Chaque choix que nous faisons nous fait avancer sur un chemin, zigzaguant d’embranchement en embranchement, comme un train qui s’arrêterait à chaque aiguillage : quelle voie suivre ? Chacun de ces chemins non empruntés représente toutes ces vies que nous n’avons pas choisies. Nos vies parallèles. Virtuelles et pourtant, parfois bien présentes dans notre tête, nos tripes et notre cœur.
Dans des moments de rêveries, j’aime parfois laisser vagabonder mon esprit vers mes vies parallèles…
Toutes mes vies
Je suis là. Je suis bien là. Installée devant ma table de bois brute, un thé au jasmin fumant à côté de moi. Je suis dans mon appartement, de retour dans mon pays et ma vie sédentaire. Je suis là, mais ailleurs en même temps…
Mon esprit s’égare, et je retrouve l’Amandine qui a décidé de rester au Mexique pour ouvrir une maison d’hôtes en bord de plage sur une ile du Yucatan. Ou l’Amandine qui a décidé de réaliser son rêve et de marcher à travers toute la cordillère des Andes. Je vois aussi l’Amandine qui est partie faire un tour du monde à la voile, et celle qui explore actuellement le nord de l’Amérique du Nord dans son minibus aménagé, à la recherche de grands espaces et de paysages sauvages… En traversant le temps et l’espace, j’aperçois l’Amandine expatriée en Thaïlande, en train de passer son brevet pour devenir maitresse de plongée…
Toutes ces Amandine ne sont que certaines de ces vies que j’aurais pu avoir « si ». Si je n’étais pas rentrée. Si j’avais décidé de suivre une autre voie… Toutes ces vies alternatives gravitent dans ma tête comme autant de vies qui auraient pu être miennes.
L’effet papillon
N’avez-vous jamais rêvé de voyager dans le temps ? De revenir en arrière, annuler une erreur, faire un autre choix, emprunter un second chemin.
Et si je n’avais pas fait ceci…
Et si je n’étais pas partie là-bas…
Et si je ne l’avais pas rencontré…
Et si, et si… L’on a beau voir des films catastrophes sur le voyage dans le temps et la réparation de nos erreurs passées, l’on aime parfois se perdre dans cette pensée nostalgique teintée de culpabilité. Et si.
Oui, faire des choix, c’est parfois difficile. Souvent même, pour moi.
Oui, parfois, l’on aimerait ne pas avoir à faire certains choix ou annuler une décision prise…
Mais finalement, le plus difficile n’est sans doute pas de prendre des choix, mais de les assumer.
De dépasser le regret. Transcender la nostalgie. Effacer la culpabilité.
La politique zéro regret est une utopie à mes yeux. Mais c’est un cap qui me permet de garder la direction à suivre pour ma boussole intérieure. Pour espérer approcher un jour la plus grande satisfaction que je connaisse. La paix intérieure.
À mes vies parallèles
Ce n’est pas « à mes actes manqués » que je dédie cet article… Quoique…
À tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils
Tous les chemins qui me sont passés à côté
À tous mes bateaux manqués, mes mauvais sommeils
À tous ceux que je n’ai pas été
Si Jean-Jacques Goldman chante ses actes manqués, je préfère parler d’actes non choisis. L’image derrière est loin d’être la même. Dans un cas, on subit une vie toute tracée sans avoir dérogé à un cap unique, sans jamais oser. Dans l’autre, on se positionne comme acteur de sa vie.
À tout ce qui nous arrive enfin, mais trop tard
À tous les masques qu’il aura fallu porter
À nos faiblesses, à nos oublis, nos désespoirs
Aux peurs impossibles à changer
(Jean-Jacques Goldman)
J’aime nous considérer plutôt au centre de notre propre chemin. Et si certain·e·s pensent que le chemin est déjà écrit et tout tracé, j’aime alors le penser écrit dans le sable plutôt que dans la pierre. Car peu de choses nous sont réellement imposées. Peu de choses sont réellement impossibles.
Et peu de choses sont réellement irréversibles.
Oui, cela fait peur. Changer. Accepter que l’on se soit trompé. Prendre une autre voie. Faire demi-tour ou prendre le temps de tourner en rond avant de se lancer dans « la bonne » direction…
Quand un homme marche vers son destin, il est bien souvent forcé de changer de direction. (Paulo Coelho)
Mais finalement, c’est sans doute cela le problème tout autant que la solution : il n’y a peut-être pas de bonne direction.
Il y a une infinité de chemins devant nous, et aucun n’est le bon. Et donc aucun n’est le mauvais. Mais nous avons tendance à rendre « duelle » notre réalité et notre vie. Nous réduisons notre vision souvent à deux, voire trois voies possibles. Un choix devant une intersection où deux routes s’offrent à nous. Et pourtant, nous sommes encerclé·e·s de sentiers de tous les côtés.
Il est vain de penser sans cesse le pour et le contre ; se tromper de temps à autre fait partie de la condition humaine. (Friedrich Nietzsche)
Et s’il n’y avait pas un bon chemin ?
La dichotomie du bien et du mal
Sans doute est-ce dû à notre tradition judéo-chrétienne. Sans doute est-ce une part de notre culture et façon de penser… Mais avez-vous déjà remarqué à quel point nous manquons de nuances ?
C’est oui ou non. Blanc ou noir. Gentil ou méchant. Bon ou mauvais.
Ne peut-on pas trouver d’autres façons de décrire notre réalité… et donc d’autres façons de la vivre ? Car, hormis au cinéma et dans nos contes de fées, il existe peu de « vrai·e·s méchant·e·s » et de « parfait·e·s gentil·le·s ». L’obscurité est rarement totale et le blanc souvent teinté d’infimes nuances…
De la même manière, nous devrions essayer de nous percevoir comme des êtres pleins de nuances… et de ressources. Nous ne sommes pas « nul·le·s en math », « bon·ne·s en lecture », « nul·le·s en gymnastique », « bon·ne·s en cuisine ». Nous avons toujours des préférences, mais, quel que soit le domaine, nos (in) compétences sont riches en nuances.
Nuances et prudence
Moi qui parle de nuances, j’aimerais apporter également quelques coups de couleurs pastels à mon affirmation qu’il n’existe sans doute aucun bon ni aucun mauvais chemin.
S’il n’existe rarement qu’une seule bonne direction à emprunter, il existe parfois des chemins qu’il faut quitter au plus vite. Car ils nous sont nocifs, nuisibles. Ils nous enferment. Nous rapetissent. Nous font douter de nous et du monde.
À l’inverse des chemins bons pour nous, qui nous grandissent, nous font relever la tête et croire que l’avenir peut être plein de belles et bonnes choses. Qui nous font espérer. Qui nous donnent confiance en nous en nos compétences pour atteindre nos rêves et réaliser nos objectifs.
Ces mauvais chemins, il nous arrive à tous d’en emprunter. Certains sont nocifs par essence même : ceux où nous sommes physiquement ou psychologiquement malmenés, menacés, violentés… par une relation amoureuse, familiale, professionnelle…
Mais il existe d’autres chemins qui nous tuent à petit feu, de manière plus discrète, mais tout aussi nocive sur le long terme. Ce sont souvent des chemins empruntés pour faire plaisir à d’autres. Des choix que nous n’avons pas pris nous-mêmes ou pour nous-mêmes.
Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n’est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
Et pour cette deuxième catégorie de mauvais choix, personne à part nous ne peut en comprendre la nocivité et la dangerosité. Personne. C’est à nous d’ouvrir nos yeux, ou plutôt d’ouvrir notre cœur. S’écouter pour mieux se respecter.
Il faut lutter pour ses rêves, mais il faut savoir également que quand certains chemins se révèlent impossibles, mieux vaut garder son énergie pour parcourir d’autres routes. (Paulo Coelho)
Analyser ses vies parallèles pour trouver sa voie
Se reconnecter à ces vies parallèles, c’est reprendre contact avec nous-mêmes, notre personnalité, notre histoire, notre parcours… et surtout notre potentiel. Nous avons plus de ressources que nous nous accordons souvent à le croire.
Personne n’aime demander beaucoup à la vie, parce qu’il a peur de l’échec. (Paulo Coelho)
Je ne suis pas pessimiste de nature, mais j’ai développé une certaine prudence dans mes souhaits en grandissant. Ne pas trop en demander pour éviter d’être déçue. Par moi-même. Les autres. La vie. « Mieux vaut miser petit pour récupérer sa mise »…
Mais à miser petit, on en vient à mener une petite vie. On évite d’espérer ou de rêver « trop grand ». On se retrouve alors rapetissé·e dans une vie étriquée.
Et ce chemin-là, j’ai décidé qu’il n’était pas bon pour moi.
Depuis je rêve. Je rêve de grands espaces. Je rêve de nature et de paysages à couper le souffle. Je rêve d’admirer des couchers de soleil aux quatre coins du globe, de vivre des aventures, de découvrir d’autres cultures, de m’ouvrir à de nouvelles façons de vivre…
Hier, en regardant un film avec François, mon esprit s’égarait tout en voyant défiler des images de vol en hélicoptère au-dessus de l’océan, suivi par une plongée dans une épave de navire… Et je me suis dit « j’aimerais bien faire cela ». Et j’ai réalisé : « mais je peux le faire ! ». Une petite voix en moi me disait que rien ne m’en empêchait. Si j’avais déjà pu plonger dans des épaves de bateau aux Galapagos ou voler en hélicoptère au-dessus des temples au Cambodge, pourquoi pas ?
Pourquoi pas !
Et là, j’ai réalisé ma chance. Ma véritable chance. Je n’ai pas de la chance de pouvoir voyager. J’ai la chance de croire (et de savoir) que c’est possible.
Rêver à ses vies parallèles est riche d’enseignement. Lorsque l’on se visualise dans telle position, par exemple à l’autre bout du monde, l’on ressent une immense joie nous inonder. On rayonne de bonheur. Ce sentiment est un indicateur : c’est cette vie-là, pour l’instant vie « parallèle », qui est celle que je souhaite vivre. Et c’est celle-là que je vais choisir !
Tant de chemins devant nous à explorer
C’est une chose de penser que l’on est sur le bon chemin, une autre de croire que ce chemin est le seul. (Paolo Coelho)
Plusieurs vies dans une vie
Finalement, toutes ces vies parallèles, toutes ces vies qui ne sont pas les miennes… elles ne sont virtuelles qu’au présent. Actuellement, je n’ai pas fait ces choix-là… Du moins pas encore.
Le mot « encore » a ici toute son importance.
Mon père aimait beaucoup ce mot. Quand je disais que je n’arrivais pas à faire tel exercice pour l’école, à monter en haut d’un arbre ou à finir mon assiette de brocolis parce que je n’aimais pas, il me répondait inlassablement : « Pas encore ». Tu n’arrives pas encore à faire cet exercice, mais je suis sûr que tu vas y arriver. Tu n’arrives pas encore à atteindre la cime de cet arbre, mais tu l’atteindras un jour. Tu n’aimes pas encore les brocolis, mais en grandissant, qui sait… ?
Ce petit mot ouvre l’univers des possibles. Avec « encore », rien n’est définitif.
(Eh oui, j’ai terminé cet exercice de mathématique toute seule, grimpé dans de nombreux arbres… et j’aime les brocolis !)
De la même manière, les choix que j’ai décidé de faire, les chemins que j’ai empruntés et ceux que j’ai délaissés : ce sont mes choix passés et actuels. Qui sait ce que je déciderai dans le futur ? Je me retrouverai peut-être devant l’un des carrefours auquel j’ai déjà été confrontée et je déciderai que cette fois, ce sera une autre voie. Un autre projet. Un autre rêve.
Nos chemins sont rarement aussi linéaires et fermés que nous le pensons. Nous avons plusieurs vies dans une vie.
Ils ont peur de réaliser leurs plus grands rêves, parce qu’ils croient ne pas mériter d’y arriver, ou ne pas pouvoir y parvenir. (Paulo Coelho)
À ma vie d’aujourd’hui
Les choix que nous prenons nous font voyager dans le temps. Revenir sur ses choix passés, investir dans notre futur…
Mais, il est bon aussi de revenir à notre cher présent. Le parent pauvre, le délaissé. Celui pour qui nous n’avons jamais de temps.
Finalement, c’est sans doute celui-là, le plus fondamental de tous nos choix : décider d’être nous-mêmes, en paix dans notre présent… et tout simplement heureux·ses.
Un des plus beaux voyages qu’il est possible de faire, c’est de s’abandonner à l’éternité d’un instant, en prenant le temps d’être davantage soi-même. (Jacques Salomé)
Et vous, à quelle vie parallèle rêvez-vous ?
MAJ 2018 : nous avons sorti notre premier film, « Une autre vie« , une oeuvre mixte, avec entre autres un gout pour ce rêve de vies parallèles.
Bonjour Amandine,
Tout d’abord je te souhaite plein de bonheur pour 2016, des voyages, des rencontres, la santé – et des rêves.
Tes articles me font souvent quelque chose, presque pleurer. Je t’admire pour pouvoir faire passer tes sentiments personnels si pudiquement.
Tu es donc rentrée ? Je suis sûre que tu trouveras ta vie qui rejoint le parallèle avec le vrai. En tous les cas, c’est ce que je te souhaite.
Bonsoir Martina, merci beaucoup pour ton message, je suis très touchée.
Eh oui, nous sommes rentrés (en tout cas physiquement, j’avoue que mon esprit s’égare souvent encore ^^), mais notre regard est tourné vers l’avenir : « quelle vie parallèle allons-nous choisir ? » 😉
Mais quelle sagesse qu’il avait ton père ! Je pense que je vais l’adopter. Pas encore. C’est vrai que ça l’ouvre à tous les possibles. Et quoi de plus génial que justement de croire que tout est possible. Je doute pas une seconde que tu feras de l’hélicoptère au dessus de l’océan et que tu feras de nouveau de la plongée dans une épave. Comme je disais si bien dans mon message d’heureuse année, le tableau de la prochaine année en encore blanc, vierge. À nous de le modeler à notre image et de faire en sorte que ces 366 jours soient des jours heureux. A chacun de choisir la voie qui lui plait sur le moment et si c’est pas pour aujourd’hui, il y a toujours la possibilité du demain. « Pas Encore, mais ça viendra 🙂 »
Merci beaucoup Rachel pour ton message. Oui, mon papa était un grand sage ! ^^ Ce « pas encore » me permet au quotidien d’avoir un regard sur le monde ouvert et patient à la fois.
Je te souhaite de dessiner de belles choses colorées et pétillantes sur ton tableau blanc de 2016 😉
Très bel article. Je m’y retrouve beaucoup et ça fait du bien… Bravo !
Merci beaucoup Thurianne ! Je suis heureuse de savoir que certaines personnes se retrouvent dans mes mots 🙂
En lisant ces lignes, je me retrouve dedans et ça me réconforte! Mon esprit actuel est rempli de futurs voyages, mais mon corps est actuellement « coince » en France pour raison financière. Je sais que je reprendrai mon passeport prochainement, mais que je dois patienter et rêver de mes voyages ! J’ai la chance d’avoir beaucoup voyagé depuis mon enfance ; mes voyages sont ma force et je sais pertinemment que ça m’arrivera encore! Il faut croire en son parcours et malgré les difficultés que l’on peut rencontrer, il faut s’armer de patience pour découvrir à nouveau le monde !
Merci Mica pour ton commentaire, ravie de savoir que tu as pu trouver un peu de réconfort dans cet article 🙂
J’aime l’énergie positive qui se dégage de tes mots : « croire en son parcours », c’est aussi croire en soi et en croire en la vie !
Je te souhaite de tout cœur d’arriver à réaliser tes rêves de voyage !
Bonjour Amandine,
Waouh quel article. Avant tout je te souhaite à François et à toi, une heureuse année 2016 et peut-être plus de vies parallèles ?
En lisant ton article, une réflexion m’est venue. Penses-tu qu’une personne qui n’a pas de vie parallèle ou qui n’en recherche pas, est une personne qui a un problème ? Tu as peut-être déjà traité ce type de sujet en psychologie ? 🙂
Merci d’apporter ton avis
Salut Rattana, ton message m’a fait sourire 😉
Il n’est pas question de normalité ici, juste de rêveries et de réflexions personnelles… Il n’y a donc aucune obligation à avoir/vouloir des vies parallèles, comme il n’existe aucune obligation de « rêves minimum » en une nuit ^^
J’aime l’idée qu’on puisse vivre plusieurs vies dans une vie, se lancer sur différents chemins, vivre plein d’aventures différentes…
Mais à chacun ses envies et ses besoins ! Si l’on se sent bien dans sa vie et qu’on ne désire pas en changer ou en vivre « une autre », je ne vois aucun mal à cela !
Mais ceci n’est que l’avis d’une voyageuse un peu trop rêveuse 🙂
Tu es là, bien installée dans ton appartement, devant une table de bois brut à côté d’un thé fumant au jasmin. Tu es là, BIEN là et ailleurs en même temps. C’est magnifique ! Au moment précis ou tu écris, il n’y a qu’Une Amandine, ce dernier chaînon de Toi qui contient toutes les autres Amandines. Ici ou au bout du monde tu es disons ! cette dernière Amandine….. ..enrichie d’expériences peu probables, déroutantes, magiques, magnifiques. Tout se passe en Soi, comme tu sais si bien le dire, le ressentir et l’écrire ». Avoir voyagé « e » ou pas à travers le Monde……..! peut-il changé « L’Amandine » fondamentale que tu es ? De toute évidence ce que cela apporte est énorme en laissant au rythme des voyages, s’ouvrir, fleurir, s’épanouir notre esprit. Le Voyage, sans nul doute, accélère et affine nôtre vision des choses, ainsi que celle de voir, ressentir autrement le mouvement et la respiration du Monde. Accélération de la perception de Soi, tant « consciente-qu’inconsciente » de nôtre Monde abyssal intérieur. Nos vies sont remplies, traversées de Vies parallèles. Tôt ou tard, cela tombe sous le sens en éclairant nos calmes et silencieuses explorations intérieures…….bien installé « e » devant une table de bois brut à côté d’un thé fumant au jasmin…comme tu le dis si bien.
Oui ! l’on peut être là et ailleurs, tout en sachant qu’on est là !
De voyager, parcourir ou non La Terre, n’est pas essentiellement déterminant…sur Nôtre devenir, sur ce que l’on est déjà à nôtre naissance, …mais sans nul doute, Un sacré booster à nos Sens.
Le pouvoir du moments,des instants, où Nous sommes là, ici et maintenant,
D’autres moments, nulle part, ici, ailleurs déconnecté « e » !
Explorant consciencieusement Nos Mondes parallèles 🙂
Voyager en, Soi, a une chose de pratique…c’est, que l’on a besoin de Rien,
Pas de route, pas de direction
Nous sommes au rond point,aux chemins de l’espace de Nous-mêmes,
Assis « e » sur un rocher d’une montagne ou un haut plateau
A observer, admirer La Vie
Sans pouvoir la comprendre 🙂
Merci Gérard pour ce beau message 🙂
J’aime beaucoup cette d’idée de « booster de sens »…
Hé oui, le voyage le plus simple et le plus complexe à la fois est sûrement le voyage intérieur, accessible à tous ceux qui s’y risquent ! 😉
Au plaisir d’échanger encore !
J’adore, j’adore, j’adore, merci pour cet très bel article !!! J’ai longtemps vécu à côté de ma vie parallèle, dans une vie bien rangée avec un CDI, un copain et un appart. Mais je mourrais à petit feu (exactement comme tu l’expliques dans ton article à merveille!).
Alors j’ai décidé de plonger dans cette vie parallèle qui me faisait tant rêver: une vie d’aventures, de voyage, où je ne sais pas de quoi sera fait demain, où je ne sais pas qui je vais rencontrer, et où chaque petit moment de vie est un véritable cadeau.
La contrepartie de cette liberté rêvée et maintenant vécue: la solitude, l’incompréhension et souvent, le stress et les doutes. Car je n’ai plus le confort d’un chemin tracé devant moi.
Toute médaille a son revers. Mais comme tu le dis si bien, j’assume mes choix jusqu’au bout, et pour le coup, je ne regrette rien ! Merci pour ce magnifique article!
Bonjour Nastasya, merci pour ton partage sur Twitter et ton témoignage ici : un beau partage d’expérience 🙂
J’aime imaginer mes soucis, problèmes et défauts comme n’étant qu’une face d’une médaille : toujours un côté pile et un côté face, des avantages et des désavantages, des faiblesses et des forces… Tout choix à ses bons et mauvais côté. Tout trait de caractère implique des forces et des faiblesses.
C’est une façon plus nuancée et plus constructive de voir les côtés négatifs de notre vie ^^
Merci encore pour ton message et au plaisir d’échanger à nouveau.
Bonne route à toi !
Ton article est très inspirant, Amandine. Mes meilleurs vœux pour le 2016!
Mille mercis Nereo, c’est le genre de petit message qui me fait toujours très plaisir ! 🙂
Meilleurs voeux également pour cette nouvelle année à venir !
L’une des choses qui m’avait le plus touchée chez toi, Amandine, c’est la spontanéité que tu as pour dire ton enthousiasme. Ça sort de nulle part ! Inattendu et joyeux ! « Je t’adore! » Comme un joli cri du coeur. Ça se ressent vraiment dans cet article 🙂
J’ai lu ton article et il vient pile mettre un pansement là où il faut chez moi, en ce moment. Je me souviens dire à un ancien amoureux quand on parlait d’avoir un enfant ou pas « Je pense que je mettrai du bonheur peu importe la décision ». Je pense que tu as tout à fait raison, la vie n’est pas faite d’actes manqués ou de ratés, mais de chemins que l’on choisit. Après c’est une belle responsabilité que d’y mettre le plus de bonheur possible, sans regretter.
Je te paraphrase : j’ai adoré te lire.
❤ Quand j’ai lu ton message, Aude, j’ai eu envie de te serrer dans mes bras ? Merci pour ces quelques mots qui m’ont touchée, et merci pour le partage de l’article aussi. Merci merci !
J’aime beaucoup ta phrase « je mettrai du bonheur peu importe la décision ». Une belle philosophie de vie.
Et du coup… j’ai adoré te lire ? ?
Ce sont des tas de questions que je me pose en ce moment. Regret, pas regret, tenter, pas tenter, zone de confort, pas zone de confort, avenir, enfants, etc. ??? Je me doutais bien que je n’étais pas la seule à réfléchir (beaucoup trop, mais bon). J’ai des réflexions un peu différentes des tiennes, mais ton article me parle beaucoup !
Merci Stéphanie pour ton partage de vécu. Se poser des questions est souvent perturbant, déstabilisant, voire épuisant… mais c’est ce qui nous rend profondément humain et libre ! Quand on se recentre sur la puissance et le potentiel de cette liberté de choisir, les dilemmes deviennent un peu plus léger 😉
Bonne suite à toi et très belle année 2016 !
Bonjour Amandine
Je suis tombée par hasard sur ton billet et c’est un coup de cœur. Comme dit dans un commentaire, ta spontanéité mais aussi belle écriture, embarque le lecteur en phase (ou pas ) avec toi. Le sujet est universel mais tu y donnes tes réflexions, ton expérimentation de ces moments.
J’ai aime les idées développées. Je suis à la fin d une vie « classique », heureuse, avec des choix certes mais des vies parallèles restées embryonnaires y compris dans mes pensées, non envisagées, sans regret mais avec la curiosité de savoir comment aurait été ma vie dans un autre choix. Avec encore en moi l’envie de faire autre chose..
La lecture d’un billet comme le tien a l’époque m aurait peut être permis sinon d analyser mieux mes envies de m’ouvrir les yeux sur les possibles.
Très bonne Année 2016, Amandine. Je viendrai te lire avec plaisir…
Bonjour Marye, merci pour ton message, ton témoignage et ton retour sur cet article, cela me touche beaucoup 🙂
Au plaisir d’échanger encore dans de futurs commentaires (si ce genre de sujet t’intéresse, je t’invite à jeter un oeil aux rubriques Voyage et « Réflexion » et « Psychologie »).
Je te souhaite également une très belle année 2016, le regard tourné vers les possibles 🙂
Ton article me parle, par mon vécu d’une part (j’ai tout plaqué à 44 ans, travail, région, mari, amis, j’ai gardé mes enfants 😉 … pour vivre ma vie, et 7 ans plus tard je continue de me féliciter chaque jour 🙂 ) et d’autre part par mon métier ou tes mots, tes phrases je les prononce souvent, je suis le « booster de sens, et de vie » je reprends tes mots, mais on me le dit si souvent…
J’ai rêvé d’une vie parallèle pendant 25 ans, à présent je rêve de mes futurs voyages, on rêve de nos futurs voyages, parce que rêver à 2 c’est fabuleux ! Et je savoure la chance d’avoir retrouvé l’amour de ma vie et de pouvoir voyager à ses côtés ici chez nous, et à travers le monde au moins 4 fois dans l’année… Merci la vie, merci l’amour, merci pour ce chouette article.
Belle et heureuse année Amandine !
Bonjour Anneva, merci pour ton retour d’expérience, ravie que mon article te parle 🙂
Psychologue de formation, cela ne m’étonne pas de lire que certains mots et certaines phrases te parlent tout particulièrement.
Oui, rêver à deux, c’est fabuleux ! C’est un rêve exponentiel ! Sans doute la plus belle chance qui soit…
Je te souhaite également une très belle année 2015, et au plaisir d’échanger encore sous d’autres articles (je t’invite d’ailleurs à consulter la rubrique « Voyage et Psychologie » : cela devrait t’intéresser 😉 ).
Ton article est si parlant (et très bien écrit en passant) qu’il m’a mis la larme à l’œil! ? Je suis en Asie depuis 6 mois, je fais enfin ce voyage que j’ai rêvé depuis plus de 10 ans ; 10 ans passés dans la même société, dans la même vie que je n’osais pas bousculer par peur… Et j’ai fini par me sentir prête à 34 ans à sauter les 2 pieds joints dans cette vie parallèle. Et je la vis aujourd’hui à 200%. Mais j’ai à présent une dizaine de vies parallèles nées de ce voyage! Et faire un choix dans la vie s’avère un veritable calvaire pour moi. Car choisir une voie, c’est renoncer aux autres. Et puis j’aimerais tellement faire des milliers de choses en même temps! Mais j’ai compris par ce voyage que rien n’est figé dans la vie. J’avais aussi cette tendance à penser que si je m’engage dans une branche, dans une voie, c’est pour la vie. Mais non, il faut savoir écouter ses envies du moment présent, se lancer en changeant s’il le faut de voie, se planter parfois, souvent, et recommencer ou prendre finalement une autre direction. Bref tout ça pour dire que voyager est l’une des meilleures choses de la vie. Je te souhaite de beaux prochains voyages ?
Merci beaucoup Giny pour les compliments ?
La peur du changement est sans doute la plus insidieuse et la plus puissante de toutes. C’est normal d’avoir des résistances au changement. C’est humain. Et c’est d’autant plus magnifique de voir des gens réaliser leurs rêves les plus profonds, envers et contre tout ! Félicitation ! 🙂
Je te souhaite beaucoup de bonheur pour la suite de tes aventures aux quatre coins du monde !
Je ne sais quoi répondre à part: merci.
Ces mots arrivent à point nommés. Dans un quotidien qui ne me correspond plus, je réalise une fois de plus que je suis libre. Je te souhaite, ainsi qu’à François une belle année 2016 pleines de rêves et la possibilité d’en réaliser le plus possible.
Merci Aline ! Face à la complexité de notre vie, on oublie souvent qu’on est au centre et qu’on est libre… une leçon à se rappeler au quotidien.
Au plaisir d’échanger encore… et très belle année à toi aussi 🙂
Merci pour ce très bel article qui tombe a pic ! Tes mots font echo à mes reflexions actuelles. J’ai envie (besoin) de changement et ca tombe bien, je ne me suis jamais sentie aussi libre de decider de quoi je voulais remplir mon avenir mais il faut avouer que ca donne un peu le vertige 🙂
Très belle année à vous 2 et qu’elle soit remplie d’aventures et de beaux projets !
Merci Jeanne pour ton message. Ravie qu’il arrive pour ton au bon moment. ? La liberté, c’est enivrant… et ça donne le tournis en même temps : je comprends tout à fait ce sentiment !
Très belle année 2016, en te souhaitant d’y réaliser tes rêves de changements ! 🙂
Bonjour Amandine,
bel article, très touchant.
J’adore ce moment où l’on se rend compte que tout est possible. Que ce n’est qu’une question de choix. Beaucoup de personnes passent à coté, effectivement.
Je re-parcours ton site ce matin, et me rends compte que tu as fait un sacré parcours déjà…bravo à toi pour toutes ces vies déjà vécues.
Salut Max, c’est marrant, je pensais justement à toi hier et je suis allée moi aussi me balader sur ton site alors que ça faisait (trop) longtemps ? Drôle de coïncidence de recevoir ton commentaire ce matin !
Merci beaucoup pour ton retour, je suis très touchée par ces quelques mots.
Au plaisir !
Bonjour Amandine,
Je me retrouve beaucoup dans tes textes, et c’est toujours très agréable de lire les expériences des vies telles que la tienne.
D’une vie ou tout est possible si tu le veux.
Toi aussi tu as surement souvent entendu cette fameuse phrase qui est un peu irritante « tu as de la chance, mais moi je ne peux pas »…
J’ai aussi voyagé et réalisé des rêves, une seule chose me manquait c’était de pouvoir partager ces instants avec une personne.
Aujourd’hui je l’ai trouvé et c’est aussi une belle aventure.Contrairement à toi je me remémore très peut c’est moment passé et je ne me demande pas quelle vie j’aurais pu avoir, car ce son ces choix qui mon amené là où j’en suis maintenant et qui ont mis son mon chemin les personnes qui me sont chères.
Je te souhaite une très bonne année 2016 et de continuer a vivre tes rêves !
Bonsoir Flav, merci pour ton message. Oh que oui, je l’ai souvent entendue la phrase « tu as de la chance ! ». Beaucoup de personnes inventent ma vie, en s’imaginant que je suis rentière, entretenue… que tout est toujours facile et que tout me tombe du ciel. S’ils savaient… ! ^^
Je vais d’ailleurs bientôt en parler dans un prochain article (à suivre ! 😉 ).
Ma vraie chance, comme tu le dis, c’est d’avoir quelqu’un avec qui partager toutes ces expériences. Je me le dis tous les jours !
Ma remémoration de ces expériences est plus « nostalgique » (sans doute suite au retour et à la « petite dépressions » qui l’accompagne !) que dans le sens « j’aurais du faire ceci et non cela ». Comme toi, je ne remets pas en cause mes choix : c’est grâce à eux que je suis là aujourd’hui, et je ne changerais pas ça ! J’ai envie de penser qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais choix (comme je le dis dans l’article), et que chaque choix nous construit un peu plus…
Très belle année 2016 à toi aussi ! ^^
Très belles pensées qui ressemblent en partie aux miennes. L’impression d’avoir plusieurs vies en une vie je l’ai justement grâce aux voyages. Quant à tous les chemins qui auraient pu être les nôtres, mais ne le sont pas, c’est quelque chose qui me fascine. Je me demande toujours à quel point on a choisi ;-). Bises du Vietnam où je bois aussi un thé au jasmin en te lisant !
Merci Christine pour ton commentaire, ravie de savoir que nos pensées convergent 😉
A ta santé, bon thé au jasmin (un de mes préféré ^^)… et bonne année 2016 !
Très bel article!
Et je me reconnais tellement dans toutes ces interrogations face aux possibles vies qui s’offrent à nous ! C’est assez réconfortant de savoir que l’on est pas seule à se poser un million de questions, pas seule au milieu d’un carrefour de possibilités, à se demander quelle voie prendre.
Bonne continuation ! Bonne suite d’explorations !
Merci pour le compliment Mél ! 🙂
Je pense que beaucoup plus de personnes que ce que l’on pense au premier abord se posent des questions sur eux et sur leur vie… En tout cas j’aime cette idée : nous sommes tous un peu/beaucoup paumé dans notre vie à un moment ou l’autre, et nous sommes tous capable de nous remettre en question (si on le veut vraiment !). C’est réconfortant 🙂
Super article ! Et très belle prose.
Ayant 22 ans et étant en plein voyage en Amérique du sud, je me retrouve beaucoup dans ces réflexions. Chaque rencontre est pour moi une nouvelle vie.
Et il n’est jamais trop tard pour se créer de nouvelles opportunités.
Bonne année, et beaucoup de voyages, le bonheur viendra avec !
Merci beaucoup Maëva ! 🙂
Je te souhaite un très bon voyage en Amérique du Sud (un continent que j’aime tout particulièrement, comme tu as sans doute pu le constater sur le blog ! -sinon, va jeter un oeil dans le menu principal à la rubrique Destination – Amérique du Sud et aux pays que l’on a déjà visités) ainsi qu’une excellente année 2016 qui commence en beauté sur les routes du monde ! 🙂
Un bel hommage à la vie et à ce que nous décidons de faire de la nôtre.
Merci d’avoir pris le temps de partager cette philosophie que j’essaye également de placer le plus possible au centre de ma vie et de mes choix.
Puisse-t-elle inspirer le plus du monde possible…
Merci Zil pour ton message 🙂
Une belle philosophie de vie qu’il est bon de prendre le temps, de temps à autres, de faire remonter à la surface. Car le quotidien file et nous emporte dans sa routine… Prendre du recul, faire point… et maintenir son cap ! 😉
Bonne route à toi !
Magnifique article qui nous permet de nous recentrer sur une manière constructive et superbe de mener sa vie et changer sa vision du monde car oui tout est possible qu’attendons-nous pour l’expérimenter ? Mille mercis pour ton article cela fait beaucoup de bien de lire ces mots !
Merci beaucoup Lilou pour ton commentaire enthousiaste ! Cela fait vraiment plaisir à lire ! 🙂
Merci beaucoup Amandine !
C’est si juste et si joliment exprimé ! Cela m’a touché !
Belles vies !
Merci beaucoup Marguerite pour ton message 🙂
Très belles vies à toi aussi !
Il est magnifique cet article ! D’un brin de nostalgie, de beaucoup de lucidité et surtout d’espoir ! Il m’a vraiment touchée 🙂
Un tout grand merci Catriona !!! ^_^
Bonjour Amandine 🙂
Beaucoup de bon sens et de belle philosophie de la Vie dans cet article… comme dans la plupart de tes articles d’ailleurs! Une manière d’appréhender la vie et le monde qui fait écho à mes propres envies. Je suis fan de ton blog qui m’inspire et qui accompagne si bien mes propres réflexions sur la prochaine « route » que j’ai envie d’emprunter.
En ce qui me concerne (j’ai 55 ans), je vais remettre les voyages au centre de mon existence, puisque c’est cela que j’Aime par dessus tout. J’ai la chance d’avoir visité plus jeune de nombreux pays pour raisons professionnelles et depuis, d’autres uniquement pour le plaisir.
Et depuis quelques semaines, je suis complètement subjuguée par les articles (blogs) que je découvre sur le Chili et c’est ainsi que j’ai découvert ton blog et celui de Mathieu (chilivoyages); tes articles sur la Patagonie et l’Île Chiloé me font saliver! Je n’ai pas ENCORE exploré le Chili, c’est sur ma liste 😀
MERCI (Thank you, Gracias, Danke Schön, Efarhisto, Grazie, Spassiba, Danku Vel…) – traduction phonétique et tout à fait approximative! –
pour ces beaux moments de réflexion et d’évasion que tu offres à tes lecteurs 🙂
Bonjour Marielle, merci beaucoup pour ce beau commentaire 🙂 Il m’a fait très plaisir !
Je te souhaite une belle route : remettre son coeur et ses passions au centre de sa vie, c’est sans doute ce qui lui donne le plus de sens et de vitalité !
Ahhh, le Chili ! Il ne se passe pas un mois sans qu’on ne pense au Chili, que ce soit pour la Patagonie, l’ile de Pâques, Valparaiso, l’Atacama… Un pays qu’on adore et où on est sûrs de retourner, encore !
Un tout grand merci encore pour avoir pris le temps de me lire et de laisser un message, et beaux voyages à toi ! 🙂