close
Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

C’est connu, le voyage est plein de vertus : il forme la jeunesse, a des bienfaits sur le couple et possède un lien évident avec le développement personnel. Certains voyageurs semblent même aller jusqu’à établir une liste d’objectifs à remplir grâce au voyage :

Si tous ces objectifs sont sans doute atteignables (en tout cas pris isolément), les accomplir ne va pourtant pas de soi ! Car non, voyager ne résout pas tous les problèmes…

Voyage et bonnes résolutions

Partir en voyage fait parfois acte de bonne résolution.

Tout quitter : le stress, les mauvaises habitudes, les relations malsaines, le travail frustrant, la météo déprimante…

Et recommencer à zéro : un esprit sain dans un corps sain, l’aventure, la découverte…

Mais à l’image des résolutions de Nouvel An, qui partent toujours d’un bon sentiment, ces promesses passent rarement de la théorie à la pratique.

Pourquoi ?

Objectif mal défini. Pas d’idées pratiques pour l’atteindre. Manque de volonté. Peur du changement. Trop d’objectifs en même temps. Objectifs incompatibles…

Les raisons peuvent être nombreuses (et cumulables !). Ainsi, comme de passer du 31 décembre au 1er janvier ne change pas fondamentalement notre vie, partir en voyage ne suffit pas pour réaliser toutes les bonnes résolutions du monde !

Voyage, développement personnel
Voyager : tout quitter et partir à l’aventure ?

Voyage et changement volontaire : un duo gagnant

Pourtant, oui, voyage et développement personnel peuvent faire la paire. Le voyage (surtout le voyage indépendant au long cours) amène naturellement le voyageur à se remettre en question. À changer son angle d’approche concernant ses problèmes personnels. À relativiser et revoir ses priorités.

Voyager peut changer la vie. Donner envie de prendre un autre cap professionnel et/ou personnel. Poursuivre d’autres objectifs. Se réaliser sur une autre voie.

Si certains changements peuvent être vus comme des objectifs « objectifs » (identifiables, quantifiables), que l’on peut anticiper avant le départ ; d’autres (la majorité ?) au contraire, surprennent et touchent le voyageur d’une façon très personnelle, complètement subjective, à la limite du nommable.

Réaliser ses objectifs en voyage : deux ingrédients indispensables

Pour que voyage rime avec développement (tant pour les changements objectifs que subjectifs), deux ingrédients sont nécessaires.

  1. La détermination

    Pour les changements objectifs, volonté et organisation sont ici les maîtres mots. Le voyageur doit se fixer un but concret (le plus objectif et mesurable possible), avec des étapes intermédiaires.

    Tel un marathon, l’objectif à atteindre est une course sur la longueur. Ainsi, pour y parvenir, mieux vaut diviser le parcours en étapes intermédiaires claires (sous-objectifs), avec le chemin à prendre pour arriver d’un sous-objectif au suivant.

    Voyage, développement personnel
    Voyager et réaliser ses objectifs : marathon ou course d’obstacles ?

    Par exemple, si une personne désire perdre du poids, plutôt que de vouloir perdre 10 kg en une seule fois, elle divisera le poids à perdre sur la longueur, visant par exemple une perte de 1 kg par semaine.

    Pour le développement personnel, même si cela semble moins concret que la perte de poids, c’est exactement le même principe. Vouloir « développer sa confiance en soi » est un objectif vaste et flou. C’est au voyageur de le clarifier : concrètement, qu’est-ce que cela signifie pour lui ?

    Aller davantage vers les autres ? Oser dire ce qu’il pense sans détour ? Se lancer dans une activité qui lui fait peur ?…

    En fonction de cette définition personnelle de la confiance en soi, il sera en mesure de développer des jalons intermédiaires. Par exemple, une fois par jour, adresser la parole à un inconnu, ne fût-ce que pour demander l’heure ou son chemin. Il ne faut pas hésiter à commencer petit, pour se sentir à l’aise à chaque étape de ce marathon.

    Pour ce genre de changements, inutile également de s’attaquer à tous les problèmes de front. Par exemple, le voyageur qui déciderait d’arrêter de fumer ne serait pas dans les meilleures dispositions pour, en même temps, faire un travail personnel ET perdre du poids ET etc.

    Il est donc plus porteur de limiter ses objectifs, pour qu’ils ne se fassent pas mutuellement obstacle, et, surtout, pour ne pas se décourager.

  2. La disponibilité

    Pour les changements subjectifs, l’ingrédient secret est avant tout une question d’état d’esprit. Le voyageur doit pouvoir accepter de se sentir déstabilisé ou surpris. Posséder une mentalité témoignant d’une belle ouverture au monde… et à soi-même. Ce qui est sans doute la partie la plus difficile !

    Accepter de lâcher prise, de ne pas tout maîtriser.

    Cela peut se témoigner de mille et une manières : accepter de ne pas « tout voir ou tout faire », de faire des erreurs, de ne pas tout prévoir et organiser dans les moindres détails… Laisser de la place à l’inconnu.

    Un des grands malheurs de la vie moderne, c’est le manque d’imprévu, l’absence d’aventures. (Théophile Gautier)

    Voyage, développement personnel
    En voyage, prendre du temps pour contempler et penser…

    Ici aussi, cela peut se travailler, en commençant d’abord avec des sous-objectifs plus concrets. Par exemple, en lâchant son guide de voyage le temps d’une journée, pour choisir où manger par soi-même, au hasard de ses déambulations dans les rues.

    Cet état d’esprit peut ainsi se témoigner par des actes concrets qui, peu à peu, induiront une autre mentalité.

    Une autre manière d’être au monde.

    Cette ouverture et cette tranquillité d’esprit permettront alors au voyageur de s’écouter davantage.

    En étant ainsi plus en phase avec lui-même, le voyageur sera ouvert aux « changements subjectifs » : des changements personnels qu’il n’avait pas prévu. Auquel il n’avait même peut-être jamais pensé. Sans doute ne sera-t-il pas capable, à son retour, de dire exactement ce qui a changé en lui. Mais il ne se sentira plus tout à fait le même, heureux de cette métamorphose.

5 objectifs de changement en voyage et comment y parvenir

Dans la seconde partie de cet article, je vous détaillerai 5 objectifs courants que visent les voyageurs, ainsi que des pistes pour les réaliser et éviter leurs pièges.

Voyager et se développer : le projet d’une vie

Le voyage permet de grandir, se développer, débloquer certaines peurs, comprendre certains chapitres de son histoire et accepter des aspects de sa personnalité… Mais ce travail ne va pas de soi. Il demande, dans certains cas, une grande force de volonté. Dans d’autres, une certaine attitude psychique. Et, le plus souvent, un savant mélange des deux. Ainsi que du temps. Beaucoup de temps.

Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. (Marcel Proust)

Mais, surtout, ce développement ne se limite pas au voyage : c’est le chemin d’une vie ! Le processus de développement personnel, s’il peut sembler s’accélérer sur les routes, n’est pas à remettre au point mort une fois de retour à la vie sédentaire.

C’est une belle et longue route qui nous attend pour être la personne que nous souhaitons devenir…

Voyage, développement personnel
Voyage et développement personnel : un beau duo…

Et vous, vous avez des expériences personnelles ou des conseils à partager ? Des points que vous voudriez voir abordés dans le deuxième volet de cet article ? N’hésitez pas à les partager dans les commentaires !

Crédit photos : Kenny Louie

Une note pour cet article ?
 0 avis (0/5)

19 réponses à “Non, voyager ne résout pas tous les problèmes ! (1/2)”

  1. Bien vrai cet article !!! Car non tout ne se passe pas comme dans un livre de Paulo Coelho… On pourrait aussi mentionner les voyageurs qui fuient vainement leurs problèmes (manque de confiance en soit, déprime, etc., etc.), espérant les semer sur le bord de la route… Avant d’être rattrapés par ceux-ci avant même la fin du « jet-lag ». Comme vous le dîtes, une seule recette à domicile comme en voyage : la VO-LON-TÉ ! Mention spéciale pour les photos (bien rigolotes !!) qui illustrent à merveille l’article, super idée !!! Vivement la suite 😉

    • Merci Seb pour ton retour !

      Hé oui, malheureusement (ou heureusement ?!), tous les voyages ne ressemblent pas à un roman de Paulo Coelho (j’aime beaucoup l’image ^^) : il y a certaines conditions (comme les deux ingrédients dont je parle) qui doivent être au rendez-vous pour que « la sauce prenne ».

      Et puis, si tous les voyages étaient « exceptionnels », ils perdraient justement leur nature d’exception, non ? 😉

      La fuite des problèmes n’est qu’un leurre : on les emporte avec soi ou l’on remet la confrontation à plus tard. Le temps et la distance ne sont pas des remèdes en soi. J’en parlerai un peu plus dans le deuxième volet de cet article…

      Ah ah, ravie que les photos t’aient amusé ! C’est au tout dernier moment que nous avons décidé de remplacer des photos personnelles sur les routes par une touche plus humoristique, pour alléger un peu le tout 😉

  2. J’aime ce genre d’article !

    Expérience perso. J’ai, a une certaine époque, voyagé pour « fuir », fuir ce rythme métro-boulot-dodo, la routine, le stress, etc. Bref, je visais, en voyageant à ralentir le rythme, redonner une place de choix à la spontanéité, prendre le temps de déguster les petits moments de la vie… des objectifs plutôt « subjectifs », quoi 😉

    Après un moment, je me suis dit que bien que le voyage puisse être un excellent propulseur pour accomplir ces choses, il était primordial que je puisse partir sans ne rien « fuir ». J’ai donc décidé de ne pas partir cette année-là et de travailler sur ma vie. Accorder une plus grande place à la spontanéité, prendre mieux le temps de déguster les petits moments de la vie, vivre plus simplement, diminuer les besoins matériels et financiers, ralentir le rythme, m’écouter, etc. Cela a passé par un changement de carrière, par des changements de perspectives et un gros travail sur moi. Le voyage suivant n’a fait que confirmer que j’avais bien réussi à atteindre mes objectifs (c’est pas encore parfait, mais toujours en amélioration) quand ma vie en voyage et ma vie « pas en voyage » se sont mises à se ressembler (au niveau du rythme, des besoins, etc.).

    Là où j’ai utilisé concrètement le voyage comme propulseur, ça a été pour des objectifs plus quantifiables. Avant un départ pour 11 mois de voyage, j’ai fumé ma dernière cigarette (ça fait 5 ans et demi !) avant de prendre l’avion. Alors que je fêtais mon anniversaire (25 ans… ça fait déjà un bout) à l’étranger, j’en ai profité pour essayer quelque chose qui me faisait peur et de passer par-dessus. L’émerveillement de l’ailleurs aidant, je me suis beaucoup plus facilement laissé aller. Habiter en Australie a été une excellente façon pour moi de combattre mon arachnophobie débilitante.

    Faire de l’autostop en Europe, une bonne façon d’augmenter ma facilité à aller vers les autres. Voyager avec peu, sans profiter des autres, une bonne façon d’apprendre à apprécier la simplicité… dans ces cas-là, le voyage a été une force aidante, mais ces choses-là, je les travaillais déjà avant de partir et je continue toujours de les travailler une fois de retour.

    Ah, moi et mes trop longs commentaires 😛

    Bonne journée mes chers ! Bien hâte de lire la suite !

    • Merci Bianca pour ton message, c’est toujours un plaisir de te lire !

      Voyager pour fuir : aucune honte à avoir, car tout le monde évolue, dans sa manière d’être, de chercher des solutions et résoudre un souci. Parfois, la fuite n’est pas toujours consciente. C’est après-coup que l’on réalise…

      Ta décision de retarder ton voyage pour « partir pour les bonnes raisons » est vraiment louable. Une attitude très saine et une décision qui n’a pas dû être facile à prendre.

      Atteindre un objectif de développement personnel est, à mon sens, impossible ! Comme tu l’insinues, les objectifs sont des caps à suivre, des idéaux desquels on tente de s’approcher.
      L’homme, jusqu’à son dernier souffle, sera toujours en marche et en évolution…

      En tout cas merci pour tes partages d’expérience : je les trouve très inspirants !
      À dans une semaine pour la suite 😉

    • Salut Bianca, j’aimerai en discuter avec toi, car je vis la même chose actuellement, au point de vouloir aussi remettre en question ma carrière. Pourrais-tu me donner ton adresse mail ? Merci beaucoup !

  3. Je pense qu’il y a fuir son quotidien, comme le rythme de boulot, le stress, le travail, les mentalités, etc. Donc si c’est pour trouver un mode de vie différent pour s’expatrier pourquoi pas.
    Mais souvent, la plupart des gens veulent se fuir eux-mêmes et là c’est le drame. Car si on n’a pas résolu ses soucis, on les emmènera toujours.
    Tas bien fait de préciser ce détail, car il y en a un peu trop qui pensent que le voyage règlera leur problème.
    C’est bien de le préciser. Et c’est aussi ce que j’ai souligné dans mon dernier article, malheureusement j’ai pu constater qu’une blogueuse ou deux ont laissé leur bon esprit d’interprétation en voyage.
    Anyway good job !

    • Fuir un quotidien difficile à supporter, se fuir soi-même et la personne que l’on devient dans une vie que ne nous correspond pas… Des solutions qui sont souvent prises sans mesurer les conséquences ni l’impact réel de tels choix.

      Le temps et la distance ne résolvent rien.
      La douleur ne s’efface pas avec les kilomètres. Les doutes ne s’éclaircissent pas avec la hauteur de l’avion. Le stress ne disparait pas durablement si l’on est amené à se confronter, une fois de retour, au même environnement et aux mêmes problèmes sans avoir changé (ni soi, ni le monde)…

      Je suis contente que tu sois venu poster un commentaire pour cet article Jordane, car je sais que la thématique du voyage et développement personnel te parle beaucoup. Ravie de voir que nous sommes sur la même longueur d’onde. 🙂

  4. Le fameux syndrome Coelho/Gounelle/Redfield et j’en passe.

    Tu pars pour un voyage initiatique et ton nouvel environnement te transforme. Ce qui était difficile devient facile et enfin, tu deviens celui que tu aurais toujours voulu être.

    Bon, Coelho a, en quelque sorte, critiqué cette idée dans l’Alchimiste. Le héros découvre que le trésor était à la case départ.

    Je pense que le fait de croire qu’un différent emplacement géographique nous changera est une procrastination géographique. Croire que demain on changera ou croire qu’on changera à Bali, pour moi c’est la même.

    Merci pour ton article très pertinent, j’ai vraiment beaucoup apprécié !

    • Merci Christopher pour ton commentaire, ravie que tu aies trouvé cet article pertinent et que tu l’aies apprécié.

      Je pense que le voyage peut nous changer (en partie du moins !), nous aider à être plus connecté avec nous même… quitte à nous rendre compte, à l’image du personnage de Coelho, que notre trésor personnel/voie à suivre… était en bas de chez nous.

      Voyager est très souvent un processus délimité dans le temps : peu de personnes se lancent pour un voyage à réelle durée indéterminée, sans avoir de retour ni de point de base (même si je connais quelques belles exceptions qui confirment la règle). Ce processus du voyage peut permettre de « souffler » de son quotidien, faire une coupure nécessaire pour pouvoir « endurer » à nouveau, à son retour, sa dure réalité sédentaire.

      Mais le voyage peut aussi permettre d’avoir un autre regard sur soi, ses questions existentielles et notre manière d’y répondre… Et le voyage ne devient plus une manière de « supporter » son quotidien une fois de retour, mais de le choisir et de l’apprécier (quitte, avant cela, à le changer).

      J’aime me dire que le voyage peut être une très belle expérience, source de rencontres déterminantes et réflexions décisives…

      Mais il ne faut pas oublier que cela reste une « possibilité » : pas une assurance et encore moins une obligation ! 🙂

  5. Comme toujours une réflexion intéressante sur le voyage. Et pareil j’adore les photos ! 🙂
    Par contre, je me demande s’il faut forcément se fixer des objectifs en voyage ? Je n’ai jamais fait de voyage au long cours, mais quand je pars en voyage justement j’aime bien me laisser vivre, lâcher prise plutôt que de me fixer des objectifs (les objectifs j’en ai toute l’année en entreprise…) et profiter de cette liberté sans trop me poser de questions. J’ai tort ?

    • Salut Nath, merci pour ton message, c’est toujours un plaisir de te lire !

      Je ne pense pas que l’on puisse « se tromper » en développement personnel : il y a ce qui nous correspond… et le reste, qui peut être vrai pour d’autres, mais pas forcément pour soi.

      Je te rejoins tout à fait, et c’est d’ailleurs ce que je voulais un peu « dénoncer » avec cet article : les « check-lists » de voyageurs niveau développement personnel. Je n’y avais jamais pensé avant, mais je me suis beaucoup posé de questions sur ce sujet dans ce voyage en Amérique latine que nous sommes en train de faire. Je vois beaucoup de gens, dans leurs préparatifs de voyage, se réjouir des bienfaits qu’ils présupposent qu’ils auront « automatiquement » une fois partis : perdre du poids prendre confiance…

      Et pourtant, tout cela ne va pas (toujours/systématiquement/entièrement) de soi. Cela dépend pour beaucoup du voyageur (de son état d’esprit), du style de voyage, des hasards sur les routes, des rencontres…

      Et oui, je pense comme toi que ce n’est pas « nécessaire » de se fixer des objectifs en voyage. Pas nécessaire non plus d’y penser beaucoup avant/pendant/après : certains changements se font presque à notre insu, sans pouvoir être nommés.

      Personnellement, je ne me fixe pas d’objectifs de développement personnel pour mes voyages… Mais j’ai en tête, de manière floue, un idéal qui me sert de cap : la personne que j’aimerais devenir. Et je m’amuse parfois, de me voir dépasser certaines de mes limites personnelles, un sourire aux lèvres : je sais que j’avance, petit à petit… Ce ne sont pas non plus clairement des objectifs que je peux entièrement rationaliser ou expliquer. C’est une image, sans doute inatteignable, mais une jolie façon de me rappeler que je peux, chaque jour, tenter d’être celle que je souhaite être 🙂

  6. Bonjour Amandine,
    Par moment, il ne faut pas grand-chose en Voyage pour remonter une petite pente de moral en baisse. Un simple petit SMS. Je viens de lire l’article « Le Voyage ne résout pas tout », comme d’accepter de « lâcher prise »… pour devenir plus légère, plus aérée, plus transparente, plus chamane… plus tout ce que l’on veut bien… C’est Une volonté d’Amour et de grandeur.

    Le souci, c’est que Nous sommes le Voyage, le Grand Voyage. Pourrons-Nous atteindre l’inaccessible « Étoile » ? Celle qui Nous fait vivre, avancer, rêver, que Nous cherchons, ressentons presque de façon palpable. Nous désirons Nous affranchir de façon agréable de nôtre pesanteur « culturelle » à travers monts et vallées, Voyages, Aventures, expériences, Inconnu, cultures, tribus, esprits, expériences… Des grandes questions, interrogations de ce Monde… de Nous-mêmes en fin de compte !
    Mais l’inaccessible Étoile si proche, si palpable… nous fait toujours avancer davantage, nos doigts prêts à la toucher… Elle, s’éloigne et nous attire encore davantage.
    En Voyage ou dans La Vie… c’est vrai de nombreux chemins s’offrent à Nous ! Disons-Nous chamane… choisissons celui qui est éclairé, celui que l’on ressent avec le Cœur comme nous parleraient les Sorciers Yaqui du Mexique.
    Non, le Voyage ne résout pas Tout, mais quelle chance avons-Nous. Bon Voyage 🙂

    • Merci Gérard pour ce beau message, comme toujours 🙂

      Le Voyage, la Vie, l’Être humain… des dimensions qui se complètent et se croisent, s’interprètent et se mélangent…

      Le lâcher-prise est une compétence humaine parfois bien difficile à apprendre, et qui se cultive tout au long de la vie. Comme on ne décide pas d’être courageux une fois pour toutes, mais au quotidien dans chacun de nos choix, le lâcher-prise est une promesse personnelle à renouveler quotidiennement.

      Je voulais nuancer le mythe « du voyage guéri/résous… tous les problèmes ». La réalité est plus complexe que ce que ce mythe laisse imaginer.
      Mais pour autant, bien sûr, nous avons de la chance de voyager ; et de nous permettre de le faire. Chance et choix tout à la fois.

      • Bonjour Amandine,
        Un simple rectificatif, j’y tiens!
        Non le Voyage n’est pas Une chance……….c’est avant tout Un choix.
        Lorsque l’on me disait « Gér@rd, tu en as de la chance » de Voyager, je répondais
        – Non, Nous avons tous la même chance, c’est Un choix et Une volonté, qui ne s’improvisent pas « C’est en Soi ».
        Le Voyage est Un choix,
        Avant d’être Une chance,
        Le choix des mots,
        Le sens et la place des mots.
        Voilà,
        La curiosité, s’enrichir, aller voir ce qu’il y a au bout de l’horizon ou après les Dunes…….jamais fatigué………savoir, connaître, au bout de Nous-mêmes également sans doute………dans nos ressentis, émotions………….La Terre est ronde…..si Nous marchons et suivons l’équateur en déviant lentement d’un « degré »……….c’est Un Voyage sans fin…… « Comme le nom de cette visse magique » 🙂 « Dans le cas contraire ? »……..si Nous suivons cette ligne imaginaire de façon bien rectiligne sans le moindre écart………Alors, alors, si l’on se retourne Un jour ? après bien des heures, des jours, des mois, des Années………et bien l’on risque de se voir arriver avec notre sac à dos, et se dire « Je suis arrivé »e » au même point » sans me perdre ? Un peu changé »e », vieilli »e » « Oui » mais plus tout à fait le même. Enrichi »e », grandi »e » regardes-Toi dans les yeux, écoute ton Cœur…….! Et, si tu te dis « c’est la fin d’un cycle, d’Un Tour du Monde »……..et bien repars, continue simplement…….Ta Vie, en déviant d’un degré tous les « je ne sais combien de km » ? :-)Un voyage sans fin au bout de Soi-même……….sans avoir peur de se retourner 🙂
        Bon tout ce que vous voulez, à Toi et François

      • Comme je te rejoins Gérard : le voyage est un choix et non une chance !

        Enfin… j’aime préciser qu’il y a quand même une part de chance : la chance de pouvoir faire ce choix ! En étant née en Europe dans une famille « moyenne », j’ai sûrement d’autres possibilités de choix de vie qu’une personne née dans une famille « moyenne » dans un « pays en voie de développement »…

        Beaucoup de personnes pensent que j’ai une vie aisée, une famille riche… Et pourtant, la vérité est toute autre. J’aime échanger avec des personnes qui, comme moi, ont fait le choix de réaliser leurs rêves, de prendre leur vie en main et de se réaliser au travers différents projets, inventant leur voie… Cela permet de vivre 1000 vies en une (voire plus encore !)…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *