Si je vous dis que, pas loin de chez nous, j’ai réalisé un de mes plus beaux roadtrip ? Le mélange parfait de paysages et d’Histoire, de nature et de culture. Direction Centro de Portugal, sur les traces des Patrimoines Mondiaux de l’UNESCO !
Centro de Portugal : sur les traces des Patrimoines Mondiaux UNESCO
La région Centro de Portugal nous était totalement inconnue et c’est avec plaisir que nous l’avons explorée pendant 4 jours, en mode roadtrip au départ de Porto jusqu’à Lisbonne. Notre fil rouge : les Patrimoines Mondiaux de l’UNESCO.
Ce roadtrip a été rythmé par les sites de l’UNESCO qui façonnent le paysage culturel de la région :
- le site Pérhistorique de la vallée Côa
- l’Université de Coimbra
- le Couvent du Christ de Tomar
- le Monastère de Batalha
- Bonus 1 : Fátima (hors patrimoine UNESCO)
- le Monastère d’Alcobaça
- Bonus 2 : le village d’Óbidos (hors patrimoine UNESCO)
5 Patrimoines Mondiaux UNESCO à découvrir (+2 bonus)
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La vallée Côa
En deux mots : La vallée Côa La vallée de la Côa est le site d’art rupestre en plein air du Paléolithique supérieur le plus important de toute l’Europe. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998.Depuis Porto, nous nous enfonçons à l’intérieur des terres, progressant de virage en virage, zigzaguant entre les collines qui peu à peu se transforment en montagne. Le paysage évolue dans ses dénivelés et nuances de vert. Mes pieds fourmillent : j’ai très envie de toucher terre ! Mais enfin, nous arrivons au Musée de la vallée Côa, perché sur une colline. La vue qui s’offre à moi me coupe le souffle. « Regardez droit devant », nous dit le guide du musée. « Droit devant, c’est l’Espagne. Nous sommes au bout du Portugal. » Il prononce ces mots comme si c’est le bout du monde qu’il nous offrait. Pour toute frontière, des collines à perte de vue et un fleuve, le Rio Douro.
Notre guide brise le charme pour entrer dans le vif du sujet… et dans le musée.
Ici ce n’est pas un musée d’Histoire, c’est un musée d’art !
C’est avec fierté qu’il nous emmène de salle en salle, à la découverte de cet art ancestral et de son évolution au fil des siècles. Transporté par cette volonté de comprendre nos ancêtres et de nous comprendre, Hommes Modernes que nous sommes, le guide semblait voler et rebondir de vitrine en vitrine, sans prendre le temps de reprendre son souffle. Une visite passionnante, même pour ceux qui ne s’intéressent à priori ni à l’Histoire ni à l’art. Car c’est l’Homme qui est avant tout au centre de ce musée.
Mais la vallée Côa, c’est plus qu’un beau paysage et un musée d’art : c’est surtout des œuvres à admirer au grand air… et pourquoi pas, sous les étoiles ! C’est à la nuit tombée que nous sommes partis explorer un des sites de la vallée, accompagnés d’une guide et munis de lampes torches.
Ici, vous voyez ? Une chèvre. Vous voyez ? Là les cornes, le museau…
Et c’est ainsi qu’à la lueur jaune d’une lampe de poche, nous avons passé une partie de la nuit à jouer au Pictionnary avec des Hommes d’un autre siècle. Quel étrange sentiment de se dire que ces dessins gravés dans la pierre observent tourner le soleil et les étoiles depuis plusieurs milliers d’années et le feront encore bien après notre passage sur Terre…
Informations pratiques : Museu do Côa – Vale do Côa Adresse : Rua do Museu, 5150-610 Vila Nova de Foz Côa Site web : Museu do Côa -
L’université de Coimbra
En deux mots : L’université de Coimbra L’université de Coimbra, fondée en 1290, est la première université du pays et possède une importance toute particulière dans le cœur des Portugais, car c’est là que se sont créés deux pays : le Portugal et le Brésil. Elle est aussi l’une des plus anciennes d’Europe et du monde. Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2013, l’université de Coimbra rassemble des bâtiments de différentes époques.Il y a des lieux que l’on n’attend pas. Des lieux qui s’ajoutent dans notre itinéraire sans que cela ne nous émeuve… et qui nous surprennent d’autant plus lorsqu’on les découvre. Cela a été le cas pour moi à l’Université de Coimbra !
Si sa bibliothèque m’a émue (j’adore les grandes et anciennes bibliothèques en bois, surtout si elles ont des vieilles échelles pour accéder aux ouvrages rangés en hauteur !), mon coup de cœur pour l’université de Coimbra est bien plus global que cela.
J’ai aimé…
J’ai aimé goûter à l’ambiance de l’université. Ou plutôt aux ambiances.
Une ambiance hors du temps, avec certains étudiants vêtus comme les étudiants de Poudlard, avec de longues capes noires. J’ai entraperçu Hermione, mais aucune trace d’Harry…
Une ambiance également d’espoir, avec cette étudiante qui venait de terminer la présentation de sa thèse, et qui, sous le coup de l’émotion, semblait danser intérieurement lorsqu’elle a été invitée à remonter auprès du jury, un honneur réservé aux seuls étudiants qui font l’unanimité. Sa mère, en bas des escaliers, a fondu en larmes de bonheur.
Et une ambiance d’effervescence de savoirs et d’envie d’apprendre, tangible en sa baladant dans les couloirs entre les salle de cours. Visible également dans les cabinets de curiosités scientifiques : de véritables musées de sciences naturelles… et un voyage dans le temps !
Et j’ai tout simplement aimé la ville de Coimbra. Ses ruelles aux nombreux escaliers, avec des bars et des cafés à chaque entre-étage. Ses rues piétonnes commerçantes. Ses façades colorées. Son église et le vieux bistrot attenant…
Informations pratiques : Universidade de Coimbra UNESCO Adresse : Largo da Porta Férrea, 3004-545 Coimbra Site web : Université de Coimbra -
Le Couvent du Christ
En deux mots : le Couvent du Christ D’abord forteresse des Templiers au XIIe siècle, elle devint un couvent au XIVe avec la dissolution de l’ordre des Templiers, les membres portugais de cet ordre se voyant reconvertis en chevaliers du Christ. Classé Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1983, le Couvent du Christ est l’un des monuments historiques et artistiques les plus importants du pays, témoin de 900 ans d’Histoire.Cette bâtisse, avec ses différentes époques de constructions, a beaucoup d’histoires à nous raconter. Tomar était un véritable carrefour, par lequel tout transitait à l’époque romaine. Et, de ce fait, toute l’Histoire du Portugal est reliée à cette ville… Tout comme le sont toutes les chapelles d’Asie, d’Afrique et d’Amérique sur les territoires de colonies portugaises : toutes bâties selon le modèle de l’église du Couvent de Tomar.
Si je ne devais retenir que deux images du Couvent du Christ, je graverais dans ma mémoire la beauté du cloître Dom João III et la rotonde (église ronde). Les mots me manquent pour décrire la beauté de ces lieux et l’ambiance qui en émanait : une douceur qui encourage le recueillement. Une idée d’élévation…
Cette église ronde (ou plutôt octogonale), construite durant la deuxième moitié du XIIe siècle, aurait été bâtie suite aux Croisades sur un modèle de Jérusalem : selon certaines théories, sur le modèle de la mosquée d’Omar (que les croisés ont cru être les vestiges du Temple de Salomon), et selon d’autres, sur le modèle de la Basilique du Saint-Sépulcre.
Informations pratiques : Convento de Cristo Adresse : Castelo Templarios, 2300 Tomar Site web : Convento de Cristo Astuce : Billet Patrimoine Mondial Pour une solution plus économique, vous pouvez vous procurer le « Bilhete Património Mundial » qui regroupe : le Convento de Cristo, le Mosteiro de Alcobaça et le Mosteiro de Santa Maria da Vitória (Batalha) pour 15,00 € (valide 7 dias) – au lieu de 6 € par entrée) -
Le Monastère de Batalha
En deux mots : le Monastère de Batalha Le Monastère de Batalha, de son nom complet « Monastère de Santa Maria da Vitoria » commémore la victoire en 1385 des Portugais sur les Espagnols : Dom João, futur roi du Portugal, vainquit les Castillans lors de la bataille d’Aljubarrota. Avec ses deux siècles de construction, ce monument parmi les plus fascinants d’Europe devint Patrimoine Mondial de l’Humanité en 1983.Pourquoi ce nom de Santa Maria da Vitoria ?
Car, avant la grande bataille d’Aljubarrota, Dom João invoqua la Vierge Marie afin qu’elle intercède auprès de Dieu pour lui accorder la victoire. Ce qu’il obtint. En remerciement, il fit donc construire ce monument et lui donna le nom de « Sainte Marie de la Victoire ».Après être passée devant la statue de Dom João menant les siens à la victoire, je me suis avancée jusqu’à l’entrée du monastère. Un premier contact étonnant. Écrasant même. Un sentiment profond d’infiniment petit. Face à sa taille. À son histoire. Dans ce roadtrip, j’ai beau passer de monument en monument, je garde à chaque rencontre un sentiment renouvelé de surprise. Inattendu !
Et dire qu’il a fallu deux siècles pour le construire ! Ce monastère a ainsi connu différentes époques et styles architecturaux (Gothique, Manuélin et Renaissance), ainsi que de nombreux changements : le monastère que nous admirons aujourd’hui est très différent de celui d’origine.
De ce monastère, outre son imposante façade, deux images m’ont particulièrement marquée : la vue depuis les hauteurs de ses toits et sa chapelle inachevée.
Car oui, après deux siècles de construction, ce bâtiment n’est toujours pas fini ! Les plans se sont perdu. L’œuvre complète aurait dû être plus haute que l’église actuelle. De quoi donner une idée de (folie des) grandeur(s)… Cette chapelle inachevée donne le sentiment d’entrer dans un lieu secret, dans un monde post-apocalyptique. Que s’est-il passé pour que la civilisation en place soit brusquement stoppée dans ses travaux ? De quoi s’inventer tout un roman…
Et monter au sommet de ce monastère fut toute une aventure. Cette grimpette m’aura permis de sentir la pierre autrement. Car ici, tout est en pierre, même les tuiles ! Impressionnant de voir un matériau si lourd s’agencer avec tant de grâce et de légèreté. Par contre, si nous avons pu monter, c’est en tant que blogueurs invités, les touristes ne peuvent malheureusement pas monter si haut.
Informations pratiques : Mosteiro da Batalha Adresse : Largo Infante D. Henrique, 2440-109 Batalha Site web : Monastère de Batalha Astuce : Si vous en avez l’occasion, restez en soirée afin de profiter de l’illumination nocturne du Monastère de Batalha, qui rehausse la beauté architecturale du bâtiment. -
(Bonus 1) Fátima
En deux mots : Fátima Fátima, à l’origine un petit village du centre du Portugal, est devenu aujourd’hui une des villes les plus importantes sur le plan religieux.Deux femmes ont marqué l’histoire de ce lieu : Fátima, qui donna son nom au village, et… la Vierge Marie, qui lui donna son importance.
Selon la légende, Fátima, princesse maure du temps de la domination arabe, fut capturée lors de la reconquête chrétienne par un chevalier de l’ordre des Templiers. Syndrôme de Stockholm ou conte de fée, toujours est-il que Fátima tomba amoureuse de ce chevalier, la jeune femme se maria avec lui, se convertit au christianisme et changea de nom, devenant Oureana.
Quant à la Vierge Marie, l’histoire raconte qu’elle apparut devant trois jeunes bergers et leur fit des prédictions. La ville de Fátima devint ainsi célèbre en 1917, lorsque des milliers de personnes assistèrent au « miracle du soleil tournoyant sur lui-même comme un disque d’argent », selon la prédiction de la Vierge Marie.
Suite aux apparitions de la Vierge, le sanctuaire de Notre-Dame de Fátima fut construit. Et plus récemment (en 1928), on construisit face à elle une basilique néo-classique : la sobriété incarnée. Une sorte de retour à l’essentiel.
Quel étrange sentiment que de se retrouver au milieu de cette énorme place qui sépare les deux édifices : Notre Dame de Fátima à droite, chargée d’histoire, et la basilique à gauche, emprunte d’un air de « futurisme du passé ».
Les gens viennent à pied, voire à genoux, pour prier la Vierge et lui déposer un cierge. Il est impressionnant d’observer une telle ferveur en ce jour ordinaire. J’ose à peine imaginer cette place les jours de processions…
Informations pratiques : Adresse : Fátima, Santarém Site web : plus d’informations sur le site web de l’Office du Tourisme Astuces : Les plus grandes célébrations ont lieu le 12 au soir et 13 mai, ainsi que le 13 octobre. Entre ces dates là, tous les jours « 13 » sont des jours de dévotion. -
Le Monastère d’Alcobaça
En deux mots : le Monastère d’Alcobaça Contemporain à la fondation du Portugal et construit en un siècle, ce monastère est l’un des plus impressionnants témoignages d’architecture Cistercienne d’Europe. Il est classé au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO en 1989 et déclaré en juillet 2007 comme une des sept merveilles du Portugal.Oui, le Monastère d’Alcobaça est beau. Oui, il est grand. Oui, il a de beaux patios. Mais, ce que je retiendrai de cette visite, ce qu’il a d’unique à mes yeux : son cachet romantique.
À peine arrivée sur place, je me retrouve entourée d’enfants impatients de découvrir les lieux. Et je les comprends : ils avaient pour guide une belle princesse et un grand moine encapuchonné. Le goût du spectacle pour donner envie aux jeunes de s’intéresser à leurs racines : j’aime !
Croisant moine et princesse tout au long de ma visite dans l’enceinte du monastère, un autre lieu a marqué mon esprit d’un parfum de romance : les tombes de Dom Pedro Ier et d’Inês de Castro, se faisant face dans l’éternité. La légende raconte qu’ils sont ainsi prêts à se retrouver le jour de la Résurrection.
L’histoire d’amour d’Inês et Pedro est profondément ancrée dans la culture et les légendes portugaises. Ce sont les Roméo et Juliette locaux ! Une histoire riche en rebondissements… Inês, noble galicienne, ayant été couronnée reine du Portugal… après sa mort !
Prenez le temps de vous agenouiller devant ces tombes pour en admirer les gravures et reliefs contant une histoire d’amour qui résiste au temps et à la fin de temps…
Informations pratiques : Mosteiro de Alcobaça Adresse : Praça 25 de Abril, 2460-018 Alcobaça Site web : Mosteiro de Alcobaça -
(Bonus 2) Óbidos
En deux mots : Óbidos Ce n’est pas un Patrimoine Mondial de l’UNESCO, « mais ça le devrait »… d’après notre guide ! Visité pour ses remparts bien conservés, le village d’Óbidos est un exemple parfait de forteresse médiévale. Depuis le début des Temps Modernes, il n’a pas beaucoup évolué et a été bien conservé.Ville lumineuse et colorée, elle tire son nom du latin, « oppidum » signifiant « ville fortifiée ». D’abord romaine, elle fut ensuite occupée par les Maures (jusqu’en 1148), puis conquise par le premier roi du Portugal, Afonso Henriques, et enfin fortifiée en 1527.
Ses maisons blanchies à la chaux donnent à Óbidos un cachet de maison de poupées. Surmontées de plantes grimpantes, bougainvilliers et chèvrefeuilles, chacune à son cachet qui la rend unique : une touche de couleur par-ci, un volet en bois par-là… Au milieu des touristes se promenant dans les ruelles tortueuses, l’on croise de vieux messieurs penchés sur leur canne et quelques chiens, heureux de faire la sieste au milieu du passage…
Outre le plaisir de se promener dans ce décor hors du temps, plusieurs lieux offrent un but de visite aux touristes : le château maure, aujourd’hui reconverti en auberge, l’Église de Santa Maria, avec la jolie chapelle de São Martinho, et, à l’extérieur des murailles, l’église du Senhor da Pedra.
Informations pratiques : Situation : dans l’ouest de la région Centro de Portugal, Sous-région, District de Leiria (à une bonne heure de route de Lisbonne) Site web : pour plus d’informations, le site web de l’Office de Tourisme de Centro de Portugal Bonus : Les amateurs de livres seront comblés, Óbidos étant devenue Ville Littéraire. Les librairies en tout genre pullulent dans ce tout petit village, chacun avec son cachet particulier : café librairie, librairie dans une ancienne église, librairie-marché biologique, librairie-musée… Astuce : Plusieurs événements rythment la vie d’Óbidos : Semaine Sainte, Festival de la Musique Ancienne, Festival International de Littérature, Festival International du Chocolat…
Nos bonnes adresses au Centro de Portugal
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Logements
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Casa da Cisterna
Se loger dans un vieux village du Portugal : une expérience pittoresque à ne pas manquer ! Coup de cœur pour Castelo Rodrigo, village de pierres brutes perché en pleine nature non loin de la vallée Côa.
La guesthouse Casa da Cisterna nous a résevé un magnifique accueil : une chambre, de type duplex, romantique (avec un feu de cheminée !), un délicieux dîner et un très bon petit déjeuner. Très envie d’y retourner pour tester leur formule pique-nique et nuit camping sous les étoiles.
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Hotel Quinta das Lágrimas
Élégance et style sont sans doute les meilleurs mots pour décrire cet hôtel. Un service aimable, de beaux jardins, une piscine… mais surtout, surtout, de la romance : car c’est ici que Pedro et Inês vécurent leur amour interdit.
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Luz Houses
Et le meilleur pour la fin : notre coup de cœur incontestable de ce séjour ! Tant pour la cadre, l’accueil et l’ambiance qui se dégage de ce lieu, c’est le Luz Houses nous a plus que séduits.
Décorées avec soin, les chambres et salles de réception sont chaleureuses et l’on s’y sent instantanément comme chez soi (mais en mieux !). Très bon petit déjeuner maison et, petit bonus : leur salle de massage zen très originale… à tester !
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Restaurants et cafés
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Restaurante O Cardo – Furadouro Boutique Hotel
Nous nous sommes arrêtés, au début de notre roadtrip, à Furadouro pour le repas de midi que nous avons pris dans le restaurant de cet hôtel. Délicieux buffet et très bon moment, avec vue sur la mer et ses impressionnantes vagues qui grondent en permanence. L’hôtel sur Booking et sur Agoda.
Adresse : Avenida Infante D. Henrique, 734, Praia do Furadouro, 3880-355 Ovar
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Restaurante Casa das Ratas
Un restaurant qui porte un drôle de nom (« La maison des rats »), le tout dans un drôle de cadre : ancien bar à vin reconverti en restaurant. Ce lieu possède une ambiance chaleureuse et intimiste. Assis sur des bancs de bois, on déguste de la bonne charcuterie ainsi que des plats typiques de viande et de poisson.
Adresse : Rua Dr Joaquim Jacinto, nº 6, 2300-577 Tomar
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Restaurante Nau dos Corvos
On choisit ce restaurant d’abord pour sa vue, ensuite pour ses bons plats ! Ses prix sont au-dessus de la moyenne des restaurants portugais, mais le service est bon et l’accueil, chic et chaleureux.
Adresse : Cabo do Carvoeiro, 2520-605 Peniche
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Pâtisserie Acoa (Alcobaça)
Si vous ne deviez retenir qu’une adresse, ce serait celle-ci ! Réputée pour ses pâtisseries « les meilleures du Portugal » : cela vaut bien un arrêt, non ?
Ses « pasteis de nata » sont récompensés pour être les meilleurs du pays : ils rivalisent même avec les célèbres pasteis de Belém dans la région de Lisbonne ! Attention, grand danger à entrer dans cette pâtisserie à la vitrine extrêmement tentante !
Quelques-unes de leurs spécialités à côté du pastei de nata : divina gula, segredo de Pedro, torresmo do céu, fradinho, ovos do paraiso, manjar dos deuses, cornucopias…
Adresse : Praça 25 Abril nº 44, 2460-018 Alcobaça
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Location de voiture
J’adore les voyages en voiture. Les roadtrip offrent un grand confort de voyage et, surtout, une grande liberté dans son itinéraire et dans son rythme de voyage… Et pour découvrir tous ces Patrimoines Mondiaux de l’UNESCO, mieux vaut avoir une voiture ! Nous avons beaucoup aimé notre parcours, de Porto à Lisbonne : un bon dosage en terme de distance et de variété de découvertes.
Un site pour vous aider : le comparateur de location de voiture BSP au Portugal.
Centro de Portugal : un roadtrip chargé d’Histoire
En couchant mes souvenirs par écrit et en faisant quelques recherches pour cet article, j’ai découvert qu’il existait, depuis 2007, une liste reprenant les « 7 Merveilles du Portugal » (« Sete Maravilhas de Portugal »).
Surprise : trois des sites que je vous ai présentés s’y retrouvent !
Et j’ai été amusée de réaliser que j’avais déjà visité presque toutes les Merveilles du Portugal : il ne m’en manque plus qu’une… Une bonne excuse pour revenir voyager dans ce beau pays !
Pour plus d’informations pour préparer votre séjour spécial « Patrimoines Mondiaux de l’UNESCO », allez jeter un œil au site de l’Office de Tourisme de la région Centro de Portugal.
Voyage sur invitation de l’Office de Tourisme du Portugal.
- Centro de Portugal : premières impressions
- Deux articles utiles pour découvrir Lisbonne
- Deux articles utiles pour découvrir Sintra :
Merci de nous faire partager un aussi bon voyage. On s’y croirait presque. Moi qui aime beaucoup les livres, la bibliothèque de Coimbra est aussi un coup de coeur. Et comme gourmand, les pâtisseries me font saliver même si je viens de finir de manger.
Merci beaucoup Emmanuel ! 🙂
Oh comme un goût de mon enfance chez mes grands parents portugais dans tes photos… Ca me ramène des années en arrière ! Je n’ai jamais visité la bibliothèque de l’université de Coimbra, pas le genre d’endroit où m’emmenaient mes grands parents 🙂 Fatima par contre j’y suis allé il y a quelques années ( souvenir de cette époque où j’étais haute comme trois pommes et que je m’endormais pendant la messe 🙂 ) et je l’ai découverte avec ce gros truc moderne… Bon on est toujours agacé de voir ce genre de chose quand ça touche à un souvenir d’enfance mais c’était mieux avant 🙂
Merci Adeline pour ton commentaire. Si tu as l’occasion de te visiter l’université de Coimbra, n’hésite pas : c’est vraiment surprenant et magnifique. Des ambiances très différentes…
Je comprends ton sentiment pour Fatima, si en plus il y a le côté nostalgie et souvenirs d’enfance… 😉