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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

C’est connu, et plusieurs études le démontrent : l’argent et les possessions matérielles ne font pas le bonheur. J’ai voulu pousser la réflexion plus loin : savoir ce qui ne fait pas le bonheur, c’est très bien… mais si on se penchait sur ce qui permet d’être (plus) heureux ? Beaucoup crient haut et fort que voyager rend heureux, particulièrement à travers le volet créateur de nouvelles expériences. Et si c’était vrai ?

Trouve-t-on le bonheur sur le chemin ? Et si le chemin était le bonheur ?

C’est quoi le bonheur ?

Prenez une feuille de papier et un stylo, je vous laisse deux heures !

Nous pourrions nous amuser à comparer celles de philosophes de toutes les époques, d’Aristote à Spinoza, à celles de religions, ou celles de scientifiques, qu’ils soient physiciens ou neurologues. Pour certains, le bonheur est dans l’âme. Pour d’autres dans la réalisation de soi, à travers le travail, une ascension sociale, les loisirs ou encore la famille. Pour certains encore, il est dans un état de parfait équilibre et d’harmonie. Et pour d’autres encore, il se réduit à quelques substances et neurotransmetteurs : un peu de dopamine par-ci, une pointe de sérotonine par là…

Finalement, pouvoir définir « son bonheur », c’est sans doute le premier pas pour l’obtenir. Sinon, comment trouver quelque chose quand on ne sait pas ce que l’on cherche ?

Une des façons faciles de prouver que le voyage fait le bonheur, c’est que le retour fait souvent notre malheur ! Déprime et blues du retour, l’invité parfait qui s’incruste dès que nous passons le pas de la porte (et parfois même avant !).

Bref, quelle que soit votre définition personnelle, je suis sure que ces 11 bonnes raisons de voyager pour être heureux vont vous parler !

11 raisons pour lesquelles voyager rend heureux

Le changement de cadre

Ailleurs, nous perdons nos repères et nos habitudes. Ailleurs, nous ne sommes plus tentés par les mêmes cercles vicieux et pouvons plus facilement adopter de nouveaux gestes quotidiens qui nous correspondent d’avantage. Ces bonnes résolutions peuvent être conscientes (arrêter de fumer) ou totalement spontanées, comme aborder davantage des inconnus, pratiquer une nouvelle langue, s’essayer à de nouvelles expériences… Sortir du cadre, c’est sortir de sa zone de confort : là où la magie opère !

Quitter son cadre de vie, surtout lorsque l’on voyage hors des pays occidentaux, c’est aussi prendre conscience de la place des progrès technologiques dans notre vie. Que ce soit Internet et les réseaux sociaux ou encore l’accès à l’eau potable, le plaisir d’une douche chaude ou le confort de toilettes propres. Comme le disait déjà Jean-Jacques Rousseau, ce sont des commodités qui deviennent rapidement des besoins : nous sommes « malheureux de les perdre sans être heureux de les posséder »… En tout cas, jusqu’à ce que nous fassions l’expérience de nous en passer !

Le changement de costume

Loin de chez nous, nous ne sommes plus contraints de porter le costume pour aller travailler ou celui pour assister aux réunions de famille. Nous ne sommes pas limités à ce masque que reconnaissent toutes les personnes qui font partie de notre entourage : amis, famille, collègues, voisins… Ailleurs, nous faisons tomber ces faux-semblants pour exposer notre vrai visage, comme nous le souhaitons : nous sommes une page vierge à redéfinir à chaque rencontre, et non plus une profession ou une relation de sang.

Comme le dit Amélie Nothomb, voyager permet de se fuir, un plaisir à essayer au moins une fois dans sa vie…

Il parait qu’il est peu glorieux de fuir. Dommage, c’est tellement agréable. (…) On devrait toujours avoir quelque chose à fuir, pour cultiver en soi cette possibilité merveilleuse. D’ailleurs, on a toujours quelque chose à fuir. Ne serait-ce que soi-même ?

Et, souvent, partir et fuir permettent de se réinventer pour mieux se retrouver. Sans étiquette, nous découvrons une nouvelle façon d’être, d’interagir, de se penser… tout en se confrontant à un monde nouveau, plein d’expériences à tester et de défis à relever.

Prendre distance de ses conditionnements

Qu’est-ce qui nous définit ? En plus de tous ces masques et relations, notre origine, notre culture et notre éducation ont une place importante dans notre construction personnelle et notre façon d’aborder le monde… Et le plus souvent, on ne s’en rend absolument pas compte !
Sortir de son cadre, c’est aussi prendre distance de sa culture, en se frottant à celle d’un autre pays. On prend davantage conscience des lignes conductrices de sa culture et de son éducation en changeant de décor et en se confrontant à une autre façon de vivre.

L’éducation et la culture peuvent parfois nous empêcher de déployer notre sensibilité, nous font dévier de notre vocation ou de nos légitimes aspirations. C’est la raison pour laquelle nous devons parfois apprendre à devenir nous-mêmes par-delà les schémas culturels et éducatifs qui ont pu nous détourner de ce que nous sommes.
(Frédéric Lenoir)

Le changement de rythme

Hors de notre routine métro/boulot/dodo, nous voici libres de nous familiariser avec notre horloge intérieure ainsi qu’avec un nouveau rythme de vie : celui du pays que nous visitons. Et si notre relation à nous-mêmes est surement le premier facteur d’accès au bonheur, notre relation au temps vient juste en seconde position. Car finalement, la vraie question ne serait pas où, mais bien quand : Cali avait raison,

c’est quand le bonheur ?

En voyage, nous avons la possibilité de prendre le temps… de prendre le temps, tout simplement ! Plus de montre, plus d’objectifs, plus d’impératifs, sinon celui de prendre du bon temps ! En changeant de rythme, on change son regard sur soi et le monde : on réapprend à s’émerveiller de l’oiseau qui chante au petit matin, de la brise qui rafraichit en après-midi et des couleurs qui changent en fin de journée.

Vallee de la Luna, Chili, San Pedro
Vallée de la Luna, San Pedro de Atacama

Bouger

Le voyage nous permet, voire nous oblige, d’être actif. De par son essence même, le voyage nous met en mouvement. Notre corps sort parfois de la longue torpeur dans laquelle un mode de vie sédentaire l’avait plongé et redécouvre les plaisirs du mouvement. Voir mille-et-une choses, faire des découvertes, cela passe toujours par le corps, que ce soit les pieds, les yeux ou les papilles !

Or une étude réalisée pour l’Agence Gouvernementale des Sciences du Royaume-Uni, dont je vous reparle dans un prochain article, montre qu’être actif est l’une des 5 actions personnelles directement liées à notre niveau de bonheur.

L’une des principales activités physiques en voyage, c’est la marche. Et ô combien je l’aime, la marche ! Depuis que je voyage, elle fait partie intégrante de ma vie, même quand je suis de retour au pays. J’ai besoin d’avaler les paysages par les pieds. D’ailleurs, je suis loin d’être la seule :

La vraie condition de l’homme est le mouvement. Nos membres, nos muscles, nos tendons, tous les rouages de notre machine corporelle sont conçus et agencés pour la marche. Alors, écoutons notre nature : marchons !
(Bernard Olivier)

Et bonne nouvelle : la marche possède des vertus spécifiques, d’autant plus si elle est pratiquée en pleine nature… On y vient.

Dernier point positif au mouvement induit par le voyage : celui de se réapproprier son corps, loin des standards de beauté de son quotidien et de sa société. Un beau chemin pour apprendre à s’aimer, corps et âme.

Renouer avec la nature

Notre lien avec la nature, nous avons tendance à le laisser s’effilocher avec le temps et nos vies sédentaires concentrées dans de grandes villes. Un arbre par-ci par-là, un pot de fleurs pour faire joli. Nous avons oublié l’effet ressourçant de la nature et ses vertus apaisantes. D’autres peuples s’en souviennent, comme ceux d’Amérique latine, très attachés à leur « Pacha Mama » (Terre Mère) ou encore les Japonais, qui préconisent l’immersion en nature pour la santé physique et mentale. Ils appellent cela le « Shinrin-Yoku », littéralement le bain de forêt, que l’on pourrait traduire par le terme sylvothérapie, un concept qui reste méconnu chez nous.

Selon plusieurs études scientifiques japonaises, passer 40 minutes en forêt deux fois par jour a un effet bénéfique direct sur notre santé, entre autres sur la tension, la dépression, le stress, le niveau d’énergie, de concentration et de bienêtre, ainsi que sur le système immunitaire. Comment expliquer ces effets miraculeux ? En partie par la présence de nombreuses senteurs et huiles essentielles dans les bois. Aussi par l’éloignement des écrans, du bruit des villes et autres technologies du quotidien. Et je suis persuadée également que ce rendez-vous avec la forêt est aussi un beau rendez-vous avec soi-même : prendre le temps de se reconnecter au monde pour mieux se retrouver. À mes yeux, la pratique du « Shinrin-Yoku » possède de beaux liens avec la méditation et la pleine conscience : vivre intensément l’expérience d’être en forêt en observant ce qui se passe autour de nous et en nous.

Bref, une médecine naturelle et accessible à tous : pourquoi s’en priver ?

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Les escaliers féériques de Nachi

Apprendre

En voyage, on ouvre les yeux, le cœur et la tête pour apprendre tant de nouvelles choses : de nouvelles façons de vivre, une nouvelle langue, de nouvelles activités, de nouvelles civilisations oubliées, de nouvelles façons de voir le monde et de se représenter le bonheur… Et tout cela en plus d’apprendre à se faire de nouveaux repères dans une contrée inconnue. Bref, les stimulations pour apprendre ne manquent pas !

Or, continuer à apprendre tout au long de sa vie, c’est un second pilier de cette fameuse étude, sur les 5 gestes pour être heureux, dont je vous ai parlé plus haut.

S’émerveiller

Ouvrir les yeux sur quelque chose de nouveau, ou quelque chose que l’on n’avait jamais vu sous cet angle, ou avec ce regard si aiguisé par les routes et l’ailleurs. Ouvrir les yeux comme si c’était la première fois, et savourer avec tous ses sens la beauté du monde.

S’émerveiller est une des capacités essentielles au bonheur, que l’on use et perd souvent en grandissant. Mais, la bonne nouvelle, c’est que le voyage nous permet souvent de nous reconnecter à elle, de la travailler et de la faire revivre, grandir et grossir.
Et l’on peut s’émerveiller de tout : d’une nouvelle saveur ou d’une saveur retrouvée, d’un paysage grandiose, de l’intimité et de la simplicité d’un repas partagé, d’un sourire reçu au hasard dans une foule, d’une lumière divine, d’un coucher de soleil…

Rencontrer

L’Homme est un être éminemment social : nous avons besoin des autres pour vivre, tant sur le plan de nos besoins primaires et physiques que sur celui de nos besoins psychologiques. Nous nous développons à travers nos rencontres. C’est via nos premières expériences de vie et nos premières relations que nous construisons, entre autres, notre confiance en nous et notre gout à sortir de notre zone de confort. Et, selon de nombreuses études, la profondeur et la qualité de nos liens sociaux sont également un des plus grands facteurs déterminant notre bonheur.

Or, voyager, quitter notre cadre de vie, c’est aussi partir à la rencontre de nouveaux visages, dont  certains viendront s’inscrire subtilement ou profondément dans notre tête, notre cœur et notre identité.

S’ennuyer et rêvasser

S’ennuyer est à mes yeux une condition sine qua non du bonheur… et d’un voyage réussi ! Nous avons oublié, dans notre société surconnectée au rythme effréné, la valeur de l’ennui. S’ennuyer, c’est laisser la possibilité à notre cerveau de faire une pause, de ne penser à rien, de n’être obligé de rien. Or c’est là que l’esprit se met à vagabonder. Il part dans des rêveries, plus ou moins conscientes, plus ou moins agréables. Elles apparaissent d’abord souvent comme des volutes hypnotisantes de fumée, sans forme ni fond précis.

Mais avec le temps et l’entrainement, on se rend vite compte que ces pensées libres nous emmènent là où nous en avons le plus besoin. Elles sont souvent une belle occasion de revenir sur des nœuds de notre propre histoire ou de voir surgir des solutions à un problème.

Elles nous permettent de repenser les choses au calme, avec de la distance. Une double distance même : celle du temps et celle due à l’éloignement géographique donné par le voyage. Une sorte de sécurité pour replonger dans des souvenirs parfois douloureux, faire un deuil, dépasser certains blocages pour poursuivre sa vie le plus sereinement possible. Se laisser le temps de s’ennuyer, c’est donner une chance à son intuition de se développer et fortifier sa voix intérieure.

Prendre la mesure de sa responsabilité dans sa vie

« Empouvoirement », je vous l’accorde, cela ne sonne pas très joli. Mais je n’ai pas trouvé de terme qui corresponde aussi bien au concept d’« empowerment » nord-américain. Certains l’assimilent à des mots tels que autonomisation, responsabilisation, voire « capacitation » et « potentialisation ». Mais aucun de ces mots ne reflète complètement l’idée d’un processus de développement d’un pouvoir personnel.

Concrètement, ce processus de développement de pouvoir implique un mouvement intérieur de reconnaissance personnelle, de ses forces et faiblesses, de sa valeur… et donc de connaissance de soi. Et qui dit se connaitre et connaitre sa valeur, dit se respecter : la base nécessaire pour construire une vie à son image. Prendre conscience de qui l’on est, de son identité dans toute sa complexité et dans toute sa dimension évolutive, c’est aussi pouvoir se détacher de l’avis du monde extérieur. Prendre ses propres décisions… et responsabilités.

Or, il se trouve justement que, selon une étude du Crédoc (« L’évolution du bienêtre en France depuis 30 ans », découverte via cette conférence TED de Jérome Bonaldi), le facteur ayant le plus d’influence sur notre niveau de bonheur, c’est justement cette « localisation du locus ». En psychologie, on parle lieu de maitrise. Cela a l’air compliqué au premier abord, mais c’est en réalité très simple : il n’y a que deux possibilités, avoir un locus externe ou un locus interne.

Êtes-vous plutôt du genre à considérer que tout ce qui vous arrive est dû à des évènements extérieurs sur lesquels vous n’avez que peu, voire pas, d’influence ?

Ou pensez-vous au contraire que vous êtes responsable de votre vie, dans les bons comme les mauvais moments ?

Vous vous en doutez, c’est cette seconde attitude qui a le plus de chance de faire monter votre perception interne de bonheur. Et c’est très simple à comprendre : vous vous sentez, dans une certaine mesure, maitre de votre vie, capable d’influencer votre destin et de créer votre chemin. Une perspective beaucoup plus motivante et enthousiasmante que celle d’un monde où l’on n’a aucun pouvoir sur sa vie !

Empouvoirement et voyage : quels sont les liens ? On en revient à l’un des premiers bienfaits du voyage : apprendre à se connaitre ! Le voyage, en nous permettant de prendre du recul par rapport à notre cadre de vie, nos habitudes, nos conditionnements et nos étiquettes, nous invite à changer notre vision du monde pour adopter un locus interne et nous penser comme aux commandes de notre vie : le héros de sa propre aventure ! Surement l’un des plus beaux apprentissages du voyage… qu’il s’agit de conserver au retour.

Voyager, un des chemins du bonheur

J’espère qu’à travers ces 12 exemples, j’aurai réussi à vous transmettre plein d’ondes positives et à redorer le blason du voyage, s’il en avait besoin. Oui, voyager rend heureux ! (Même si ne pas voyager ne signifie pas forcément être malheureux, heureusement !)

Vous savez à quel point ce genre de sujet me passionne, en tant que psychologue et coach de vie : cet article est le premier d’un dossier spécial sur le bonheur… Bref, à suivre !

Et si vous voyez d’autres bienfaits du voyage pour trouver le bonheur, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires : je suis curieuse de vous lire !

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Le voyage rend heureux : c’est prouvé ! (©Allef Vinicius)
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20 réponses à “Pourquoi le voyage rend heureux ?”

  1. Je trouve cet article incroyable tant il est vrai et reflète mon état d’esprit. Merci pour cette analyse du voyage, c’est une belle découverte ce blog !

  2. Merci Enabla pour ton commentaire 🙂 Ravie que tu retrouves ton état d’esprit dans cet article !

    J’adore écrire sur tout ce qui mêle mes deux grandes passions : le voyage et le développement personnel ; si ça t’intéresse, va jeter un oeil, via le menu, dans l’onglet « Inspirations » et les rubriques « Psychologie » et « Réflexion » 😉

    Au plaisir d’échanger encore sur le blog dans de futurs commentaires 🙂

  3. C’est vraiment bien écrit et complet. Les sensations, les émotions du voyage sont là! On part pour se fuir, au final on se trouve et arrive un autre moment ou l’on apprend des autres, on dépasse tout ce qu’on pensait possible! On s’oublie et les rencontres nous enrichissent… Ou le regard évolue. Expériences après expériences on avance, on perçoit les choses autrement. On apprend a apprécier les choses simples, a apprécier le moment présent. Bref chaque voyage est un nouveau chapitre et l’inspiration vient l’écrire! 🙂

    • Merci beaucoup Clément ! 🙂 Ravie que l’article te plaise ???? Oui, chaque voyage est une nouvelle aventure, un nouveau chapitre de notre vie, où l’on sait ce que l’on quitte sans savoir ce qui nous attend…

  4. Super article ???? J’adhère particulièrement au changement de costume et prendre ses distances par rapport au conditionnement que l’éducation ou la culture peut amener ! Voyage = redécouverte de son « moi » profond et appelle à vouloir passer à l’action ???????????? Merci pour ce beau billet !

    • Merci beaucoup Alain. J’aime écrire sur ce genre de sujet, qui allie mes expériences de voyageuse et mes connaissances de psychologue. Et parfois, je dépasse un petit peu mes attentes, particulièrement en terme de longueur (oui, cet article est assez long, du coup ça me fait très plaisir de savoir qu’on le lit jusqu’au bout !)… mais ça veut dire que je suis inspirée et que j’ai encore plein de choses à dire sur le sujet ! 🙂

  5. Merci Amandine pour ce passionnant article!
    Actuellement je suis entrain de faire un tour du monde avec mon conjoint et je dois t’avouer que cet article tombe à point pour me redonner un petit coup de boost 😉 encore merci! Tes articles sont très plaisant à lire et instructifs! Bien à toi!

    • Merci beaucoup Marion ! Ton message enthousiaste me fait très plaisir à lire !

      Super votre voyage en cours ! Je devine entre les lignes une possible fatigue du voyage au long cours : juste au cas où, sache que c’est tout à fait normal de traverser ce genre de phase ! On parle d’épuisement, fatigue voire « burnout du voyage » : en voyage au long cours, on a parfois un rythme trop soutenu, on traverse des expériences de vie intenses, avec des émotions décuplées, un niveau de confort au quotidien parfois aléatoire… Bref, c’est normal d’avoir un coup de mou de temps en temps ! C’est le corps et l’esprit qui s’associent pour nous donner un message : besoin de repos ! Prenez de temps en temps du temps pour vous, vous poser à un endroit où vous vous sentez bien, avec peut-être un peu plus de confort qu’à l’ordinaire, plus de calme, plus de rencontres « longues durées » avec des personnes sur place… Bref, combler les manques là où ils sont !
      J’écrirais un jour sur ce sujet aussi 😉

      Bon voyage à vous deux et au plaisir d’échanger dans de futurs commentaires 🙂

  6. Ce blog est une véritable découverte . .. qui me donne envie de repartir en Thailande dans les régions moins connues .; de partir tout court .. et si c’ était ça le bonheur !

    • Merci beaucoup ! Cela nous fait très plaisir ! ^^
      Oh la Thaïlande ! On aime beaucoup aussi ce pays : déjà 2 voyages là-bas, et on y retournera certainement un jour 🙂

  7. Très bon article, très bien écrit et qui exprime bien ce pourquoi j’adore voyager et découvrir toutes ces nouvelles cultures et nouveaux endroits !

    • Merci beaucoup Cindy ! Ravie que l’article te plaise et que tu retrouves dedans ces inspirations qui te poussent à voyager et découvrir le monde 🙂

  8. Salut Amandine,

    Je suis actuellement dans la reconstruction de mon « moi intérieur » après une dure séparation. Je suis suivi par un psychothérapeute, qui m’a donné une clé pour avancer. « Ne pas avoir raison mais être heureux » j’y travaille au quotidien depuis deux semaines et c’est bénéfique. Mon envie de voyager et de découvrir le Monde, me pousse encore plus dans ce sens. Voyager, oui j’en rêve, seul ou accompagné, où ? j’ai quelques idées mais rien de défini. La nature j’adhère à 200%. Quels pays, quelles destinations sont les plus adéquat pour une évolution du bonheur intérieur et y a-t-il une durée préconisée ou pas ?
    Merci pour cette article qui est extrêmement bénéfique.

    • Bonjour Alexandre, merci pour ce message à coeur ouvert.
      Est-ce que certains voyagent rendent plus heureux ? Ou sont plus propices au développement personnel ?
      Grande question !
      J’en parle un peu dans cet article « La thérapie par le voyage » : certainement la durée et la disponibilité (pas de programme trop organisé ni trop chargé) et la liberté qui en découlent sont à mes yeux plus importants que la destination pour ce genre de quête personnelle.
      J’espère que l’article te donnera quelques pistes de réflexion ; après, à toi de suivre ton instinct : certains se sentent attirer par la chaleur et l’humanisme sud-américain, d’autres par la sagesse orientale de l’Asie… Il n’y a pas une destination meilleure en soi, cela dépend de toi !

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