La photographie et les voyages vont souvent de pair, en effet, rare sont les voyageurs qui ne prennent aucunes images lors d’un séjour à l’étranger. La photographie de voyage est à mon sens une des branches les plus intéressantes de la photographie car elle est très variée. Portrait, paysage, architecture, scène de rue, tout y passe.
Avec cet article, je vais tenter de vous donner quelques astuces pour mieux réussir vos photos en me basant sur ma propre expérience.
Le choix du matériel
J’utilise un appareil réflex Nikon D300 qui a déjà quelques années et plusieurs milliers de photos au compteur mais qui fonctionne toujours parfaitement bien. D’un point de vue qualitatif, je pense que le réflex est le meilleur choix mais il comporte quelques désavantages comme le poids et l’encombrement. Je ne dis pas qu’on ne peut pas faire de bonnes photos avec un appareil compact mais il faut alors bien le connaitre ainsi que ses limitations intrinsèques.
Je sélectionne les objectifs que je vais emmener avec moi en fonction de la destination.
- J’emmène dans tous les cas mon objectif fétiche, le transtandard Nikkor 17-55 f/2.8. C’est celui que j’utilise le plus souvent.
- J’emporte également quasi systématiquement l’ultra grand-angle Nikkor 10-24 f/3.5-4.5. Il est parfait pour les paysages ou lorsque le recul est limité (pour photographier un monument imposant par exemple).
- En revanche, je n’emmène quasiment plus mon téléobjectif Nikkor 80-200 f/2.8. Premièrement parce qu’il est assez lourd et imposant et deuxièmement parce que je pense que plus on s’approche du sujet, meilleure sera la photo. Bien sûr, si je partais à nouveau faire un safari photo en Afrique, alors cet objectif deviendrait mon choix numéro un. Photographier un lion à un mètre de distance donnera certes une bonne photo, mais ça risque aussi d’être la dernière ☺
Je n’utilise pas de flash en voyage ou alors je me contente du petit flash intégré à l’appareil qui peut être utile pour déboucher une ombre en plein soleil par exemple. Un flash de type cobra est trop lourd et encombrant lorsque l’on doit faire attention au poids.
La plupart du temps, j’emporte également un trépied. Celui-ci peut être utile pour des photos nocturnes ou, combiné avec un filtre gris neutre, pour avoir un effet de filé sur une chute d’eau en plein jour grâce à la pose lente.
- Matériel photographique en voyage
J’oubliais le plus important, il faut investir dans une bonne paire de chaussures ! Car pour obtenir un bon point de vue ou un angle original, il faut souvent faire quelques efforts supplémentaires en plus que le touriste « lambda », comme grimper sur une colline par exemple. Il ne faut vraiment pas hésiter à utiliser ses jambes et ne pas se contenter d’un éventuel zoom si vous voulez vous améliorer en photo.
Enfin, je shoot exclusivement en format RAW. Ce format permet de conserver un maximum d’informations sur le fichier numérique et de « développer » tranquillement les photos sur l’ordinateur de retour à la maison.
Pour sauvegarder mes photos, je décharge chaque soir ma carte mémoire sur mon PC portable. J’effectue une deuxième sauvegarde sur le « cloud » avec la solution Wuala (similaire à Dropbox). Cette façon de faire nécessite une connexion Internet mais elle permet de se prémunir d’un vol ou d’un disque dur qui lâche au mauvais moment.
Tout ce matériel a un certain poids qu’il faudra bien transporter, et parfois, en plein cagnard, c’est assez pénible :
- Boitier D300 : 980 gr
- Nikkor 10-24 f/3.5-4.5 : 515 gr
- Nikkor 17-55 f/2.8 : 850 gr
- Nikkor 80-200 f/2.8 : 1.3 kg
- Trépied : 1.3 kg
- Sac à dos : 2.7 kg
Même si on enlève le 80-200, il reste près de 6.5 kg à transporter.
Exemples pratiques et conseils
-
Les portraits
Pour les portraits, les enfants sont souvent un bon sujet lorsque l’on débute dans cette discipline. Ils se laissent facilement photographier et sont souvent photogéniques. En plus, cela permet souvent de rentrer en contact avec les parents qui se laisseront à leur tour photographier.
Lorsque vous photographiez des enfants, je vous recommande de vous mettre à la même hauteur qu’eux, de ne pas les photographier debout. Utilisez également une grande ouverture (petit nombre f, par exemple 2.8) pour estomper au maximum l’arrière-plan. Vérifier que la lumière soit bonne sur leur visage, qu’il n’y a pas d’ombres disgracieuses. Comme je préfère les photos prisent sur le vif, ce point-là n’est pas toujours évident.
J’ai pris cette photo d’enfants lors d’un trek en Birmanie dans la région de Kengtung dans un petit village de l’ethnie Loi. Les Loi vivent en groupe (environ 30 personnes) dans de grandes maisons en bambou. Je suis resté un long moment à les observer et au bout d’un moment, ils ne faisaient plus attention à moi. J’ai alors attendu une situation intéressante pour déclencher.
-
Jouez avec la lumière
Tous les photographes vous le diront, c’est le matin tôt ou en fin d’après-midi avant le coucher du soleil que la lumière est la meilleure pour la photographie. Lorsque vous arrivez dans un endroit qui vous semble avoir un bon potentiel photographique et où vous rester quelques jours, essayez de repérer où le soleil se lève et où il se couche afin de décider quel sera le meilleure moment pour prendre le cliché convoité afin que le sujet principal soit correctement éclairé.
Cette photo a été prise au coucher du soleil au bord du lac Malawi. J’avais repéré ces enfants jouant sur une passerelle et j’ai choisi de me mettre à contre-jour afin que ceux-ci se transforment en silhouettes.
Prise de l’autre côté de la passerelle, le soleil derrière moi, cette photo serait totalement différente.
Cette photo à été prise au pont U-Bein qui se situe près de Mandalay en Birmanie. Nous étions arrivés en fin d’après-midi et nous repartions peu après. J’ai vraiment eu de la chance que des moines passaient à ce moment-là.
Ici aussi j’ai photographié à contre-jour pour avoir un effet de silhouettes. -
Les paysages
Le grand angle ou ultra-grand angle est l’objectif idéal pour les paysages afin de capturer toute la beauté de ce que vous avez sous les yeux. Il faut également faire attention à la profondeur de champ. Si votre ouverture est trop grande (petit nombre f), il est probable qu’une partie de l’image soit floue. Il faut donc fermer le diaphragme afin d’augmenter cette profondeur de champ et d’avoir une image nette sur tous les plans. Enfin, éviter de centrer l’horizon mais placez-le sur le tiers inférieur ou supérieur de la photo.
Cette photo a été prise au volcan Dallol situé dans la dépression du Danakil en Ethiopie. Elle représente des lacs d’acide ainsi que des concrétions salines et sulfureuses. J’ai utilisé mon ultra grand-angle à une focale de 10 mm (équivalent à un 15 mm en 24×36) et une ouverture de f/14.
Voilà, j’espère que ces quelques conseils et techniques vous donneront envie de prendre des photos lors de vos voyages et surtout de les réussir.
Magnifiques photos ! elles sont terribles !
J’aime particulièrement celle des enfants à contre-jour 🙂
Merci pour les conseils Pascal
Merci Jérémy pour ton avis ! J’espère que ces quelques conseils te seront utiles même s’il y aurait beaucoup d’autres choses à dire sur le sujet.
Je reste admirative devant de telles photos. Pour le coup, je n’ai rien d’autre à ajouter, ça m’a rabattu le caquet ! Je m’en vais visiter son site de ce pas.
Merci Alexandra ! Content de savoir que mes photos te plaisent !
Je suis tout aussi admirative devant les photos de Pascal que toi, Alexandra. Quand j’ai découvert son blog, ça a été un coup de coeur immédiat ! C’est pour ça que j’ai eu envie de l’inviter ici et de le faire dévoiler certains de ses secrets photographiques 😉
Belle synthèse. Au niveau du matériel il y a aussi les hybrides qui sont vraiment très intéressants et permettent d’avoir une qualité assez incroyable tout en voyageant plus léger.
Tu sembles adorer jouer avec les contre-jours, et le résultat est vraiment très sympa. J’adore ce jeu « d’ombres chinoise » avec les silhouettes. J’aimerais vraiment réaliser un court métrage avec ce rendu visuel. Il me manque juste un sujet qui aille avec !
Merci Chris ! En effet, j’aime bien les silhouettes et les contre-jours mais j’aurais tout aussi pu prendre d’autres exemples pour illustrer cet article, il y aurait tant à dire sur le sujet !
A quel modèle de compact penses-tu ? Ce que je reproche principalement à ce type d’appareils, c’est leur petit capteur qui limite la possibilité d’avoir un bon flou en arrière-plan.
Salut Chris,
la question du choix du matériel pour une bonne optimisation du poids est centrale pour moi ! Je suis aussi passée par différentes étapes (7 appareils photo en 7 ans !), passant du reflex à l’hybride avec beaucoup de plaisir. Aujourd’hui nous utilisons des Nex, petit et léger, j’en suis ravie : je peux garder mon appareil autour du coup en randonnée sans être encombrée par la taille ou le poids. Après, tout dépend toujours des besoins personnels et des capacités à utiliser le matériel …
Curieuse de voir la réalisation de ton projet d’ombres chinoises 😉
Encore merci Amandine pour cette invitation ! J’ai eu beaucoup de plaisir à rédiger cet article.
Désolé de ne pas pouvoir t’aider pour la photo de plongée sous-marine, je n’y connais pas grand-chose.
La seule fois où j’ai fait du snorkeling aux îles Gili en Indonésie avec un petit compact Pentax sois disant étanche, il a pris l’eau en 5 min et j’ai pu le jeter 🙂
Salut Pascal, plaisir partagé ! 😉
La photo de plongée est vraiment très spécifique, et le matériel « prévu pour » ne l’est pas toujours :s Je voulais m’acheter peut-être un petit compact passe partout, résistent aux mauvais traitements (pluie, poussière, choc …) et discret : pour toutes ces occasions où j’hésite à sortir le Nex. Mais ceux qui se disent étanches sont souvent juste le temps de le récupérer après l’avoir laissé tombé dans une flaque par mégarde …
Le boitier est généralement une solution efficace (c’est ce que nous avons eu pendant des années), mais ça demande un bon entretien (ce que nous n’avons sans doute pas fait … ) : l’eau s’est directement introduite dans le boitier lorsque nous avons plongé en Sicile. Consolation : l’appareil avait fait son temps … 😉
Bref, je compatis à ta perte ! ^^
Génial ces conseils photos ! Je conserve précieusement ! Néanmoins, j’ai laissé tombé le réflex, car trop fragile, trop lourd et trop encombrant ! Le matériel qui existe sur le marché permet largement de faire de belles photos, même sous l’eau en plongée !
Merci Didier ! En fait, le meilleur appareil est celui que l’on maîtrise et que l’on emmène avec soi 😉
Ha un article qui m’a concerné à cette époque de l’année, l’année dernière avant de partir au japon, il me fallait un appareil, et j’ai eu de la chance, Panasonic m’a proposé un partenariat. Du coup j’ai choisi le lumix G5 qui est un hybride, si j’en parle ça n’est pas pour me la raconter mais pour rejoindre l’idée de l’article et celle de Didier, dont je comprends sa problématique : avoir un appareil qui tient la route et qui soit enmenable partout, et surtout discret car il y a des coins dans le monde où il ne faisait pas bon de se balader avec son appareil autour du coup. Pour ça le constructeur a assuré en équipant son matos par un petit objectif HD à focale fixe, et ça ! C’est bon ! 🙂
le plus difficile en photographie trouver un sujet/thème qui vous passionne ,après la vie est facile
cordialement
Ces photos sont vraiment très belles ! Merci pour ces conseils… mais tu arrives à transporter tout ce matériel en voyage ?
Merci ! Oui, je confirme que j’emporte bien tout ce matos en voyage 🙂
Salut et merci pour ces infos !
J’adhère particulièrement à ton point de vue concernant les enfants, se mettre à leur niveau, le fait de le faire pour la photo nous invite souvent à le faire pour la rencontre, à baisser la tête, gagner en humilité et apprendre d’eux.
Magnifiques sélections de photos en tout cas!
Pour le trépied ne penses-tu pas qu’on peut au final toujours s’en passer? Il y a toujours de quoi caler son matériel (même au fond du désert).
Merci pour le partage, et au plaisir de te lire.
Ticlem
Salut Clement et merci à toi ! C’est vrai que le trépied sera la première chose que je vais enlever si je suis vraiment limité en poids. Je ne le prend d’ailleurs pas toujours avec moi, il reste souvent dans la chambre d’hôtel sauf si je me fais une petite virée nocturne ou si j’ai une idée de photo bien en tête qui nécessite de le prendre (chute d’eau en pause longue par exemple) .
PS : Très belles photos sur ton site également 😉
Très bonne présentation du matériel Pascal ! Et merci pour les belles photos !
Tu as du très bon matos pour la photo et c’est vrai que je n’emmènerai pas non plus mon 70-200 si je suis limité en poids.
Par contre pour un safari en Afrique on est d’accord 😉
Un grand merci à vous deux pour ces conseils de photos de voyage.
Bonsoir,
De très belles photos et je suis fan des photos que tu as prises en Zambie ! 🙂
J’ai un compact et un réflex mais j’ai bien plus de plaisir à prendre des photos avec un réflex : « trimballer » du lourd est un sacrifice que j’accepte de faire. Aimant faire de la photo animalière, j’ai un 100-400 mm qui pèse son poids mais lors d’un safari en Afrique par exemple, je ne regrette pas de l’avoir avec moi !
Merci Nath’ ! C’est vrai que c’est parfois pénible le poids mais c’est le prix à payer si l’on est exigeant. Je m’en vais de ce pas regarder tes photos !
Pour info, je vais publier un de ces quatre d’autres photos prisent en Zambie lors d’un deuxième safari 🙂
Il ne me reste plus qu’à investir dans un grand angle… J’avais résister jusqu’à maintenant, mais il est clair que pour les paysages, c’est vraiment top.
En effet, c’est un bon investissement, ça ouvre de nouvelles perspectives !
Très intéressant. Merci.
J’avais zappé cet article très intéressant de Pascal… j’avoue que moi aussi je trimballe souvent du poids, principalement du fait de mon objectif qui est assez lourd…
Sinon moi j’utilise la plupart du temps mon grand angle pour les monuments ou les endroits où je suis trop prêt… pour les paysages, sauf si j’ai un un sujet avec un très gros premier plan, je trouve qu’on s’éloigne trop du sujet avec un grand angle
Hello Amélie,
c’est vrai que le grand angle n’est pas adapté dans tous les cas pour le paysage. C’est au cas par cas. Mais c’est assez souvent une bonne option à mon avis 🙂
C’est un article très intéressant, j’ai également la passion des voyages et de la photo. D’ailleurs félicitations tes photos sont vraiment superbes !!!
Merci Ameloche, belle passion que tu as là 🙂
Merci pour la découverte du photographe!
Côté photo, après des nuits passées sur des forums à peser le pour et le contre, des compacts nikon, fuji, sony, je suis passée au reflex canon, et j’aurais bien du mal à revenir en arrière!
Je vais de ce pas voir les photos birmanes de Pascal, ça me donnera peut-être quelques idées d’itinéraire en Birmanie qui sait…
Merci Pascal, très bel article avec de bons conseils. Je n’ai toutefois pas trouvé de réponse à la question qui m’a fait lire ton article. Comment avoir l’appareil photo à porté de main lors d’une randonnée ? Si je l’ai en bandoulière autours du cou, il se balade d’avant en arrière, sinon je le laisse dans le sac à dos et toutes les 5 minutes je dois déposer le sac, l’ouvrir, sortir l’appareil, faire les photos et ranger, remettre le sac. Une solution pour ne pas devoir le laisser dans le sac et qu’il ne gêne pas la marche ?
Bonjour Pascal,
De notre côté, nous avons déjà testé plusieurs techniques :
Bonjour Amandine,
Merci pour vos réponses qui m’ont permis savoir qu’il existe des système. Le sac d’appareil photo avec ouverture latérale (j’en ai un) ne convient pas du tout pour ce que je fais. J’ai découvert le système d’attache à la sangle du sac, comme vous me l’avez écrit. Je pense que se serait ce qu’il y a de mieux mais je pense à deux inconvénients. Le premier c’est le poids de l’appareil photo (1,4kg) qui doit à mon avis faire contre-poids et faire pivoter le sac. Le deuxième c’est que l’appareil photo accroché à la sangle du sac doit empêcher le mouvement normal du bras. Je cherchais (et cherche tjrs) un système qui permette de marcher vraiment avec des bâtons en montagne; je fais des marches avec des dénivelés de 1500 à 2000 mètres avec des arrivées aux environs de 3000m d’altitude, puis la descente. Les parcours sont rocheux (en été) et très pentus et je pense que l’attache à la sangle du sac ne convient pas. Pour être sûr il faudrait que je puisse l’essayer.
Dans quelles conditions l’avez-vous essayé ? pour une balade en ville je pense que c’est très pratique mais pour de la randonnée en montagne il me semble que cela ne convient pas.
Encore merci pour votre réponse, vos conseils et vos reportages sur vos voyages.
Bonjour Pascal,
Pour info, je viens de faire l’ascension du Kilimanjaro sans astuce particulière pour le reflex. Je l’avais autour du coup tout le temps doublé du compact Sony RX100 III dans la main ou également autour du coup.
ça ne me dérangeait pas plus que ça. As-tu un modèle beaucoup plus lourd et imposant ?
Bon, il faut dire que je n’utilisais pas de bâtons pour la montée. Mais même a la descente, où je les ai utilisé, j’avais le reflex autour du cou.
Bonjour Pascal
J’ai vu que vous étiez à Zermatt il y a quelques jours; j’y étais il y a deux semaines. J’ai pu (encore) essayer de me balader avec l’appareil photo autours du coup mais cela ne me convient pas; je ne suis peut-être pas fait comme tout le monde; l’appareil ne fait que bouger à gauche et à droite et d’avant en arrière, c’est juste impossible pour moi.
J’ai rencontré sur place une jeune québecquoise avec qui j’ai marché plusieurs heures. Elle avait son appareil photo accroché à la sangle supérieur des bretelles de son sac à dos. Avec ce système le sac n’est pas déséquilibré à gauche ou à droite comme avec une fixation sur bretelle. Elle me l’a confirmé.
Reste que je ne trouve pas ce système sur internet!
PS: je n’ai pas un gros appareil photo; Canon 70D avec 18-135 = 1.4kg
Bonjour Pascal,
en effet, j’étais à Zermatt mais je n’avais pas le reflex à moi, juste mon smartphone. C’est plus léger 🙂
Il existe sinon de très bonnes solutions d’attaches à la bretelle du sac à dos.