Après vous avoir expliqué en deux mots ce qu’est le véganisme, pourquoi et comment nous avons choisi de devenir véganes et fait notre retour d’expérience sur cette première année de véganisme… place au coeur du sujet ! Est-ce possible d’être végane en voyage ? Je vais vous partager notre retour d’expérience, après plus de 10 voyages à travers le monde, ainsi que nos conseils.
Comment être végane en voyage ?
Voyager en tant que végane, cela implique une attention particulière bien sûr à son alimentation, mais aussi aux activités que l’on va réaliser. Avant de m’attaquer à ces questions, je voudrais poser un peu le cadre en commençant avec les idées reçues que nous avions ou avons pu entendre sur le sujet.
Idées reçues sur le véganisme en voyage
Je me suis rendu compte, à travers des échanges avec d’autres voyageur·euse·s et certaines de mes propres représentations avant de devenir végane, qu’il existait beaucoup d’idées reçues sur le véganisme directement liées au monde du voyage.
Être végane en voyage, c’est compliqué, voire impossible ; c’est s’empêcher de gouter à la gastronomie locale et donc manquer un pan de la culture du pays ; c’est ne plus pouvoir improviser et aller dans n’importe quel restaurant ; c’est se priver de certaines expériences typiques ; c’est risquer de mal manger et de souffrir de carences…
Finalement, à côté des idées reçues classiques sur le véganisme de manière générale (comme le souci de la santé et des carences), un thème revient plus spécifiquement lié au voyage. L’idée qu’on ne pourra plus voyager comme avant, avec souvent sous-entendue l’idée qu’on ne pourra plus « bien voyager », être un « bon·ne voyageur·euse ».
Le véganisme couperait de la culture locale et de l’improvisation, deux valeurs chères à beaucoup de voyageur·euse·s. Et je comprends tout à fait ces idées : je les avais moi-même avant de devenir végane. Mais avant de vous partager mon expérience et vous dire que la réalité est beaucoup plus nuancée et positive que cela, la réponse principale à ces questions est toute simple.
Pourquoi risquer de se limiter en voyage du fait du véganisme ? Comme dirait Jihem Doe : parce qu’eux ! Parce que je ne suis plus capable de mettre en mode silence cette petite voix qui s’est élevée dans ma tête. Je sais ce qu’implique de manger un produit d’origine animale (P.O.A.). Je ne peux plus effacer cette réalité de ma tête. C’est aussi simple que cela. Et peu à peu, j’ai vu mes gouts évoluer. Même si je parvenais, par magie, à éteindre la voix de ma conscience le temps d’un repas, je n’aurai malgré tout plus envie de manger un plat à base d’animaux. La vue et l’odeur de la viande me donnent la nausée à présent (pareil pour François qui était pourtant un grand consommateur de produits carnés).
Et si la question de la culture m’a titillée, je suppose qu’elle peut également être un point difficile pour certain·e·s. Alors, pensez à cette « limitation » avec ces 2 exemples (en partant du principe que si ces exemples existent chez vous, vous ne les cautionnez pas dans votre pays, sinon les exemples n’ont pas de sens évidemment) :
- dans un pays où une spécialité culinaire est un animal que vous avez à la maison, à tout hasard un chien : la gouteriez-vous ?
- dans un pays où le spectacle de la mise à mort d’un animal, à tout hasard une corrida : iriez-vous y assister ?
Si vous allez passer une journée dans un zoo, vous ne faites pas une autre activité pendant ce temps là. Bref, plutôt que de voir le véganisme comme une limitation, il faudrait plutôt le voir comme un vote, un autre champs de possibilités.
Je sais, ce n’est pas forcément agréable à lire tout cela. Alors place au volet plus positif de cet article, avec l’application du véganisme dans nos voyages de cette dernière année.
Voyager végane : oui, c’est possible !
Oui, on peut continuer à être végane, même en voyage ! C’est sûr que ce n’est pas aussi facile que lorsque l’on est chez soi, avec ses produits et sa cuisine pour se préparer des plats véganes. Et bien sûr, c’est plus facile d’être végane en voyage dans certains pays que d’autres, et plus facile dans les grandes villes où les options sont souvent plus nombreuses que dans les petits villages… Mais, malgré tout, c’est tout à fait possible !
En un an, nous avons voyagé au Japon (deux fois !), au Chili (Santiago, Pichilemu et Patagonie), en Antarctique, en Polynésie, en Espagne, en France, en Irlande, en Allemagne et en Suède. Et cela sans compter les transits dans les aéroports en cours de route : USA (Los Angeles et Miami), Royaume-Uni (Londres), Espagne (Madrid) et Suisse (Zurich). Voici donc notre retour d’expérience suite à ces voyages.
Mais voyager végane, qu’est-ce que cela veut dire ? Concrètement, cela a des implications sur plusieurs niveaux : l’alimentation, la consommation hors alimentation et enfin les activités.
Manger végane
Manger végane en voyage, j’avais peur que cela se limite à grignoter les réserves de nourriture que j’emporterais avec moi et me rabattre sur les fast food internationaux, de type burgers véganes. Mais j’ai vite été rassurée : heureusement, ce cliché ne s’est pas réalisé.
Même si j’emporte toujours à manger avec moi et même si de temps en temps nous mangeons des plats véganes d’inspiration internationale, nous avons également eu le plaisir de gouter à de la cuisine locale typique. Par exemple au Japon, nous avons découvert de nouveaux plats et nouvelles saveurs lors de ces deux derniers voyages, saveurs que nous n’avions pas testées lors des deux premiers.
Bien sûr, il y a eu des moments plus compliqués. Par exemple sur les petites routes lors de notre roadtrip en Allemagne, à l’aéroport de Madrid où le jambon serrano et le fromage étaient omniprésents, ou dans un petit village perdu au Japon. Mais même dans ces cas-là, nous avons trouvé une solution. Grignoter nos réserves, demandé le retrait de P.O.A. de certains plats…
Nos voyages lors de cette dernière année étaient des voyages relativement courts, de maximum deux semaines. En voyage au long cours, la question de la santé et donc l’équilibre alimentaire se pose davantage. Et je sais que c’est un de vos sujets d’inquiétude, suite aux commentaires reçus sous l’article précédent. Nous n’en avons pas encore l’expérience, mais les témoignages que je trouve en ligne rejoignent mes intuitions. En voyage au long cours, on peut fréquenter les marchés locaux et faire le plein de fruits, légumes, légumineuses, d’oléagineux… et prendre, de temps à autre, des hébergements avec possibilité de cuisiner. Personnellement, et ce depuis toujours, après des semaines à manger « dehors », nous sommes toujours heureux·se de retrouver la possibilité de nous cuisiner quelque chose de simple, et de nous poser davantage dans un endroit qui nous plait en ayant un « chez nous » un peu moins éphémère.
Consommer végane
Comme le véganisme dépasse l’alimentation, voici un point à ne pas oublier avant de partir en voyage : ce qu’on emporte avec soi ! Cela touche bien sûr aux matériaux de son équipement (vêtement, sac, chaussures…), mais aussi aux produits santé et beauté que l’on emporte, comme la crème solaire ou le baume à lèvre (j’en ai déjà parlé dans dans mon article voyager en tant que femme).
À vous de faire le travail de lire les étiquettes un peu plus en détail pour savoir ce que vous achetez exactement, ce qu’implique votre achat de matériel. Il existe, à côté des alternatives sans composants animaux dans des marques classiques, des marques labellisées véganes. À vous de voir où va votre préférence selon vos critères de choix.
Idéalement, consommer végane en voyage, cela s’applique également au logement et au transport : pas d’oreillers de plume, de sièges en cuir… Cette dimension est clairement plus difficile à maitriser et nous faisons souvent preuve d’un lâcher-prise à ce niveau. Mais, bonne nouvelle, il existe des sites qui référencent les logements « veggie et eco friendly ». J’en parle plus bas dans la rubrique conseils.
Découvrir un pays de façon végane
Choisir ses activités avec en tête les valeurs du véganisme, c’est se poser la question : est-ce que cette activité respecte les animaux et leur environnement ? Est-ce que ces animaux sont exploités, maltraités ?
Certaines activités sont ainsi assez évidentes à boycotter, comme faire un tour à dos d’éléphant. Ou assister à des activités incluant la participation d’animaux, comme les combats, cirques, zoos et autres balades en calèche. Pour d’autres, il faudra creuser plus en profondeur : est-ce qu’aller observer cet animal dans son environnement naturel n’est pas nuisible, tant pour lui que pour son environnement ?
Conseils et astuces pour voyager végane
Faire du repérage
Avant de partir ou une fois sur place (selon le style de chacun !), il est utile de faire du repérage que ce soit concernant les restaurants, les activités ou les hôtels.
Il existe de plus en plus de ressources pour vous aider, comme des sites tels que Veggie Hotels référençant hôtels et chambres d’hôtes gérés de façon végéta*ienne et/ou végane. Nous avons pu en tester un lors de notre voyage en Allemagne et avons beaucoup apprécié l’expérience.
Et il y a aussi une myriade d’applications pour smartphone, notre préférée étant Happy Cow. Elle permet de faire une recherche par lieu et par thème : restaurant végétarien ou végane, magasin venant des produits végé… Elle est très utile et pas mal développée dans beaucoup de pays. Et lorsque nous allons dans un restaurant référencé comme végétalien (friendly) sur TripAdvisor mais non présent sur Happy Cow, nous présentons toujours l’application aux membres du personnel.
Comment concilier repérage, et donc préparation, et improvisation ? Nous aimons toujours improviser lorsque nous sommes sur les routes et décidons souvent le matin même ou la veille au soir ce que nous allons faire de notre journée. Par exemple à Kyoto (véritable paradis pour les véganes), nous regardions au matin les sites que nous souhaitions visiter ainsi que les restaurants que nous voulions tester, afin de dessiner une ébauche d’itinéraire.
Demander un menu végane pour le trajet en avion
Lorsque vous réservez votre vol, vous pouvez préciser si vous souhaitez un menu spécifique. N’oubliez pas de le faire au moins 24h avant le départ.
Vous recevrez alors des plats avec le label « VGML ». Le « VLML » étant pour les végétariens. Pour l’anecdote, beaucoup de compagnies aériennes servent ces plats en premier dans l’avion.
Prévoir des encas
Je ne pars jamais en voyage sans une réserve de nourriture dans mon sac, et ce depuis toujours. Je continue avec cette habitude, en adaptant maintenant ma réserve à mon alimentation végétalienne : des oléagineux, des barres de céréales… et toujours du chocolat !
Ce que j’adore faire, la veille de prendre l’avion, c’est me préparer des biscuits, un cake ou des petits muffins pour les manger à l’aéroport et dans l’avion. Car si les avions proposent maintenant des menus végétaliens, les compagnies aériennes oublient généralement d’adapter également les encas.
Ne pas culpabiliser
Le véganisme est une partie importante de notre vie, comme vous avez pu le voir à travers ces lignes. Mais il est arrivé, par manque de chance, de vigilance, de prévention… que nous fassions un écart, volontaire ou non. En 1 an et 10 voyages, je pense que les seuls écarts que nous ayons faits ont été un sandwich pré-beurré dans un aéroport (à notre insu) et un bouillon au Japon à base de poisson (par manque d’alternatives). Quand nous nous retrouvons face au choix de sauter un repas ou d’aller à l’encontre de nos valeurs, souvent, nous avons préféré grignoter ou retarder le repas (et avancer le suivant).
Sur le moment, gérer ces entorses à notre choix d’être végane n’a pas été facile, un sentiment de honte nous assaillant. Pourtant, culpabiliser ne sert à rien. Mieux vaut relativiser et surtout tirer des leçons pour éviter que cela ne se reproduise. La culpabilisation peut entrainer dans un cercle vicieux dépréciateur de soi-même, avec le risque d’affaiblir au final sa conviction et/ou la confiance en soi à pouvoir vivre en accord avec ses valeurs. Mieux vaut se focaliser sur son objectif et les valeurs qui le soutiennent que sur ses moments d’imperfection.
Communiquer
Avant de partir, apprenez à dire dans la langue du pays où vous vous rendez « je suis végane ». Ou sauvegardez cette phrase quelque part dans votre téléphone pour la montrer lorsque vous serez au restaurant.
Il existe également des ressources toutes faites pour vous aider au quotidien. Comme le livre Vegan Passport (créé par The Vegan Society). Il contient une explication du véganisme en 79 langues différentes, ainsi que des dessins en fin d’ouvrage pour une explication plus visuelle. Ou encore le site IVU, qui met à disposition les traductions de différentes phrases types bien utiles au restaurant.
Et il existe évidemment des applications smartphone pour traduire ou donner une base visuelle à la discussion, comme Veggie Pass.
D’autres applications peuvent également être utiles, que ce soit dans les premières semaines d’adaptation lorsque l’on devient végane ou lorsque l’on sort de son cadre de vie quotidien. Par exemple les applications Vegan Pocket ou Vegan Scanner qui permettent, en scannant un produit au magasin, de savoir s’il est végane ou pas.
Et enfin, n’hésitez pas à installer Google Translate sur votre smartphone. Il nous a été très utile au Japon, pour analyser des textes, que ce soit dans des menus de restaurant ou des listes d’ingrédients sur des emballages en magasin. Il est capable de traduire en direct si du japonais vers l’anglais, et se débrouille également très bien via une photo si l’on traduit vers le français.
Choisir des sociétés et agences véganes
De plus en plus, des agences de voyages et sociétés touristiques véganes voient le jour. N’hésitez pas à vous renseigner en préparant vos voyages si vous souhaitez partir en voyage organisé.
Et sur place, renseignez-vous également sur les agences locales par lesquelles vous passerez pour certaines activités, comme un tour en bateau ou en 4X4 pour aller voir des animaux. Nourrissent-ils les animaux ? Récupèrent-ils leurs déchets ? Ont-ils des règles concernant les distances à respecter et le fait de ne pas chercher à toucher les animaux ? Même si toutes les agences n’ont pas le souci du respect de la nature et des animaux en tête, rien qu’en posant ces questions aux agences locales vous pouvez initier un changement dans les mentalités.
Nous avons ainsi eu deux expériences très différentes lors de notre voyage en Polynésie française, avec pourtant deux tours en bateau qui avaient l’air similaires sur papier. Le premier à Bora Bora fut une horreur sur le plan éthique (par manque de préparation de notre part avant de participer à ce tour), et le second, à Moorea, un réel plaisir… et vrai soulagement !
Un an de voyage végane en photos !
Parce que des images valent parfois mieux qu’un long discours, voici une petite sélection de nos découvertes culinaires autour du monde cette dernière année.
Un an de voyage végane : bilan ?
Le véganisme en voyage n’est pas de la science-fiction ni une restriction empêchant de profiter de son voyage. Laisser de côté le véganisme le temps du voyage serait comme mettre en pause nos convictions et nos valeurs : cela n’aurait aucun sens pour nous. D’autant plus que nos valeurs, comme la compassion et la bienveillance, nous prenons plaisir à les vivre de plus en plus intensément en voyage, à travers nos choix et nos rencontres.
J’espère que cet article aura répondu à vos questions et/ou vous aura permis de prendre distance face à certaines idées reçues. Si vous avez encore des questions ou des retours d’expérience, n’hésitez pas à me les partager dans les commentaires, je me ferai un plaisir d’y répondre !
Super seconde partie! Je ne sais pas ce que tu appelles voyage au long court, perso j’ai fait deux voyages de 4 mois en Asie (et d’autres moins longs), aucun soucis pour manger vegan. Seuls écarts involontaires: les œufs au plat dans les nasi goreng en Indonésie (il est toujours écrit rice with vegetables, je me suis fait avoir plusieurs fois). Mais ils ont la plupart du temps leurs propres poules, donc ça ne me dérangeait pas trop, surtout dans des zones sans trop de tofu ou tempeh.
Ah! Et à Taiwan j’ai découvert par la suite que ce qui est vegan ne l’est en fait pas vraiment (lait ou œufs dans la fausse viande qu’on trouve partout).
Kyoto, paradis vegan? Ça donne envie d’y aller !!! On me dit tout le temps que manger vegan ou même végétarien au Japon est difficile.
Depuis que je suis vegan, un de mes hobbies en voyage est de tester les meilleurs restaurants trouvés sur Happy Cow. Du coup, non seulement être vegan n’est pas un problème mais en plus ça me donne une activité !
Merci beaucoup Vincent ! 🙂
La notion de voyage au long cours, c’est vrai que c’est très subjectif… pour mois, c’est quand le projet dure plusieurs mois… mais ça dépend aussi beaucoup de la mentalité que je donne au voyage 😉
Merci pour ton retour d’expérience en Asie. Pour le moment, nous n’avons voyagé qu’au Japon du côté Asie en étant véganes, mais nous gardons de bons souvenirs de Thaïlande concernant les plats végétariens ! Pour le « rice with vegetable », nous avons vu la même chose au Japon – sauf que là ils aiment bien mettre des plats de présentation dans la vitrine, donc on pouvait repérer les oeufs et demander de ne pas les ajouter au plat au moment de la commande.
Bon à savoir pour la présence de lait et oeuf dans les « fausses viandes », c’est vrai que quand on en achète en magasin, c’est facile de vérifier, mais quand on mange à l’extérieur, c’est autre chose.
Nous pensions aussi que ce serait un peu difficile de manger végane au Japon, suite à notre seconde expérience de voyage là-bas, avec une amie végétarienne ; mais en fait ce n’est pas si compliqué et surtout nous avons vraiment l’impression que les offres au niveau des restaurants évoluent rapidement et dans le « bon sens » pour nous ! A Kyoto, il y a tant de restaurants et cafés répertoriés dans Happy Cow que cela en devient difficile de faire le tour 😉
J’ai prévu d’écrire un article spécifique sur nos bonnes adresses véganes à Kyoto… c’est dans ma liste d’articles en projet 😉
Très chouette article que je vais probablement citer bientôt, je galère depuis un moment sur un brouillon d’article autour du voyage « éthique » suite à mon retour de Madagascar… pas toujours évident de bien organiser ses pensées. Je diviserai peut-être l’article en deux d’ailleurs.
Je trouve quand-même que ça reste plus facile dans des pays européens ou en Amérique du Nord, ensuite ça dépend beaucoup des cultures alimentaires locales. A Madagascar, ça a fonctionné tant que j’avais mes petites réserves de barres à grignoter, et que je pouvais m’organiser pour faire des petites courses, mais quand tu arrives à court de réserves et que le taxi brousse s’arrête au milieu de nulle part… soit tu manges du riz blanc sans rien, soit il faut bidouiller ! J’ai du faire deux ou trois entorses sur un mois et demi de voyage, j’ai mangé des oeufs parce que sinon y’avait un gros manque de protéines végétales. Mais je pense que si j’y retournais je m’en sortirais mieux 🙂
Merci beaucoup Irène pour ton commentaire, ravie que cet article te plaise 🙂
J’ai aussi dans mes projets d’articles un premier jet concernant le voyage éthique/durable/responsable… un vaste sujet dont, je pense, il est difficile de faire le tour, mais que je trouve passionnant et important.
Effectivement, voyager végane (et éthique) n’est sans doute pas aussi facile dans certaines destinations que d’autres, mais aussi dans certaines zones (plus rurales, par exemple). Pour autant, je lis beaucoup de témoignages encourageants de voyageurs revenus de pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Après, comme toi, si l’éthique prime sur notre démarche de manger végane, nous nous sommes dit que le jour où il n’y a pas d’autre option que de manger un peu de POA, nous le ferions et ne nous laisserions pas mourir de faim ! Mais pour l’instant, s’il y a eu les deux écarts que je cite dans l’article, nous n’avons jamais été face au choix de manger de la viande (tant mieux, parce que je sais que ça ne sera pas facile !). Au final, l’important, je pense, c’est la démarche et les valeurs qui la soutiennent… et faire de son mieux 🙂
Merci pour ce partage d’expérience et ces conseils ! Me concernant j’ai une difficulté en plus : mes amis avec qui je pars en voyage de temps en temps et surtout mon conjoint sont tous omnivores. Mais bientôt je pars seule à l’Île Maurice. J’essaierai de ne manger que végétalien là-bas en suivant ces conseils.
Avec plaisir et merci pour ce gentil message ! 🙂
C’est sûr que voyager seul ou avec quelqu’un de végane, cela facilite les choses, surtout au niveau du choix des restaurants ! Cela n’a pas toujours été évident lors de notre 3e voyage au Japon, lorsque nous voyagions avec les beaux-parents qui ne sont pas véganes et n’avaient pas les mêmes envies/attentes que nous. Du coup, à midi nous allions souvent dans des restaurants « omni » avec des options véganes et le soir nous faisions souvent restaurant à part, pour aller dans des restaurants véganes de notre côté (qui ont souvent un choix plus vaste que 1 ou 2 options des restaurants classiques), histoire que tout le monde y trouve son compte. Un juste équilibre à trouver… qui dépend beaucoup de chacun et de la dynamique du groupe.
J’espère que tu vivras une magnifique expérience à l’ile Maurice et que les conseils de cet article te seront utiles ! Beau voyage à toi ! 🙂
Je commence à lire vos articles sur vos voyages, tout d’abord merci de nous faire partager vos expériences et vos conseils, votre site est vraiment top ! Pour ma part en transition vers le végétarisme et je l’espére veganisme 😉 Ca fait du bien ce genre de retour !
Grande fan inconditionnelle du Japon, auriez-vous des adresses à conseiller sur Tokyo & Kyoto ? Lors de mon dernier voyage j’étais encore omni, et j’ai plutôt eu l’impression qu’il n’était pas forcement évident de manger vegan, en dehors des snacks à base de riz.
Merci beaucoup Steph pour ce gentil message ! Ravie que notre blog te plaise ^_^
Heureuse aussi que notre retour d’expérience puisse faire du bien à d’autres voyageurs en pleine transition : génial !
Pour Kyoto j’ai prévu de faire un article reprenant nos bonnes adresses : on s’est tellement régalés et on y est restés un peu plus d’une semaine au total.
Pour Tokyo, peut-être que j’écrirai aussi un article, mais nous y sommes restés moins longtemps et avons moins de choses à partager… je verrai bien.
Et nous avons aussi en préparation un article avec des conseils plus généraux pour voyager végane au Japon (entre autres par rapport aux « combini »).
Bref, beaucoup de projets en cours d’écriture, je ne sais pas quand cela sortira… mais cela sortira ! 😉
Merci beaucoup pour cet article ! Je suis végétarienne depuis un moment et vegane depuis peu. Je prévois de partir au Japon cette année et j’avoue que je commençais à m’inquiéter sur la difficulté de consommer vegan sur place. Je me sens beaucoup plus rassurée après avoir lu tes conseils ! Encore merci !
Merci pour ton commmentaire, ravie de lire que cet article rassure d’autres voyageurs veganes 🙂
François a commencé (il y a des mois !) un article sur manger végane dans les combini (les petits magasins), mais n’en est pas encore arrivé au bout ! Il sortira un jour…
Là nous revenons d’un voyage d’un mois au Japon, sur l’ile De Shikoku (voir le renier article publié sur la page d’accueil du blog) et nous n’avons pas eu trop de difficulté à manger (même si sur cette île, il n’y avait pratiquement rien dans HappyCow 😅).
Bon voyage à toi, et n’hesite pas à jeter un œil sur nos articles sur le Japon : c’est un pays où nous sommes déjà allés 5 fois et sur lequel nous avons pas mal écrit (voir dans le menu destination).
Merci pour cet article 🙂
Je me demandais, avez vous des noms de marques ou desi plans pour des vêtements **techniques** vegan ? Ce qui concerne le sac à dos en fait mais à la fois vegan éthique ecolo et esthétique un peu aussi 😂… pas facile au final pour moi, je cherche je cherche…
Pour l’alimentation je suis aussi d’avis que c’est « relativement » simple pour un voyage cours et pour un voyage plutôt long cela se travail… pour ne pas manger toujours la même chose; je suis allée en Inde 3 mois et ça le fait bien !
Je pense que c’est plus facile aussi quand on se pose longtemps dans un même endroit mais je ne l’ai pas encore fait.