Syndrome postvacances, déprime du retour de voyage, dépression postvoyage… on n’en parle pas assez, et pourtant cela touche de nombreux voyageurs ! Peut-être en avez-vous avez fait l’expérience vous-même ? Vous savez, cette difficulté à atterrir, à accepter que les vacances sont finies, que le voyage est derrière soi, que la liberté de la vie nomade est à troquer contre la routine de la vie sédentaire… Pourquoi souffrons-nous de cette déprime du retour ? C’est ce que nous allons creuser ici.
J’ai (encore) pleuré…
Oui, j’ai les émotions à fleur de peau. Oui, je pleure facilement diront certains. Un beau film, un passage poignant dans un livre, et où que je sois, cinéma, banquette de bus ou sous ma couette, les larmes roulent, tantôt paisiblement, tantôt à flot. Oui, j’ai déjà pleuré au retour d’un voyage… Et pas qu’une fois !
Le retour le plus marquant a été pour moi celui de notre premier voyage au long cours en couple. Nous étions encore aux iles Galapagos, dernière étape de notre périple sud-américain, et je me revois, sur la promenade de bord de mer, éclater en sanglots. Il ne me restait « que » dix jours sur cette ile paradisiaque. Dix jours devant moi, et plus d’un mois déjà écoulé à San Cristobal, et 5 mois déjà envolés en Amérique du Sud. Ces dix jours me semblaient ridiculement petits. J’avais l’impression de les tenir au creux de ma main, comme on garde une poignée de sable dans sa paume en espérant que le vent n’emportera aucun grain… jusqu’à ce qu’une rafale survienne et emporte tout avec elle.
J’ai pleuré de faiblesse, pleuré de ne pas avoir la maitrise de ce temps, de ne pas pouvoir l’arrêter quelques instants. Pleuré à l’idée que j’allais perdre tout ce que j’avais sous les yeux : les otaries paressant sur le sable chaud, la mer bleu turquoise qui roule paisiblement, les goélands patauds qui traversent le ciel azur, le soleil toujours présent, les sourires chaleureux et paisibles des habitants… Tout perdre. Et retourner à ma vie, qui en comparaison avec ce tableau idyllique, me paraissait alors morne, vide et si petite. Et enfin j’ai pleuré de honte. Honte de ressentir ces émotions dignes d’une enfant pourrie gâtée. Honte de ne pas profiter de ces derniers instants en les gâchant avec mes larmes de crocodile.
Heureusement, j’ai eu droit aux bras doux et réconfortants ainsi qu’au sourire amusé de François. Avec beaucoup d’amour, il m’a dit que tout allait bien se passer. Patiemment, il a attendu que la fontaine se tarisse, et nous sommes restés encore côte à côte sur ce banc à admirer le soleil plonger dans l’océan.
Je n’étais pas encore rentrée chez moi que je vivais déjà, sans le savoir, le choc de la fin de voyage et la déprime du retour.
Pourquoi est-ce normal d’être triste au retour de voyage ?
Si cette question semble évidente pour beaucoup, je trouvais important néanmoins de la poser bien à plat : oui, c’est normal d’être triste en revenant d’un voyage. Normal ne veut pas dire systématique. Normal ne quantifie pas non plus la durée ni l’intensité des sentiments négatifs éprouvés par le voyageur rentré de son périple.
Mais voilà : être triste, c’est normal. Enlevez-vous déjà le poids d’une culpabilisation inutile ! La fin d’un voyage s’apparente à une phase de deuil. Un peu comme ce sentiment spécial, teinté de tristesse et de nostalgie quand on arrive à la dernière page d’un livre qui nous a accompagné des jours et des semaines durant et que l’on a adoré. Une fois la dernière page tournée, l’histoire continue à vivre en nous, avec ses personnages, ses paysages, ses intrigues… Je mets souvent un certain temps avant de me lancer dans un nouveau livre, comme on prend son temps après une rupture amoureuse pour se mettre à nouveau en quête de son âme sœur.
Bref, être triste, c’est normal… et c’est même sain : écouter ses émotions permet d’être plus en phase avec ses besoins et aide, finalement, à sortir de ces affects négatifs plus sereinement et même plus rapidement. Mais si presque tous les voyageurs ont déjà expérimenté ce blues du retour, les raisons derrière cette déprime peuvent être multiples.
Je suis triste parce que…
Être à l’écoute de ses sentiments, c’est bien. Creuser pour voir ce qu’ils ont à nous dire, leur raison profonde, le nœud qu’ils révèlent souvent, le besoin inassouvi qu’ils viennent éclairer… c’est encore mieux !
Lors d’une déprime de retour, le sentiment de tristesse peut se décliner sous différentes formes, que l’on combine ou pas selon le voyageur, le voyage vécu, le contexte du départ et celui du retour. Voici les 4 formes principales de tristesse au retour de voyage.
L’ascenseur émotionnel
Nous jouons au yoyo avec notre cerveau : nous passons par des émotions au sommet de leur intensité et retournons tout d’un coup au niveau de base, qui aura souvent tendance à paraitre encore plus « plat » qu’avant le départ !
Pendant le voyage, nous vivons des émotions intenses, dans un cadre où tout est nouveauté, au milieu de grands espaces, avec un sentiment de liberté insoupçonnée avant, nous permettant de faire preuve d’audace et de dépasser des limites qu’on ne s’imaginait pas franchir, voire dont on n’avait même pas conscience !
Et à tout ce volet plus psychologique, il ne faut pas oublier le volet très concret de notre rapport à l’argent : en voyage, nous sommes dans une dynamique de dépense permanente, que ce soit simplement pour subvenir à nos besoins primaires ou pour se faire plaisir à travers de belles expériences et futurs souvenirs… Tout cela, sans devoir chercher à gagner de l’argent.
Au retour chez soi : c’est tout l’inverse ! On retrouve le monde connu, qu’on trouvera souvent plus petit, comme si on visitait un souvenir d’enfance, il n’y a plus de mouvement, plus de budget, plus de dépense, plus d’activités, plus de projet…
La fin d’une aventure
Comme la dernière page d’un livre dans lequel on aurait été plongé des jours, des semaines voire des mois, la fin d’un voyage peut procurer une tristesse nostalgique émouvante : c’est un adieu aux personnages du livre qui nous aura fait rêver, aux paysages dans lesquels nous avons voyagé.
Le voyageur sait que c’est la fin d’une aventure, et que d’autres lui succèderont peut-être. Mais celle-ci est belle est bien finie. Fin du chapitre. The End.
La fin d’une vie nomade
En voyageant, on s’essaye à d’autres façons de vivre : celle du pays que l’on traverse, mais aussi le mode de vie nomade, avec le ciel comme horizon et le soleil comme horloge. Quitter cette vie nomade, c’est quitter une merveilleuse forme de liberté et de spontanéité, une vie où imprévus et hasard règnent en maitre.
Et, surtout, c’est retrouver sa vie sédentaire avec tout ce que cela implique comme normes, routines, obligations et horaires. Souvent l’un des changements les plus pesants au retour de voyage !
Et cette transition d’une vie nomade à une vie sédentaire est d’autant plus difficile qu’elle s’accompagne souvent d’une déconnexion à la nature, au monde, aux êtres vivants… et à soi-même.
Les repères difficiles à retrouver versus trop faciles à reprendre
Quel serait le scénario le plus difficile : celui où rien, dans son cadre de vie d’origine, n’a changé par rapport à son départ ou, au contraire, celui où plus rien n’est comme avant ? Une question sensible, car finalement, quelle que soit la réalité objective, le voyageur ressentira souvent un petit peu des deux dans son cœur.
Après être parti découvrir le vaste monde, son chez-soi à souvent l’air d’avoir rapetissé ! Rien n’a changé, tout semble trop rangé, trop étroit. Mais le plus difficile, c’est surement que son entourage ne perçoit rien des difficultés du voyageur à son retour, ni son cheminement personnel : comment lui demander d’agir exactement comme il le faisait avant son départ après tout ce qu’il a vécu ?
À l’inverse, se retrouver, à son retour, face à plein de nouveautés peut être très perturbant : le voyageur réalise alors réellement que la vie ne s’est pas arrêtée durant son absence. Ses proches ont vécu leurs propres aventures… et le voyageur les a toutes manquées.
La tristesse, et plus encore…
Si la tristesse est souvent la composante la plus importante du tableau « déprime de retour », ce n’est pas forcément la seule : fatigue, somnolence, l’insomnie, manque d’intérêt, manque d’appétit, difficultés à se concentrer, irritabilité, anxiété… La liste de ses manifestations psychologiques et physiques peut être longue !
Ce tableau vous fait peur ? Courage, dans la suite, on va se pencher sur le pourquoi du comment !
Le choc du retour
Et si cette déprime du retour venait s’insérer dans un phénomène plus grand ? On parle beaucoup de « choc culturel », mais peu du « choc du retour ». Comme pour le choc culturel, ce choc du retour est à voir comme un processus, divisé en différentes étapes,. On le traverse dans une chronologie et à un rythme propre.
Les 4 étapes du choc de retour
Le choc du retour pourrait ainsi est divisé en 4 marches à gravir pour clôturer le processus.
Euphorie du retour
Le voyageur est survitaminé, heureux de rentrer et de retrouver ses proches, ses repères…
Crise
C’est cette phase que l’on appelle souvent déprime du retour. Le voyageur a un coup de blues, voire des signes nets de dépression. Il est dans une phase où il compare encore ce qu’il a vécu, la liberté qu’il avait, le doux rythme de ses journées, les paysages grandioses qu’il a pu admirer, les expériences folles qu’il a pu vivre… et son quotidien sédentaire, où tout semble réglé comme du papier à musique, sans fausse note, sans surprise.
Remise en question
Le voyageur passe ici un cran au-dessus. Il n’est plus question de garder son regard tourné avec nostalgie vers le passé, mais de l’ancrer dans le présent tout en pensant au futur. C’est la phase où l’énergie revient et, avec elle, l’envie de bâtir de nouveaux projets. Cette phase peut également être, pour certains voyageurs, liée à de grands bouleversements intérieurs, avec des prises de conscience et des envies de changements en profondeur, et extérieurs, jusqu’à influencer l’orientation de vie du voyageur.
Réinsertion et ajustement
La résolution de la remise en question et de ce choc de retour s’accompagne d’un apaisement, d’une volonté de se construire dans un élan de vie positif et enthousiaste, ici et/ou ailleurs.
Nous voyons donc bien que la dépression du retour n’est que la seconde phase de ce processus, la plus « criante » : la crise. Pas étonnant donc que ce soit d’elle qu’on parle le plus souvent.
Cette mise en perspective, en situant la déprime comme une étape d’un processus plus large, permet de prendre du recul par rapport à ce que l’on vit… et savoir qu’on ne restera pas à cette étape éternellement !
Un peu d’humour contre la déprime
On le dit souvent : le rire est le meilleur des remèdes ! Et pouvoir rire de tout, en commençant par rire de soi, et prendre la vie avec légèreté. Cela aide à traverser des périodes plus difficiles, comme la déprime du retour.
Voici notre vidéo spéciale « syndrome postreturnum », en espérant que vous vous retrouverez un petit peu dans ces images… mais surtout que cela vous fera rire !
La déprime du retour : pas une fin en soi !
Mais mieux vaut prévenir que guérir ! Voici donc la suite de cet article avec mes conseils sur comment affronter la déprime du retour de voyage.
Si vous ne deviez retenir qu’une chose : la déprime du retour n’est pas une fin en soi ! Elle fait partie d’un processus et n’en est qu’une étape, certes pas toujours facile à traverser, mais une étape néanmoins. Et après elle, un horizon bleu prometteur s’offre à vous…
Car oui, être heureux même quand on ne voyage pas, c’est possible (et je vous en dit plus dans cet article).
La déprime post-voyagum… Un grand classique chez moi ! Merci d’avoir abordé le sujet, pas toujours facile en société pour le côté « enfant gâté » que tu décris bien – plein de gens ne partent même pas, et nous on se plaint d’être rentré.e.s ? Je me rends compte que cette déprime est plus ou moins marquée chez moi selon que je me sens bien ou mal dans mon quotidien. Je suis souvent contente de retrouver mon travail principal, mes animaux et ma routine… et des fois l’ensemble me fait horreur.
Lors de mes derniers voyages, j’ai pris l’habitude de faire un petit « au revoir » au pays/lieu de villégiature la veille du départ. Simplement me poser au soleil couchant, dans un bel endroit, et remercier l’endroit de m’avoir accueilli. Ça semble bizarre mais ça me permet de tourner la page délibérément au lieu de ruminer inconsciemment.
Merci Audrey pour ton commentaire et ton partage d’expérience.
Oui, c’est vrai que ce sujet n’est pas toujours facile, ni à traverser, ni à aborder…
Dépasser la culpabilisation, l’idée d’enfant gâté qui colle parfois et nous empêcher de ressentir pleinement ce que notre coeur exprime, c’est se permettre aussi d’embrasser complètement le phénomène du retour… et de pouvoir s’en remettre plus facilement !
Le rituel de séparation et d’au revoir est une très belle idée : prendre le temps de figer l’image dans sa rétine, de ressentir pleinement les lieux et d’être à 100% dans le moment présent et dans la gratitude : merci le ciel, merci les paysages, merci le pays d’accueil pour cette belle expérience.
Je fais souvent cela, moi aussi, et je trouve aussi que c’est une belle façon de pouvoir se séparer d’un lieu qui nous aura particulièrement marqués.
Je dois être dans la phase de remise en question 😊 Il est vrai qu’au retour ce qui fut le plus dur, en tout cas pour moi, c’est de ne pas avoir pu reellement transmettre à mes proches ce que j’ai vécu au Japon ( d’ou la création de mon blog pour avoir des souvenirs et pouvoir vraiment par l’écriture faire passer ces émotions) j’ai donc connu cette phase de depression! Mais de nouveaux projets finissent par se mettre en route et ce n’est que pour repartir de plus belle 😊😊 un superbe article comme d’habitude ! La psychologie en voyage est toujours à prendre en compte bravo !
Merci pour ton partage d’expérience et les compliments ! 🙂
Contente d’avoir aussi le retour d’une voyageuse qui est au bout de son processus de retour : ça donne de l’espoir ! 😉
Les proches ne sont souvent pas les meilleures oreilles pour raconter son voyage et tout ce que l’on a vécu : une fois les questions habituelles et les grandes lignes du voyage parcourues, les esprits se lassent et passent déjà à autre chose, alors que notre tête est encore là-bas et que l’on a encore tant de choses à raconter !
Le blog est une très belle idée : cela te permet non seulement de coucher tes souvenirs par écrit, mais en plus de toucher une communauté de voyageurs, comme toi, passionnés par la découverte du monde et intéressés par les destinations où tu es allée.
Et le plus important : ne plus avoir le regard tourné vers le passé, mais s’intéresser à ce qu’il y a devant nous, créer de nouveaux projets… C’est un des conseils dont je parlerai la semaine prochaine, parmi d’autres : à suivre ! (et comme ça tu pourras aussi venir compléter avec tes conseils, si tu as encore d’autres idées que celles partagées dans l’article ^^)
Vous avez écrit un très bel article. Je te suis. Je vous remercie.
Merci beaucoup pour ce gentil message, ça me fait très plaisir de lire que cet article plaise et parle à d’autres voyageurs. 😊
C’est cool d’avoir des avis aussi sincères ! J’ai trop peur de rentrer en France. Nous voyageons avec mon copain depuis 4 mois et il nous reste encore 4 mois de voyage, on est pile à le moitié et j’ai déjà peur du retour et de la possible déprime…..
Encore merci pour ton article, il est top !
Merci Camille pour ton commentaire 🙂 Ravie que cet article t’intéresse.
C’est génial ce long et grand voyage à deux que vous êtes en train de vivre ! Continuez à savourer l’instant présent ^^
Et tout doucement, commencez à tourner votre regard vers le futur : car même si ce n’est pas toujours facile, le retour n’est qu’une étape et il y a plusieurs « astuces » pour la traverser du mieux possible.
J’en parle dans la suite de cet article : « Comment affronter le retour de voyage » ; la première phase, l’anticipation, devrait vous parler 🙂
Super article, qui doit enfin résonner en bien du monde !
Le choc culturel du retour ne s’applique à mon avis qu’aux voyageurs au long cours et expatriés de retour au pays. Ceux qui vont une semaine par ci une semaine par là avec toujours un retour au pays entre les deux, le choc, il ne doit pas être bien présent…
Phénomène que je connais bien en tout cas, et que je n’ai tellement pas supporté que j’ai préféré faire le choix de définitivement faire ma vie à l’étranger !
Merci beaucoup Jenny, ravie que l’article te parle.
Je pensais aussi, en écrivant et publiant cet article, que le choc du retour ne s’appliquait qu’on « absents de longue durée », qu’ils soient voyageurs ou expat… mais j’ai reçu des messages en privé qui me disait à quel point ils se retrouvaient dans ce processus même lorsqu’ils ne partaient quelques semaines pas très loin. Comme quoi…
Oui, le retour est difficile souvent après un long projet à l’étranger, et finalement, ce n’est pas plus mal : cela nous permet de faire le point sur ce que nous avons vécu, ce que nous sommes en train de vivre et ce que nous avons envie de vivre dans le futur… Quitte à changer complètement son projet de vie, créer une vie à son image… et s’expatrier 😉
C’est le genre de projet que j’ai toujours dans un coin de ma tête 😉 Là il est encore trop « tôt » pour penser à me poser longtemps à un endroit, on a encore quelques projets de voyage à réaliser… mais après, ce sera sans doute au programme : reste à décider où ! 😉
Super article comme d’habitude! 😉 je trouve ça bien de parler du retour car on en parle pas assez…
Personnellement après mon année de pvt en NZ je suis bien restée deux mois dans le doute, dépression et remise en question car mon ancienne vie ne me correspondait plus. C’est a ce moment là que j’ai réalisé que le « retour » n’a pas a être une fin en soi. C’est vrai qu’est ce qui nous oblige à renter ! C’est pour ça que j’ai décidé que je rentrerais plus mis à part pour voir la famille et les amis. Je pars en Janvier pour un autre pvt et je sais que je ne rentrerais pas. Je préfère bosser à l’étranger, faire un autre pvt (avant mes 30 ans xD) et finir par m’expatrier dans un autre pays. Je sais que l’herbe n’est pas plus verte qu’ailleurs mais je sais aussi que je ne pourrais plus vivre en France. Donc au lieu de le supporter et vivre dans un endroit qui ne me plais plus je préfère partir. Je pense que ce « retour » finalement n’est qu’une question de choix.
Merci encore pour cet article ! 😉
Merci beaucoup ! Ravie que l’article te parle ; c’est vrai que c’est un sujet qui n’est pas beaucoup discuté… et on comprend en même temps pourquoi : ce n’est pas la phase la plus joyeuse ni la plus facile du voyage ! Mais je trouve ça important de mettre des mots dessus, de montrer aux autres voyageurs qu’ils ne sont pas seuls avec leurs difficultés, et, surtout, que ce n’est qu’une phase, aussi difficile puisse-t-elle être.
Merci aussi pour le partage de ton expérience personnelle. C’est sûr qu’après une expérience de voyage comme celle-là, aussi longue, aussi loin, aussi riche… le retour n’a du être que plus marquant. C’est génial, je trouve, cette opportunité que tu as saisie, de faire le point sur ta vie, à partir de ce retour et de ce qu’il représentait. Profite bien des PVT, c’est vraiment une belle opportunité de vie qu’intérieurement je garde un petit pincement à l’idée de ne pas avoir testé tant que j’étais dans les conditions !
Bonjour,
Merci pour cet article, je me vois tellement dans tout ce que vous décrivez.
Fin septembre je suis rentrée de 3 semaines de vacances en Polynésie.
Je suis passée par tous ces états, heureuse de rentrée pour revoir ma
famille et mes amis, déçue de voir que finalement ici rien a changé, tristesse, anxiété , mal être, sentiment d’incomprehension, les gens ne partagent pas cette passion du voyage, l’indifférence de certaines personnes, puis viens le moment de la remise en question, et puis rebondir sur de nouveau projets.
Bref tout ce que vous venez de détailler dans votre article😊
Quel bonheur de ne pas se sentir seule à ressentir tout ça ☺️
Vivement le prochain voyage et encore merci 😊
Merci pour votre article , je ne savais pas ce qui m’arrivait depuis mon retour de Nouvelle-Zélande. Vous avez placé des mots sur ce que je ressens et sincèrement ça me fait du bien.
Encore merci 🙂
Merci pour cet article tellement vrai…et cette vidéo qui m’a fait sourire!
Je suis pour créer un nouveau collectif : les blogueurs voyageurs stoppés par le covid
Ah ah ah!
J’adore l’idée du collectif, moins sa mission 😉