Préparer un voyage dans une contrée lointaine, dont on connait très peu de l’histoire et de la culture et où tout nous semble étranger, n’est pas une mince affaire. Voici mes conseils et les informations pratiques pour partir en voyage au Cambodge.
Visa et documents
Un visa est nécessaire pour entrer sur le territoire cambodgien (ainsi qu’un passeport valable plus de 6 mois après la date de retour). Vous pouvez l’acheter à la frontière ou commander votre « e-visa » par internet (formulaire et paiement en ligne, réception du visa par courriel).
Valable 30 jours, son prix varie selon que le visa est fait sur place, à l’ambassade ou par internet (20$ + 5$ de charges par Internet).
Depuis 2012, il existe également un accord entre la Thaïlande et la Cambodge, permettant de n’avoir qu’un seul visa pour voyager (pendant 30 jours) dans ces deux pays.
Langue et culture
En voyage dans un pays étranger, il est toujours de bon ton de pouvoir adresser la parole aux locaux dans leur langue. Ainsi, mieux vaut mémoriser les mots de vocabulaire khmer de base avant le départ, pour commencer sur de bonnes bases :
- bonjour : sousdaï (c’est la version la plus familière et surtout la plus facile à prononcer !)
- au revoir : li hao (également la version la plus simple à prononcer)
- merci : okoun
- s’il vous plait : sohm
- oui : baatt (si on est un homme) – jaa (si on est une femme)
- non : oté (ici peu importe le sexe – logique ?)
- 1, 2, 3, 4, 5, 6 … : mouoï, pi, baï, bouan, bram, bram mouoï (6 = 5+1) …
L’histoire de ce pays est très riche, avec un glorieux passé du temps d’Angkor et une histoire encore douloureuse avec les Khmers Rouges. Bien sûr, il est possible de découvrir culture et histoire du pays une fois sur place (visite guidée, musées, …), mais se renseigner avant permet de se mettre dans une dynamique de curiosité envers un pays, une culture et un peuple et de nouer plus facilement avec la culture locale à son arrivée.
Argent et budget
Deux monnaies circulent conjointement au Cambodge : le dollar américain et le riel, 1 USD équivalent à 4.000 riels.
Le riel est en quelque sorte la petite monnaie du dollar. Le plus petit billet que nous avons vu est le billet de 100 riels. Les billets en riel sont très épais et prennent rapidement beaucoup de place dans le portefeuille : de quoi se sentir millionnaire avec trois sous !
Il n’est pas nécessaire de se munir de monnaie locale avant son arrivée, ni même de dollars : il est facile de retirer des dollars à son arrivée (il y a des distributeurs à l’aéroport et partout dans les grandes villes), et dès qu’on vous rendra la monnaie vous croulerez sous les petits billets de riel.
- Seul désavantage : les distributeurs qui servent des billets énormes (100$), surtout pour le pays, et donc difficiles à écouler.
- Conseil pratique : à la banque canadienne, il n’y a pas de frais de retrait.
Budget logement
Le logement économique revient à moins de 10$ la nuit, le moyen entre 15-20$ et si vous voulez pousser la porte d’un hôtel luxueux, vous trouverez des chambres à tous les prix (j’ai vu à Siem Reap un hôtel avec comme prix d’entrée plus de 800$ la nuit !).
Il n’est pas nécessaire de réserver son logement, hormis peut-être à Siem Reap en période touristique, où vous tournerez un peu avant de trouver (mais on trouve toujours).
Budget nourriture
Vous pouvez manger dans la rue pour 1-2$ (et même moins), et dans les restaurants typiques pour 2-4$.
Dans les lieux touristiques, la moindre petite bouteille d’eau coûtera minimum 1$, là où vous auriez payé entre 1.500 et 2.000 riels pour une grande bouteille d’eau.
Négociation
Le logement comme la nourriture se négocient, plus difficilement pendant la saison haute et moins facilement que lors de nos voyages en Amérique du Sud.
Le Cambodgien vit au jour le jour, sans lendemain : que lui importe de savoir que sa chambre sera louée pour plusieurs jours, ce qui l’intéresse c’est le prix qu’il en tirera aujourd’hui. Les Cambodgiens faisant systématiquement exception à la règle étant les chauffeurs de tuk-tuk, qui ne laissent leurs passagers partir qu’après s’être assuré de les revoir le lendemain.
Logement
Les chambres proposées sont généralement de 2 catégories : avec ou sans airco (compter généralement le prix est doublé pour l’airco), et parfois la catégorie airco comprend l’option eau chaude (qui ne l’est pas toujours réellement !).
Nous avons été surpris de constater que les matelas au Cambodge, quel que soit le niveau des hôtels fréquentés, sont très durs : cela change de nos lits moelleux occidentaux !
Souvent, la salle de bain est équipée d’une toilette avec le jet d’eau et du papier toilette, ainsi que d’un évier et d’une douche. La douche est rarement séparée du reste, l’eau s’écoulant directement sur le sol de la pièce. Souvent, le pommeau de douche est fixé près de la cuvette … voire au-dessus. Bon sens et logique s’abstenir !
Et si vous pensez que votre évier fuit, ne vous inquiétez pas : c’est normal. Souvent l’évier est présenté classiquement comme chez nous, mais il n’est pas relié à une tuyauterie : tout s’écoule au final sur le sol (comme pour la douche).
Bus et transports
Voyager en bus est l’option la plus courante pour parcourir de longues distances, des variantes étant le minibus/minivan ou le taxi privé.
Il est également possible de prendre un vol interne entre Phnom Penh et Siem Reap.
Le bus versus le minivan
Les routes au Cambodge, malgré de récent travaux sur les grands axes, sont en piteux état, rendant certains trajets pénibles et allongeant les temps de trajet : par moment, le chauffeur du véhicule préfère rouler sur le contrebas de la route, sur la terre poussiéreuse, que sur ce qu’il reste de route !
Attention au bus que vous choisissez : au-delà de l’aspect esthétique, du confort, … le prix du ticket a souvent une corrélation étroite avec le temps de trajet. Ne croyez jamais les temps indiqués : notre premier bus, un des moins chers, a mis 6h pour rallier Kompong Thom depuis Phnom Penh, alors que c’étaient 6h annoncées pour Siem Reap, le double de la distance… Le tout avec des sièges en décomposition, une chaleur insoutenable, pas d’air qui circule… Bref, je ne recommande pas !
Les bus, même les plus luxueux, restent toujours plus lents que les minivans.
Attention aux minivans également : il y a les camionnettes blanches et les camionnettes grises/bleues/vertes, les premières bénéficiant de tickets et de sièges numérotés, et les secondes pas ! La différence est énorme, nous avons testé les deux :
- dans la première nous avons fait la route à 15 passagers (+3 enfants en bas)
- dans la seconde à 22 plus un chargement nécessitant de rouler coffre ouvert (la musique volume à fond en bonus !).
Quelque soit le minivan choisi, ils ont l’habitude de faire des arrêts pour manger à des heures improbables : à 9h, à 10h … sans que l’on sache s’il s’agit d’un arrêt pipi express ou d’une pause pour manger le repas de midi.
Autre remarque : les Cambodgiens mangent tout le temps sur les routes ! A chaque arrêt, ils se procurent un nombre inconcevable d’encas, très souvent le riz dans du bambou et des oeufs durs, qu’ils mangent tout le long sans discontinuer. Et dès le départ, des petits sacs en plastique sont distribués aux parents accompagnés d’enfants : c’est un sac à vomis. A chaque trajet nous avons eu droit à la scène. Pas étonnant, ces enfants sont gavés tout le trajet !
Moto-dop et tuk-tuk
Pour les courtes distances, la moto-dop et le tuk-tuk sont les moyens les plus pratiques de se déplacer.
- moto-dop : chauffeur de moto qui vous emmène derrière lui (sans casque) ;
- tuk-tuk : remorques à moto équipées d’un toit et de deux banquettes. C’est plus confortable que la moto-dop, mais plus cher et moins rapide également.
Si vous êtes seul (ou à deux sans trop d’affaires), privilégier la moto-dop, qui vous reviendra généralement à la moitié du prix d’une course en tuk-tuk.
Voyager en vélo au Cambodge
Les routes, bien que relativement neuves, ne sont pas toujours en bon état (euphémisme !) et sont souvent des routes de terre, fréquentées par tout ce qui roule sur terre, soulevant des nuages de poussière qui recouvrent tout : gare aux yeux.
7 conseils pour rouler au vélo au Cambodge
- Procurez-vous des masques comme portent les locaux, pour ne pas manger trop de poussières, cela ne coûte vraiment rien.
- Attention au klaxon : les Cambodgiens klaxonnent tout le temps, pour signaler leur présence, signaler qu’un véhicule gêne, prévenir d’un dépassement … et parfois sans raison apparente ! Au son de l’avertisseur sonore, cyclistes, moto et tuk-tuk plongent dans les bas-côtés de la route. Ne vous sentez pas obligés de faire de même, ils vous dépasseront bien de toute façon, pas de danger.
- Gare aux coups de soleil : badigeonnez-vous de crème solaire, sans oublier les épaules, les poignets et la zone autour des genoux.
- Gare aux coups de chaleur et aux insolations: chapeau obligatoire ! Préférez le chapeau à la casquette, plus couvrant.
- Hydratez-vous bien : ayez toujours une bouteille d’eau avec vous. La plupart des vélos de location sont fournis avec un panier à l’avant, pratique pour y glisser le nécessaire pour votre balade, comme une grande bouteille d’eau.
- Faites des pauses à l’ombre, prenez une boisson fraîche et rafraîchissez-vous la tête et la nuque, avant de sentir les premiers signes de coup de chaleur !
- Evitez de rouler aux heures chaudes (12-14h).
Courant, prises et électricité
Il n’y a jamais de prise terre et les prises sont compatibles aussi bien avec les prises USA qu’avec celles d’Europe. Le courant est du 220V.
Dans certains logements décentrés, l’électricité n’est disponible qu’en soirée. Le WiFi est souvent proposé dans les logements, mais parfois qu’à l’accueil.
Santé, hygiène et moustiques
Boire et manger
Pas de précautions particulières : faire preuve de bon sens, éviter tout ce qui est cru comme les salades.
Petite remarque néanmoins concernant les bouteilles d’eau locales : bien que l’eau soit totalement sûre, elle est très différente, tant au niveau du goût que de sa consistance, de celle que l’on boit en Europe. Ces eaux sont « vides » de tout élément nutritionnel (sels minéraux …) et n’apportent donc rien au corps. Sur le long terme, mieux vaut veiller à ne pas tomber en carence, par exemple en ajoutant à son alimentation des compléments alimentaires.
Les glaçons
La règle du voyageur veut que l’on évite les glaçons comme la peste. Et bien pas forcément ! Au Cambodge, les glaçons industriels sont facilement reconnaissables : ils sont troués au centre. L’eau utilisée pour les fabriquer est sans risque.
Quant aux autres glaçons, ils proviennent le plus souvent de « pains de glace », découpés artisanalement à la scie : le glaçon de base est pur, mais les méthodes « post-production » (matériel utilisé et environnement) laissent à désirer : à éviter aux débuts de voyage et à prendre avec parcimonie par la suite, selon la confiance que vous portez à votre estomac !)
Les toilettes
Les toilettes à la khmère sont … différentes ! Une cuvette tout comme nous, mais pas de papier et une douchette …
Néanmoins, dans les lieux touristiques (musées, hôtels, restaurants …) les toilettes sont propres et accompagnées de papier pour satisfaire les habitudes occidentales.
Dans les petits villages et chez les habitants, c’est plus rustique, la toilette prenant des airs de toilette « à la turque » (toujours sans papier) et s’accompagnant d’un grand bac d’eau avec une petite bassine, pour puiser l’eau et rincer.
Comme pour toutes les destinations voyage, un bon atout du voyageur, à avoir toujours dans son sac : du papier toilette !
Les pharmacies
La plupart des pharmacies sont plus des magasins qu’autre chose, proposant des beaux rayons directement accessible aux clients, remplis de crèmes et produit typiquement occidentaux. Pour trouver une « vraie pharmacie », avec un personnel compétent capable de répondre à vos questions et vous conseiller en cas de petite maladie sur les routes, il y a une bonne manière de différencier les « vraies pharmacies » des autres : les pharmaciens comprennent le français, langue apprise durant leur formation.
Comme pour tous les pays en voyage, utilisez plutôt le nom de la molécule que le nom commercial du médicament.
Les soins de santé et les cliniques
Chaque grande ville possède (au moins) une petite clinique, nous avons pu tester à Sen Monorom avec François. Le service y est globalement assez bon, et apparemment nous n’avons payé que pour les médicaments, pas pour les prestations, prises de sang et autre.
Les moustiques
La concentration de moustiques dépend de la région et plus encore de la saison, avec la même règle que partout ailleurs : peu de moustiques dans les grandes villes, beaucoup dans les régions humides.
Ainsi à la saison sèche à Phnom Penh, il était quasiment inutile se protéger des moustiques tant il y en avait peu. Par contre, ailleurs, que ce soit à Siem Reap, Kompong Thom, Kratie ou Sen Monorom : dès la tombée de la nuit, les moustiques se révèlent voraces … et dangereux. Car ce n’est qu’au crépuscule qu’apparaît le moustique tigre, vecteur de maladie.
Prévoyez quelque chose de long pour vous couvrir en soirée, non pas à cause de la température mais bien des moustiques, ainsi que du répulsif. Pour plus de conseils concernant les moustiques, je vous renvoie vers le dossier spécial moustiques en 3 parties : les moustiques – généralités, prévention (répulsifs) et remèdes (que faire et ne pas faire en cas de piqûre).
Les vaccins
Certains vaccins sont conseillés (pas d’obligatoires pour le Cambodge, mais bien pour voyager dans d’autres pays d’Asie) : renseignez-vous avant sur les vaccins à faire, selon les régions visitées et votre mode de voyage. Pensez à vous y prendre suffisamment tôt.
Ainsi, les vaccins à envisager sont :
- l’hépatite A et la schistosomiase (prévention impérative)
- la fièvre jaune, la fièvre typhoïde et l’encéphalite japonaise (prévention selon région, période, circonstances).
Climat et météo
La période la plus agréable au niveau climat se situe entre novembre et février (saison sèche), mais c’est aussi (évidemment) la plus prisée par les touristes ; hors de cette saison haute, la pression touristique est moindre, mais il faut plus chaud et plus humide.
Nous sommes partis au Cambodge en février/mars. Les températures n’ont fait que grimper, passant de 31° à 36° à la fin de notre séjour. La chaleur est moite et le soleil est lourd : difficile de s’habituer à ce climat (et les mois suivant sont encore plus étouffants !).
Au delà des informations pratiques : avant de partir au Cambodge il faut …
Avant de partir au Cambodge, il faut surtout savoir que l’on va arriver dans un pays très différent culturellement de nos pays occidentaux. Pour celui qui n’a pas encore beaucoup voyagé et/ou n’a jamais été en Asie, le choc culturel peut être important.
Il faut également savoir que l’on s’apprête à découvrir « le pays du sourire », un pays à l’histoire riche autant que sa population est pauvre, un pays plein de contrastes … Un pays dont j’ai encore beaucoup à apprendre.
Pour en savoir plus sur les grandes villes, les régions et les points d’intérêt au Cambodge, les informations se trouvent dans un second article de bilan du Cambodge.
Et vous, quelles sont les questions que vous vous posez avant de partir ? Quels sont les bons conseils que vous donneriez avant un voyage au Cambodge ?
Un article très intéressant. Je vais en prendre quelques notes pour notre « étape » locale d’un mois pendant notre tour du monde !
Salut Prisca, ravie que cet article t’intéresse.
j’ai essayé d’y centraliser les infos qui peuvent être pertinentes lors d’un voyage au Cambodge, ce qui m’a marqué, ce que j’aurais aimé savoir … Contente si cela peut aider d’autres voyageurs, c’est le but ! 😉
Je te souhaite déjà un beau voyage et d’ici là, bons préparatifs ! 😉
Bonjour. Une question pour la route de Stung Treng à Tbeng Meanchey. C’est une piste ou un peu de goudron utilisable par mini bus ? Merci pour la réponse.
Bonjour Daniel,
François étant malade quand nous nous sommes aventurés dans la jungle, nous n’avons pas pu aller jusque Stung Treng (ce sera pour une prochaine fois ^^); donc je ne sais pas répondre précisément à ta question.
Concernant les routes que nous avons empruntées jusque Sen Monorom (et de manière générale au Cambodge) sont des anciennes routes de goudron de mauvaise qualité, dégradées par les pluies et non entretenues : résultat, on y roule dessus par tronçon, et par moment il vaut mieux rouler à côté, dans la poussière. Les routes que nous avons prises étaient pratiquement tout le temps accessibles à tous les véhicules, sauf lorsque nous nous sommes aventurés du côté des « temples oubliés » (particulièrement Preah Khan).
Pour plus d’informations sur nos retours de voyage au Cambodge, je t’invite à lire les autres articles sur le sujet, et particulièrement le « bilan du Cambodge : à voir et à faire ».
Bon voyage !
Très intéressant. J’ai l’habitude de voyager au Maroc. Niveau confort dans les milieux populaire c’est presque pareil. Je dis milieu populaire parce que pour moi voyager c’est voir le peuple, ça ne m’intéresse pas d aller dans un autre pays pour rester à l’hôtel.
Ton voyage a du être passionnant.
Salut Céline, merci pour ton commentaire et ton retour ^^
Ce voyage était en effet très intéressant : mes premiers pas en Asie (et sûrement pas les derniers ! 😉 ).
Heureusement, j’ai encore beaucoup d’autres voyages à l’horizon pour tenir le « choc du retour » 😉
Vraiment très complet votre article je vais pouvoir le partager avec ma comptable qui habite à Paris, qui est du Cambodge mais qui ne connais pas beaucoup son pays, quand j’aurai un article sur le Cambodge je mettrais votre article en partage
Merci Régis pour votre commentaire.
Ceci est le premier volet d’un bilan en deux parties : le prochain article sur le Cambodge parlera des régions/villes principales, avec les points intéressants à voir, ceux à éviter, et des conseils pratiques.
Ravie que cet article puisse être utile 😉 Merci d’avance pour le partage et au plaisir de lire votre retour sur ce beau pays !
Merci pour cet article très complet, ça donne envie de découvrir le Cambodge. J’aime beaucoup le « Ne croyez jamais les temps indiqués », au moins tu t’en souviendras toute ta vie de ce trajet.
Bonjour Thomas, merci pour ton retour, ravie que l’article te donne envie de découvrir le pays.
Je le trouve un peu rébarbatif à lire d’une traite, mais ce n’est pas de la littérature mais bien un ensemble de conseils pratiques, orienté pour les futurs voyageurs au Cambodge. Un prochain article sortira avec le « à voir – à faire » au Cambodge, et celui-là, j’espère qu’il donnera envie à plus d’un de découvrir ce pays !
Pour le trajet en bus, c’est vrai qu’on a eu quelques galères et qu’on s’en souviendra, mais en même temps, on a déjà vu pire 😉 Comme la fois où l’on est resté coincé 26h dans un bus à cause d’éboulements de terrain au Pérou !
Salut Amandine,
Vous avez réussi toi et François et sortir quelques mots de khmer ? Je ne suis pas forcément très doué pour les langues, mais j’essaye tout de même de faire des efforts pour quelques formules de base. Et dans mes souvenirs, ce fut la cata au Cambodge. Impossible de me faire comprendre, failure totale 🙁
Salut Laurent,
bonne question, et réponse toute en nuance : oui et non !
On a réussi à répété certains mots, essayant de coller au mieux à ce que nous percevions de la prononciation … mais au bout de quelques jours, j’ai compris un des grands facteurs derrière la difficulté à me faire comprendre : chacun (ou chaque région) prononce différemment !
A un endroit, bonjour « susday » se dira « sousdaï », ailleurs ce sera « susse-dèy » ou « suzdè » … bref, 1.001 manières différentes de prononcer c « simple » bonjour ! A devenir fou !
Le pire, c’est que si le mot n’est pas exactement prononcé exactement comme les gens de la région le font, ils ne le comprennent pas ! Après, cela a donné lieu à quelques fous rires aussi …
Mais sinon, nous nous sommes limités aux mots basiques, je n’ai pas réussi à mémoriser la phrase « Bonjour, pouvez-vous m’indiquer où sont les toilettes s’il vous plait » : trop compliqué !
Nous nous limitions aux mots, qui étaient souvent l’occasion de nouer un début d’échange, de dialogue, les cambodgiens riant de nous et étant ouvert à la conversation avec ces drôles de blancs qui essayent de parler !
Dans certains endroits, tout de même, les gens comprenaient nos quelques mots et les accueillaient avec plaisir et fierté même ; beaucoup étaient très encourageant, du genre (en anglais) :
Trop gentils ces khmers ! 😉
Et bien écoute, Amandine, je pense que ton oreille est un chouia plus performante que la mienne au niveau des langues, parce que reconnaitre les différences de l’accent khmer … comment dire … moi je disais un truc 10 fois (souvent aux gosses, genre comment tu t’appelles). Il finissait par y en avoir un qui comprenait et il répétait en éclatant de rire ce que je venais de dire tellement c’était, j’imagine, incompréhensible. Mais moi, la différence entre sa version et la mienne ne me semblait pas si évidente. Enfin le but était atteint, on se marrait bien 🙂
Article très intéressant. Nous avons bien aimé les détails sur… les toilettes….:-) où nous avons trouvé quelques similitudes avec la Thailande dans les coins peu touristiques….
Merci Veloiledefrance pour ton commentaire ^^
Nous ne sommes encore jamais allés en Thaïlande, mais j’imagine bien que ce genre de considérations et conseils doivent être valables pour plusieurs pays asiatiques 😉
Merci pour cet article 🙂 Il est complet, intéressant et utile dans la préparation d’un voyage dans le coin ! J’ai pas mal entendu parlé du vélo dans le pays, en particulier pour visiter les temples. Je pense que je finirai par me laisser tenter !
Salut Monsieur Kurtis, merci pour ton commentaire, et de rien pour l’article ! 😉
Cela me fait toujours plaisir d’avoir des retours positifs !
Le vélo est en effet à tenter, pour visiter les temples bien sûr, mais pas que : perds toi dans les campagnes, l’aventure en vaudra la peine 😉
SI tu veux plus d’infos par région/ville, je te conseille de lire le second article de bilan qui est sorti hier : « Bilan du Cambodge : à voir et à faire ».
Super article récapitulatif !
Nous sommes au Vietnam et rejoingons le Cambodge d’ici 2 semaines.
Je prend note pour les frais bancaires, vos conseils vont pas mal nous aider 😉
A bientôt
Merci Greg pour le message, cela fait plaisir à lire ! Bonne continuation et bon voyage à vous ! 🙂
Bonjour Amandine,
Dans ton article tu dis que la banque canadienne ne prélève pas de frais lors d’un retrait. Cette banque n’est située que dans la capitale?
Merci d’avance.
Bonjour Cro,
non, on peut la trouver dans différentes villes, je me souviens par exemple d’un distributeur à Siem Reap. 🙂
Bonjour !
Je me demandais, combien de temps passiez-vous dans chaque ville ? Les avez-vous toutes faites successivement ? Quel budget moyen vous a-t-il fallu ?
je rêve un jour de pouvoir faire de tels voyages..
Bonjour Mélody,
chaque ville est différente et à des attraits différents et spécifiques à chacun d’entre-nous, je ne peux pas vraiment te répondre à ce sujet-là. Quant à les faire successivement, je ne comprends pas bien la question. En tout cas nous ne sommes allés qu’une seule fois au Cambodge, donc on peut en déduire que nous avons fait ces villes successivement. Mais est-ce là vraiment ta question ?
Pour le budget, aucune idée, cela remonte à quelques années et peut-être que l’inflation a pu jouer depuis lors. 🙂
Hello,
Mon amie et moi partons en Asie en décembre. Nous avons opté pour le Cambodge, cependant j’hésite encore un peu avec le Vietnam et le Laos. L’année dernière nous sommes allés en Thaïlande où nous avons séjourné trois nuits à Bangkok et 9 jours sur l’île de Koh Lanta (juste énorme). Nous sommes plutôt du genre à éviter les touristes, à profiter à fond des locaux et de leurs cultures. Les complexes hôteliers ne nous intéressent franchement pas, ni les visites guidées. On préfère largement loué des vélos ou scooters et gérer notre voyage nous-même au fil des rencontres, des visites, des envies, des gens etc…
Je suis partagé par ce blog sur le Cambodge. On a l’impression que vous passé un bon moment mais avec une once d’amertume, notamment en ce qui concerne le tourisme. Crois-tu possible de visiter ce pays plein d’histoire en occultant le touriste ? En partant dans un état d’esprit baroudeur, que me conseillez-vous?
Bonjour Marc, merci pour ton message. Je comprends ton sentiment « partagé » en lisant le blog, à l’image de ce voyage : majoritairement des émotions et souvenirs positifs, mais pas que (nul voyage n’est parfait ?). Je pense que ce « trop plein » de touristes (desquels nous faisons clairement partie ^^) est dû entre autre au fait que nous avons commencé par visiter les temples éloignés où il n’y avait réellement personne ; et d’autre part à la saison haute touristique (et hautes températures aussi ^^) qui nous ont fatigués par moment.
Donc je voudrais d’abord te rassurer : oui, il y a du monde, mais il y a aussi moyen d’avoir des moments très intimes et spéciaux dans ce pays (comme tu peux t’en faire une idée par exemple dans ces deux articles sur « Siem Reap en dehors d’Angkor » et « les temples éloignés du Cambodge »).
Bons préparatifs et déjà bon voyage à vous ! 🙂
Bonjour Amandine et François, je m’apprête à partir pour un grand tour d’Asie du sud-est. Le premier pays que je vais visiter est le Cambodge et votre blog m’aide beaucoup dans la construction de mon voyage.
A ce jour, je n’ai qu’un billet aller pour Phnom Penh, pensez vous que cela peut me poser des tracas à mon arrivée à la douane ? Je vous remercie !
Bonjour Marie-Caroline, merci pour ce message et désolée du délai de réponse. J’ai été malade (comme je l’explique ici) et j’ai pris beaucoup de retard dans la réponse aux commentaires ! Je suppose que ma réponse arrive trop tard… quoiqu’il en soit, je ne sais répondre avec certitudes, mais je dirais que oui, a priori, cela peut être un soucis ; mais je ne l’ai jamais tenté moi-même, car j’avais toujours une preuve de sortie (billet d’avion).
Bon voyage !
Bonjour et merci pour votre article.
Je pars fin octobre au Cambodge suis donc en plein préparatifs. Aviez-vous des cartes pour vous déplacer et si oui où les avez vous trouvées car pour l’instant je reste bredouille. Si nous voulons sortir des routes principales je préférerais en avoir.
Bonjour Domi, merci pour votre commentaire et le compliment, ravie que cet article puisse aider d’autres voyageurs.
Dans le même type, je vous invite à lire l’article de notre bilan de voyage d’un mois au Cambodge, je pense que cela vous aidera également.
Et pour répondre à votre question : non, nous n’avions pas de cartes… nous nous débrouillons avec un guide papier acheté sur place (je ne sais plus lequel), les infos trouvées sur internet et celles graillées sur place.
Bons préparatifs et beau voyage à vous !
C’est absolument extraordinaire ! Un travail sérieux et génial pour ceux qui vont partir au Cambodge. A partager sans hésitation.
Merci beaucoup Luc ! 🙂
Bonjour, je pars début janvier au Cambodge et je compte bouger dans le Pays.
Quelqu’un pourrait-il me conseiller. J’aimerais prendre un vol intérieur de Phnom penh à Siem Reap. Faut-il que je le prenne avant sur internet ou cela coute moins cher sur place ?
Merci d’avance 🙂
Bonjour, n’ayant pas pris l’avion en interne au Cambodge, je n’ai pas de conseil à te partager à ce sujet. Bonne chance dans tes recherches.