied notre année off au brésil pour parcourir l’amérique du sud avec notre petit bout!! jspr que tu vas bien sinon!!
Merci Alexandra 🙂
J’imagine à quel point tu dois être impatiente pour le Brésil ! 😉 Je pense souvent à toi et tes projets de voyage.
Peut être qu’on se retrouvera un jour tous ensemble en Amérique latine, à siroter un maté de coca ou un Pisco Sour 😉 !
J’envie tous ceux qui voyages … Si je pouvais je passerai ma vie a le faire !!!
Ha, je me dis souvent la même chose Juju … le pire, c’est que j’en ai jamais « assez » !
Enfin, je ne peux pas (trop) me plaindre : je décolle dans une semaine pour un mois de voyage au Cambodge ! J’ai hâte ! ^^
Bravo pour cet article inspirant, plein de bonnes choses.
Je suis très content de lire ce genre d’article qui communique une passion que l’on partage, celle du voyage. Bravo, Bravo, Bravo 🙂
Belle leçon de vie.
Merci Kevin pour ton retour si positif et bienvenue sur Un sac sur le dos 😉
Bonjour à vous deux,
Le voyage, une philosophie de vie. C’est tout à fait vrai. Il nous a à tous apporté un regard différent sur ce monde plus beau qu’il en à l’air. C’est un mode de vie plus enrichissant que celle que l’on nous enseigne depuis notre tendre enfance.
Salut Mathieu,
Je vois que nous partageons la même vision du voyage comme philosophie de vie 😉
Comme le dit Jordane, cela change aussi notre façon de nous percevoir et de percevoir le monde … Enrichissant sur tous les plans, addictif … et, je l’espère, sans « retour en arrière » après cet éveil et prise de conscience par le voyage. Ce souhait rejoint un peu mon article sur « mon pire cauchemar » : ne « rien faire », laisser coule la vie et ne pas réaliser les nombreux projets de ma Bucket List !
Belle contribution ! Et à la fin de l’article, je n’ai qu’une envie, mettre mon sac sur le dos 😉
Il va me falloir patienter quelques mois
Merci Florence pour ton retour, objectif atteint alors ! 😉
Quelques mois de patience … ? Quel est ton projet voyage ?
Très bon article, clik clik :)
bien, j’aime beaucoup vos commentaires. je suis un voyageur…
Merci Didier 😉 Entre voyageurs, souvent, on se comprend 😉
Je pars au Cambodge dans quelques jours pour un mois : j’ai hâte ! ^^
« Quatrième leçon: on ne sait pas passer inaperçu »… ça me rappelle mon séjour dans les campagnes vietnamiennes avec ma famille.. Tout le monde regardait mon père, mes sœurs, mon frère et moi.. mais on étais tous grands pour des Asiatiques (je suis la plus petite physiquement et je ne fais « que » 1m68), bref, j’étais souvent mal à l’aise d’être aussi dévisagée! Prépare-toi, au Cambodge, on ne va pas te louper 😉
Bonjour Teaso, merci pour ton message, je vois que je ne suis pas la seule à expérimenter cette leçon en voyage : l’invisibilité n’est pas possible pour le touriste, surtout dans des pays où physiquement il dénote (par sa taille, couleur des cheveux … ).
Sûre que le Cambodge sera encor eune nouvelle aventure par rapport à ce que j’ai pu vivre en Amérique latine, mais l’idée de passer inapperçu ne me passe plus en tête à présent ! (je fais 1m72 😉 )
En tout cas, je suis impatiente de découvrir ce nouveau pays et cette culture très différente de tout ce que je connais.
Niveau choc culturel, je te dirai ce qu’il en est d’ici quelques jours/semaines 😉 Décollage dans J-3 ! 😀
Que de belles photos.. et de belles leçons ! C’est vrai que moi aussi j’essaye de passer inaperçu mais je suppose qu’on a une façon d’être bien ancrée
Bonjour Mali, ravie que ces photos et ces leçons te plaisent ^^
Tu as raison en soulignant que « se faire remarquer » en tant que touriste, c’est plus que simplement par rapport à notre aspect; il y a aussi notre façon d’être (très codée culturellement) qui joue.
Et puis, un ami en voyage m’a demandé si je savais comment on repèrait les touristes. Non ? C’est très simple : « il ne regarde jamais devant lui ! ». Effectivement, le touriste à soif de tout découvrir dans cette contrée inconnue et passe le plus clair de son temps le nez en l’ar, à admirer le paysge, chercher un restaurant, se repérer sur les pancartes de rues … Bref, il regarde partout sauf droit devant ! 😉
Salut Amandine ,
très bon article sur le premier voyage , on s ‘y retrouve bien ! pour nous ce fut la Malaisie premier voyage en sac à dos , expérience fabuleuse qui m ‘a fait dire en rentrant le voyage maintenant ca sera en sac à dos je ne veux plus voyager que comme ca! les galères les fous rires avec les locaux , les heures de bus interminables ……mais qu’est que c ‘est bon !
Il est vrai qu ‘en rentrant de ce premier voyage je n ‘ai plus été la même …. pensant déjà à repartir ! et dans 3 mois nous partons faire le tour du monde ….. le retour me fait déjà un peu peur !
merci pour cet article !
Jessica et Ghislain
Magnifique retour d’expérience ! merci Jessica pour ton commentaire. Ravie déjà que d’autres voyageurs se retrouvent dans mes articles, et surtout heureuse pour vous que vous ayez continué et mis tout en place pour réaliser votre projet de tour du monde en couple.
Effectivement, le retour de voyage, il faut le préparer un petit peu : quels projets de vie et quels projets tout court (à moyen et long terme) prévoyez-vous ? Où vivrez-vous ? Aurez-vous un revenus ? … Et surtout, prévoir du « bon » à son retour, pour résister à la dépression « post-voyage » 😉
Le thème du retour de voyage est un sujet sur lequel je réfléchis depuis quelques temps, je pense à sortir un article sur le sujet … Mais pas tout de suite, j’ai encore pas mal de choses « sur le feu », et surtout le départ au Cambodge demain, pour 1 mois de voyage 🙂
Je ne dirai pas intelligent mais plus ouvert d’esprit et plus cultivé….
Salut Amandine, ton article a fait remonter à la surface beaucoup d’émotions, de souvenirs sur mon premier voyage hors de France. Et quel voyage ! Il m’a littéralement transformé, tellement je me suis pris de claques culturelles. Pour cause, je suis parti au Sénégal pour du bénévolat sur un projet que j’avais contribué à organiser avec des amis (rien à voir avec le volontariat « charity business » qu’on rencontre parfois dans des organisations peu scrupuleuses). Résultat, je suis vraiment sorti de ma zone de confort comme tu dis, préalable indispensable au changement personnel à mon avis. Une expérience humaine incroyable qui m’a donné le goût d’en voir et savoir toujours plus et orienté mes voyages futurs sur une ligne « nature et culture », à la rencontre des autres.
Résultat, je suis reparti deux ans plus tard au Sénégal, mais pour 6 mois cette fois-ci et en ce moment nous sommes en Amérique latine pour 10 mois avec nos petits sacs à dos pour compagnons… Qu’est-ce que ce sera la prochaine fois 😉
Tout ça me donne bien envie d’écrire à mon tour là dessus ! Merci pour cet article.
Salut Seb, merci pour ton commentaire, ravie d’avoir pu te toucher à travers cet article.
Je vois que nous partageons la même vision du voyage bénévolat, avec le « vrai » et le « charity business » comme tu dis si bien.
Heureuse que tu aies pu faire une belle expérience comme celle que tu nous partages.
Je vous souhaite un magnifique voyage en Amérique du Sud, vaste continent riche en paysages et cultures 😉
Et au plaisir de vous lire 😉
Bonjour, Amandine
Félicitations pour cet très bel article.
Je pense que les leçons que l’on peut tirer d’un voyage sont nombreux.
En ce qui me concerne, mon premier voyage à Madagascar m’a profondément marqué et m’a rendu, je dirai, plus humble. J’ai réalisé la chance que j’ai d’être né et de vivre en Europe et j’ai compris que richesse ne rime pas forcément avec bonheur.
Article très original. Lors de chaque voyage on apprends pleins de choses sur la vie et surtout on apprends à relativiser.
Le voyage forme la jeunesse et rien ne sert de courir il faut partir à point !
Je pense que le voyage nous apprends énormément de choses et surtout que de voyager c’est le top ! 😉
Bonjour Amandine, ravie de te découvrir ici sur ton blog.
Je me suis dit en première lecture que je me plongerai bien dans ton premier voyage. Et je vois que tu vis les choses intensément ! Je te remercie pour ta troisième leçon, car parfois quand j’imagine un retour en France après le Canada, ça me fait stresser. Comment retourner à une vie « normale » après un an de voyage au long cours… ? Quoi qu’il en soit, je garderai en tête ta phrase “Everything will be all right in the end… If it’s not all right then it’s not the end” et je suis sur que ça m’apaisera beaucoup !
J’ai également chopé le virus de la route et j’aime prendre le temps de découvrir, tout comme toi, le monde qui nous entoure. Au plaisir de lire d’autres articles et merci d’être venue me lire également ^^ C’est un chouette blog que je découvre ici 🙂
Salut Laetitia, ravie que la découverte te plaise 😉 Tout comme j’ai apprécié découvrir ton blog 😉
Cette phrase d’Indian Palace (« everything will be alright at the end … ») m’a aussi beaucoup parlé. le voyage permet de relativiser et d’attendre les événements avec un regard positif : les problèmes, ça arrive, mais ça se résout toujours bien au final !
Au plaisir de te lire et d’échanger encore avec toi … & bonne continuation dans ton voyage !
J’aime beaucoup ton point 5, c’est tellement vrai !
En ville, coincés dans notre routine, on a souvent tendance à râler après ces gens, nos concitoyens. je suis la première à fuir cette masse, à vouloir du calme et de la solitude !
Et puis après un voyage, au retour, j’ai ce merveilleux sentiment que le monde est beau, que ces gens sont beaux, chacun a leur façon… j’ai envie d’aller à leur rencontre, de juste échanger quelques mots sur un quai, ou pendant un trajet en bus, tout comme on le fait naturellement en voyage. Mais c’est vraiment pas évident de ne pas passer pour une folle ou une fille un peu trop engageante dans cette petite routine « métro-boulot-dodo »… Puis peu à peu ce sentiment s’efface pour refaire place à l’envie d’être tranquille et loin de cette « masse ».
Bref, c’est bien de se rappeler de temps en temps que le monde est beau, oui, même en France en fait 😉
Merci Hélène pour ton commentaire et ton partage d’expérience.
Ravie que tu me comprenne si bien sur le 5ème point : cela peut sembler très naïf, mais lorsque l’on revient de voyage, j’ai la même sensation que celle que tu décris, avec cette envie de voir la beauté un peu partout dans ce qui m’entourre : les gens, un coucher de soleil, un paysage anodin … Tout semble plus beau, même « chez nous » 😉
Quel magnifique article sur l’esprit du voyage auquel j’adhère totalement ! Car après tout, le voyage est aussi (et surtout) une philosophie de vie : aller à la rencontre des autres, de leur culture, de leurs habitudes, essayer de se fondre dans une masse qui n’est pas la nôtre et qui pourtant nous ressemble un peu aussi… On développe clairement un autre regard sur le monde, mais aussi sur ce que l’on ne percevait pas auparavant. Je suis actuellement expatriée en Suisse (bientôt le grand saut pour l’Australie !) et ces problématiques sont proprement quotidiennes quand on devient soi-même l’étranger de ceux qui nous entourent. Merci pour ce bel article !
Bonjour Julie, merci pour ton retour et ton partage d’expérience.
Je rejoins ton propos : le voyage comme philosophie de vie, ou en tout cas qui connote fortement la façon de voir la vie et le monde pour le voyageur.
L’expatriation est encore une forme à part de voyage … que j’aimerais essayer un jour, moi aussi …
Je te souhaite beaucoup de plaisir pour ton beau projet en Australie !
Bonjour,
merci beaucoup pour tous ces conseils et ces beaux récits. j’ai toujours eu envie de faire un long voyage avec sac à dos, j’espère pouvoir le faire un jour. J’aurais une question: comment finances-tu tes voyages, comment les budgetiser?
merci encore
Bonjour,
Je lis à l’instant votre article. Il est 21h37, je n’en peux plus d’attendre, je veux partir moi aussi, je suis déjà parti, mais je veux faire un voyage au long court, peu importe où et à quelle vitesse, c’est très vrai ce que vous dites, on ne part pas pour fuir ici ou pour trouver l’herbe plus verte ailleurs, je pense aussi que c’est une curiosité, une envie de se faire face. C’est vrai que je suis vivant quand je voyage !
Merci pour ce commentaire, il m’a rendu la foi !
Merci Eric pour votre message. Quel plaisir de voir qu’à travers quelques mots et le partage sincère de son vécu, l’on peut toucher d’autres personnes, faire échos à leurs questions du moment…
Être vivant ne va pas de soi (et encore moins la conscience de se sentir vivant et heureux/reconnaissant de ce sentiment), et le voyage est souvent un beau révélateur…
Je vous souhaite de poursuivre dans ce bel élan et cette énergie dévorante vous poussant à découvrir le monde. On ne calme pas sa soif en restant assis derrière son ordinateur. Les pieds réclament la route !
Bons voyages… 🙂
J’ai à 100% la même façon de voir les choses ! C’est pourquoi il est 19h40 en direct de CDG et j’attends avec impatience mon vol pour Buenos Aires qui est dans 3h30 ! Tic Tac Tic Tac ….
En avant pour de nouvelles aventures, pour de nouvelles rencontres !!!! Le bonheur pour moi est de partager avec des inconnus une façon de pensé, de voir ou sentir les choses de la mème manière…et qui nous rendent complices en un rien de temps malgré nos différences…
Hasta luego ! Toi le Voyageur toi l’étranger, assis toi donc parmi nous viens manger. Toi qui a parcouru un si long chemin, parles nous donc du pays d’où tu viens !
Bon vol Patrick !
Je te souhaite un bon voyage ; j’ai de très beaux souvenirs de Buenos Aires 🙂
Hasta luego !
Merci beaucoup pour ces articles qui nous rassurent et nous donnent envie de réaliser notre rêve !!
Nous avons pour projet de partir, mon chéri et moi, pour un tour de l’Amérique du Sud et de l’Amérique centrale sur 1 an.
Une question se pose le faire en camion aménagé ou en sac à dos… À force de lire tes articles, je me dis que le sac à dos sera sans doute la meilleure option pour rencontrer la population locale et des voyageurs dans le même esprit que nous !
Vient alors la question du logement : a-t-il été facile pour vous de trouver de quoi vous loger chaque jour ? Est-ce que vous vous organisiez en réservant à l’avance des auberges de jeunesse et/ou hôtels ? Ou bien est-ce que ça a été un voyage au feeling en trouvant un toit au jour le jour ? Car autant je pense que dans des grandes villes, les auberges de jeunesse ne doivent pas manquer, autant je me dis qu’au fin fond de la Patagonie ça doit être un peu plus compliqué…
En tout cas j’espère que votre aventure continue !!
Bonne journée
Merci Kelly, cela me fait toujours très plaisir de lire des commentaires comme le tien ! Voir qu’une énergie positive se partage et que d’autres voyageurs osent dépasser leurs peurs et réaliser leur rêve : cela me touche beaucoup – d’autant plus que je suis coach de vie et propose aux (futurs) voyageurs de les accompagner pour réaliser leur objectif 🙂 Bref, c’est le plus beau des compliments qu’on puisse me faire ^^
Pas de cousine pour répondre à ta question concernant le logement, particulièrement du côté Amérique latine, où c’est très commun d’arriver sur place et de prendre une chambre le jour même (même en Patagonie, les bus reliant souvent deux villes entre-elles, on est rarement totalement au milieu de nulle part vraiment 😉 ). Donc on réserve très peu (sauf dans certains pays, comme au Japon, où on réserve généralement un jour ou deux à l’avance, question de différence culturelle). On voyage beaucoup au feeling, en improvisant 🙂
Merci encore pour ton message et bons préparatifs pour ton grand voyage !
Chouette article. A l’aube de notre 1er long voyage ( 6 mois en Asie, on arrive le 2/01 ! ), il fait du bien, et conforte cette idée un peu folle de faire une pause pour partir à la découverte du monde. C’est un besoin que de couper avec cette routine métro-boulot-dodo et de voir ce que je pourrai en retirer.
Belle journée !
Merci Aurore pour ton message plein d’enthousiasme ! Ravie de lire que vous avez un super projet de voyage devant vous ! Profitez-en bien !
Je vous souhaite déjà un beau voyage… et de la patience jusqu’au départ ! 😉 (je pense que l’article sur l’arc-en-ciel émotionnel et la vidéo sur le syndrome prédepartum devraient te parler 😀 )
Bonjour Amandine,
Bravo pour tes articles que je lis toujours avec grand plaisir.
J’adore voyager, et mon plus beau reste d’avoir fait la Thailande avec mon sac a dos sur le dos, ma meilleure amie et son chéri, du nord au sud…
Mais une question me taraude… Comment faite vous pour partir si longtemps et si souvent… Entrée dans la vie active, je me sens étriquée par mes congés… et un congés sans solde pour partir quelques mois ne serait pas du goût de mon employeur…
Alors quel est votre secret ?
Bonne journée
Merci beaucoup Stéphanie pour ce gentil message 🙂 Ravie que notre blog te plaise !
Pour ce qui est de ta question, comme tu n’es pas la seule à nous l’avoir posée, nous avons écrit plusieurs articles sur le sujet, comme « Blogueur voyage : riche, célèbre et en vacances toute l’année » ou encore « Voyager plus avec moins ».
Je t’invite à aller lire ces articles (et peut-être aussi celui où je parle de mon premier grand voyage, pour comprendre un petit peu notre cheminement), mais en résumé : j’ai changé de boulot justement pour pouvoir avoir accès à des congés sans soldes et congés sabbatiques. En couple, nous avons réfléchi à quels étaient nos priorités et nos projets, et à ce moment-là de nos vies, nous avons fait le choix d’une carrière moins épanouissante avec un cadre de travail plus flexible et plus sûr pour pouvoir mettre le voyage au centre de nos vies… et nous ne le regrettons absolument pas ! Tout est question de choix et d’équilibre. C’est vrai, on ne peut pas (ou difficilement ?) tout avoir, il y a toujours des choix à faire et sa propre route à tracer.
Je te souhaite en tout cas de trouver un bel équilibre de vie qui te permette de te réaliser tes rêves et de t’épanouir ! 🙂
Très bel article …
Merci pour ce partage, ça fait rêver !
Merci beaucoup Maël 🙂
Bonjour et sympa ton article.
J’avoue que je viens voir dans tes articles les infos que je peux te piquer, étant en Amérique du sud.
Sur le 1er voyage, je suis plus nuancé que toi sur l’envie de t’ouvrir. Si t’as envie de voyager, c’est donc que t’es déjà ouvert. Le voyage le met juste un peu plus en exergue et pratique… pas plus. C’est pas mon voyage en Nouvelle-Zélande qui m’a ouvert.
Et nous avons tous nos raisons propres de partir… Selon nos aspirations, nos motivations et nos personnalités et dans notre évolution dans le temps.
Ensuite pour faire un mix avec le sujet du voyage et de la video de Josef Schovanek (que j’ai beaucoup apprécié ceci dit), pour moi ta zone de confort tu l’as encore en voyageant avec ton chéri. Ton expérience est celle d’une bougeant en couple. Toujours une épaule sur laquelle te reposer dans les moments de mou. Un repère quand t’es perdue, un soutien et quelqu’un avec qui partager les moments superbes. Je trouve que tu dis beaucoup je alors que le « nous » serait plus approprié. Vous avez l’air d’avoir les mêmes envies, donc ce serait plus légitime. Je serais curieux d’entendre ton discours après un road trip solo.
En tout cas merci pour ces articles, ils sont très chouettes.
Et belle vie pleines de voyages… de biens belles bouffées d’air.
Bonjour et merci pour ce gentil message 🙂
Ah génial l’Amérique du Sud : sans doute une de nos régions du monde préférées où l’on a déjà pas mal voyagé et où l’on retournera encore !
Je pense que l’ouverture du voyageur dépend pour beaucoup du voyageur, de sa personnalité, de son « niveau de départ », de son caractère plus ou moins intro/extra-verti, de ses envies avant et pendant le voyage à ce sujet… Personnellement, quand j’ai commencé à voyagé, j’avais très envie de m’ouvrir tout en étant plutôt introvertie et timide ; et le voyage m’a offert des opportunités pour aller vers l’autre que je ne rencontre pas (ou pas de la même façon ni à la même intensité) dans ma vie sédentaire.
Ça me fait plaisir de savoir que tu es allé voir aussi la vidéo Ted dans l’article sur la thérapie par le voyage : je la trouve vraiment géniale et je voulais la partager au plus grand nombre !
La zone de confort, comme l’ouverture, finalement, c’est tellement personnel !
Et oui, dans un article sur la zone de confort, j’explique que voyager à deux n’est pas la même chose que seul (sans que cela soit pour autant un jugement de valeur, avec l’un qui serait « meilleur » que l’autre ou davantage le « vrai voyage » – en tout cas à mes yeux !). Voyager en couple offre beaucoup d’avantages mais aussi de challenges que le voyageurs solo n’aura pas, et vis versa.
Si j’écris au « je », c’est parce que, même si nous voyageons à deux, je reste « je » : une personne unique, indépendante, séparée, avec ses idées, aspirations, besoins… propres 🙂 Je parle parfois au « nous », dans les articles plus de retour de voyage, quand nous avons partagé une expérience, vécu quelque chose ensemble… Mais même si nous vivons la même situation, je la vivrai toujours à ma façon et lui à la sienne ; et donc je resterai toujours « je » !
Merci pour ton gentil message et ces échanges de réflexion, j’aime toujours ça !
Je te souhaite une très bonne poursuite de ton voyage en Amérique du Sud, et au plaisir d’échanger dans de futurs commentaires.