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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Je poursuis ma grande ambition du moment : vous partager tous ces livres qui m’ont fait voyager ! Après vous en avoir dressé une liste par catégorie, voici le moment de plonger dans les récits de voyage. Des histoires vraies de vraies, vécues aux quatre coins du globe par des aventuriers des temps modernes. Voici quelques idées de récits de voyageurs à découvrir.

Voyager à travers les yeux d’un voyageur

Une fois qu’on commence à s’intéresser au sujet, on se rend compte que les récits de voyage pullulent ! Il y en a de tous genres, aussi variés que les façons de voyager et les philosophies de voyageurs. Seul, en couple, à pied, en vélo, en stop…

Certains sont tellement connus qu’on en oublierait presque qu’ils racontent une « histoire vraie », comme les « Carnets de voyage » du Che. D’autres restent tapis dans l’ombre, comme oubliés du grand public alors qu’ils mériteraient d’être plus connus.

Voici donc quelques récits de voyage que j’ai lus et appréciés. Bien sûr, il en existe de nombreux autres… que je vous invite à me partager dans les commentaires en fin d’article.

Mes récits de voyage préférés

Africa Trek, 14 000 km dans les pas de l’Homme, Alexandre Poussin (2004)

Pourquoi lire ce livre

Un de mes premiers récits de voyage, mon tout premier contact avec l’univers fascinant d’Alexandre Poussin. De cet auteur, je n’ai pour le moment lu que cette aventure et son livre « Marche avant » dont je reparlerai dans un prochain article consacré aux livres qui font réfléchir… Mais j’ai suivi encore tout récemment avec plaisir la marche de la famille Poussin à Madagascar, deux enfants ayant agrandi la famille et accompagnant à présent le couple dans ses pérégrinations. Une famille décidément pas comme les autres !

Le récit de cette grande aventure africaine ci se divise en deux livres : Africa trek – Du Cap au Kilimandjaro (2004) et Africa Trek – T2 – Du Kilimandjaro au Lac Tibériade (2005).

Synopsis

Sonia et Alexandre Poussin se sont lancés dans un projet fou, celui de remonter l’Afrique du Cap de Bonne Espérance au Lac Tibériade, en longeant la vallée du Rift, sur les pas des premiers hommes : Africa Trek. Une épopée de 3 ans pour parcourir 14 000 km, traverser plus de 10 pays et surtout découvrir l’Afrique et les Africains d’aujourd’hui.

Citations

Le vent s’engouffre en hurlant dans notre bunker désaffecté au bout du monde : le cap de Bonne-Espérance. Car il nous en faut ! Nous sommes au départ de notre projet démesuré : remonter l’Afrique intégralement à pied.

Jamais je n’aurais pu entreprendre un tel voyage avec quelqu’un d’autre (que ma femme). (…) C’eût été trop long, trop dur, trop total. Il n’y a qu’un couple pour affronter la démesure, pour substituer l’aventure complète et humaine à l’exploit sportif.

Marcher, c’est attendre et cultiver sa patience.

Tous les hommes du monde veulent la paix. Pas les militaires ni les politiques, malheureusement.

Dans les forêts de Sibérie, Sylvain Tesson (2011)

Pourquoi lire ce livre

Impossible de parler de l’un sans parler de l’autre ! Après avoir présenté Alexandre, vient tout naturellement Sylvain : ces deux amis ont voyagé et relaté leurs aventures ensemble (« On a roulé sur la terre »). Pourtant, ce n’est que des mois plus tard qu’un de ses livres me glisse entre les mains.

Connu pour son « Petit traité sur l’immensité du monde », cet auteur a publié de nombreux livres, du récit de voyage aux nouvelles en passant par les essais.

Amoureux des grands espaces, du mouvement comme de l’immobilité : « Dans les forêts de Sibérie » (qui n’a rien à voir, ou presque, avec le film !), ce livre est pour vous ! Certains passages sont si justes, si forts… Une fois que l’on découvre cet auteur, on a du mal à le lâcher ! Il m’a particulièrement inspiré dans l’écriture des articles « L’appel de la nature » et « Rewild : reconnecter avec le sauvage en vous ».

D’autres idées de lecture de cet auteur : L’axe du loup, Berezina, Géographie de l’instant, S’abandonner à vivre.

Synopsis

Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.
J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché d’être heureux.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ?
Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.
(Quatrième de couverture)

Citations

On dispose de tout ce qu’il faut lorsque l’on organise sa vie autour de l’idée de ne rien posséder.

Usage de la fenêtre : inviter la beauté à entrer et laisser l’inspiration sortir.

À Paris, je ne m’étais jamais trop penché sur mes états intérieurs. Je ne trouvais pas la vie faite pour tenir les relevés sismographiques de l’âme. Ici, dans le silence aveugle, j’ai le temps de percevoir les nuances de ma tectonique propre. Une question se pose à l’ermite : peut-on se supporter soi-même ?

Un grand désespoir s’abat sur moi. Il faudrait nous enlever un petit bout de néocortex à la naissance. Pour nous ôter le désir de détruire le monde. L’homme est un enfant capricieux qui croit que la Terre est sa chambre, les bêtes ses jouets, les arbres ses hochets.

Sauvage par nature, Sarah Marquis (2014)

Pourquoi lire ce livre

J’ai découvert cette grande voyageuse grâce au blog de François Quiquet (Un monde d’aventures) et j’ai dévoré le livre Sauvage par nature.

Cette aventurière hors pair et solitaire parcourt le monde à pied depuis plus de 25 ans et a déjà accompli de beaux défis : la traversée les États-Unis, de l’Outback australien (14 000 km) ou encore de la cordillère des Andes (7000 km). Elle a partagé ses voyages à travers plusieurs livres : Sauvage par nature. De Sibérie en Australie, 3 ans de marche extrême en solitaire » (2014), Déserts d’altitude, Du Chili au Machu Picchu, 8 mois à pied sur la cordillère des Andes » (2015), et « Face-à-face nature » (2016). En 2013, elle a remporté le prix européen de l’Aventurier de l’année et, en 2014, le magazine National Geographic l’a nominée pour le prix Aventurière de l’année.

Ce livre-ci, le premier de la série et le seul que j’ai lu (jusqu’ici) m’a plongé dans un monde qui m’est étranger, à tous niveaux : voyager seule, dans des régions du monde où je ne suis jamais allée et qui me font rêver (comme les steppes de Mongolie), à pied et dans des conditions extrêmes.

Un récit puissant, dépaysant, fatiguant par moment (car on partage vraiment les moments d’efforts intenses) et ressourçant tout à la fois. À l’image de la Liberté.

Si le fond me fait fondre, cela pêche un peu au niveau de la forme par moment : digressions, style qui butte et hésite par moment, le sentiment parfois d’un manque d’immersion dans l’émotion pour rester dans un survol de faits, dans un style journal de bord. Mais malgré ces défauts, c’est une lecture qui a occupé mon esprit pendant et après avoir tourné les pages de l’ouvrage. Un beau voyage…

Synopsis

Tel le compte des 1001 nuits, c’est 1000 jours et 1000 nuits que Sarah Marquis a pris pour traverser, seule et à pied, le continent austral. De 2010 à 2013, accompagnée de son sac à dos, c’est 20 000 km que Sarah a parcouru, du lac Baïkal (souvenir du livre présenté juste avant !) au bush australien.

L’histoire qui suit est mon histoire. Je la dédie à toutes les femmes de par le monde qui luttent encore pour leur liberté et pour celles qui l’ont obtenue, mais qui ne l’utilisent pas. Mettez vos chaussures. On part marcher.

Sarah Marquis

Citations

Durant les trois premiers mois, le corps et l’esprit se nettoient. Passé ce cap, le corps ne fait plus mal, l’esprit est libéré.

Le mouvement est salvateur, il remet tout en question. Tout ce qui nous entoure, vit, respire, bouge, nous humains inclus. Rien n’est comme on se l’imagine constant. Tout évolue chaque seconde.

La nature ne se lit pas comme on a l’habitude de lire. Mais exactement à l’inverse. Il va falloir regarder pour comprendre ce qui manque, ce qui est de trop, ou les signes qui vous conduiront à trouver les indices que vous recherchez.

Comment voyager seule quand on est petite, blonde et aventureuse ?, Katia Astafieff (2016)

Pourquoi lire ce livre

On part dans un style totalement différent ! Encore une voyageuse solo, mais d’un tout autre genre.

Moi qui sature de lire (trop) souvent que voyager en tant que femme est compliqué/dangereux/irresponsable (biffer la mention inutile), j’ouvre ce livre sans grande conviction… jusqu’à tomber sur l’introduction de l’auteur, qui se dit fatigué de répondre toujours aux mêmes questions sur ses innombrables aventures autour du globe. Parce qu’elle voyage seule. Parce qu’elle est une femme. Parce qu’elle est petite. Et blonde. Et aventureuse !

Le ton humoristique et plein d’autodérision de « Comment voyager seule quand on est petite, blonde et aventureuse » m’a rapidement accrochée et j’ai pris plaisir à suivre les (més)aventures de notre héroïne aux quatre coins du globe !

Synopsis

« Vous voyagez… toute seule ?! » Qu’une jeune femme seule se balade autour du monde en dehors des sentiers touristiques et en voyage plus désorganisé qu’organisé, voilà qui fait l’objet de la fascination et des interrogations de bon nombre d’entre nous…

Comment voyager dans le delta du Mékong sans être Duras ? Comment se faire des copines qui aiment Poutine ? Comment se débarrasser d’un Indien plus collant qu’un naan au fromage ? Comment passer pour une fille volcanique dans un cratère panaméen ? Comment camper dans le Connemara quand on a une cystite ? C’est à ces questions existentielles que se pose toute voyageuse en solitaire – et à bien d’autres encore, que ce livre répond avec mordant et autodérision.

Note de l’éditeur

Citations

Comme si une femme seule était forcément une proie facile à échanger contre une poignée de chameaux, donner en offrande à quelques dieux ou manger toute crue comme un sushi. Pour les personnes qui ont l’habitude de voyager, c’est pourtant maintenant d’une banalité évidente. Les femmes parcourant le monde en solo ne sont plus forcément de grandes aventurières audacieuses risquant leurs vies pour découvrir de nouveaux horizons. Tout a déjà été découvert ou presque.

Latitude zéro : 40 000 km pour partir à la rencontre du monde, Mike Horn (2004)

Pourquoi lire ce livre

« Il ne savait pas que c’était impossible, alors il l’a fait » : cette citation de Mark Twain trouve une illustration parfaite dans l’épopée de Mike Horn. J’ai découvert cet homme des challenges extrême avec son aventure « Latitude zéro » : le tour du monde sur l’équateur. J’ai été agréablement surprise par la qualité et l’agréabilité de l’écriture : style fluide et immersif, avec quelques beaux passages ramenant l’homme à ses fondements, dans ce contact à la nature, seul face à un environnement profondément hostile (comme en pleine jungle). Mais finalement, les plus grands dangers pour l’homme ne sont pas les tempêtes sur l’océan ou les animaux sauvages de la jungle… mais bien les hommes, imprévisibles. L’homme est un loup pour l’homme… Comme une envie de me perdre en plein désert après la lecture de ce livre !

Synopsis

40.000 kilomètres : le tour du monde non motorisé en solitaire sur l’équateur en 17 mois. Latitude zéro, le projet fou de revenir à son point de départ en avançant toujours tout droit, à travers les océans, les forêts, les déserts et les montagnes. 6 grands chapitres à l’image de ses 6 grandes étapes : l’Atlantique, l’Amérique du Sud, l’océan Pacifique, l’Indonésie, l’océan Indien et l’Afrique.

La liste des défis que cet aventurier a déjà relevés est impressionnante : expédition en parapente dans la Cordillère des Andes au Pérou (1991), descente des 7.000 km de l’Amazone en hydrospeed (1997), Latitude zéro : tour du monde sur l’équateur (1999-2000), Arktos : tour du Cercle Arctique -2.000 km- (2002-2004), 1.000 km pour rallier le Pôle Nord (2006), l’ascension de 2 sommets de 8 000 mètres dans l’Himalaya (2007), Pangaea : tour du monde non motorisé (depuis 2008).

Citations

Pour moi, les jours difficiles sont simplement des jours où les choses sont moins faciles qu’hier. Et peut-être plus faciles que demain. Mais je considère qu’aucune épreuve n’est véritablement difficile, tant que je lui survis.

Soudain, je ne sais plus. Une petite voix me dit que je n’ai qu’à faire marche arrière, que tout le monde comprendra et que personne ne m’en voudra. Peut-être, mais moi… qu’est-ce que je penserai de moi ?

Je refuse de considérer la jungle comme un enfer vert. À mes yeux, sa fabuleuse beauté en ferait plutôt un paradis vert. Et cette beauté, à elle seule, justifie d’aller s’y perdre.

Le monde en stop, Ludovic Hubler (2009)

Pourquoi lire ce livre

La vraie question ici serait plutôt : mais pourquoi j’ai attendu si longtemps avant de lire ce livre ? J’avais déjà croisé Ludo lors d’évènement de blogueurs voyageurs, c’est comme ça que j’ai découvert son livre « Le monde en stop : Cinq années à l’école de la vie »… mais il m’a fallu encore quelques années avant que je ne me plonge dans ce récit, pourtant sur ma « liste à lire ».

Ludovic, c’est plus qu’un tour du monde en stop : c’est un personnage, un passeur de paix. À travers son livre et son récit, il nous partage ses interrogations, ses doutes, ses surprises, ses apprentissages. Le plus important de tous : la terre est belle, les gens sont bons… et plus on échange, plus les barrières et les clichés tombent, plus l’intérêt pour la fragilité de la nature revient au premier plan.

Il parle de son voyage et de ses projets, comme Travel With A Mission (TWAM) dans une conférence TEDx en 2012. Vous trouverez plus d’information sur cet aventurier sur son site web.

Synopsis

Ludovic, son Master en poche, décide de débuter de nouveaux apprentissages pour obtenir le plus beau des diplômes : son « doctorat de la route ». Le 1er janvier 2003, le voilà parti pour « un tour des hommes », voyage qui devait durer deux ans et en durera finalement 5. Son leitmotiv : le stop, en voiture comme en bateau. Pour Ludo, le meilleur moyen pour rencontrer les habitants de notre belle planète, toutes cultures, religions et niveaux sociaux confondus. Son pouce l’emmènera d’Europe en Afrique, pour embarquer ensuite pour une transatlantique jusqu’en Amérique du Sud, d’où il partira découvrir l’Antarctique, avant de remonter la panaméricaine jusqu’en Amérique du Nord, avant de poursuivre par une traversée du Pacifique, atteindre l’Océanie, puis l’Asie et le Moyen Orien… jusqu’à retomber sur ses pas, en Europe. Avancer toujours tout droit pour atteindre son point d’arrivée, qui n’est autre que son point de départ : un beau challenge, un voyage mémorable et des messages dont on ressort grandi.

5 années de voyage, 170 000 km parcourus, 59 pays traversés, des centaines de conférences données et les services de plus de 1 300 conducteurs donnent une idée de l’ampleur et de la richesse du périple. Plus qu’un nouvel exploit de l’extrême, ce livre retrace une aventure humaine extraordinaire dont le souffle de liberté ne manquera pas de vous emporter…

(4e de couverture)

Citations

La nuit porte conseil, dit-on. Le 25 janvier 2002, je reçois le meilleur de ma vie, sous la forme de deux citations. La première d’Antoine de Saint-Exupéry : « Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. » La deuxième d’Oscar Wilde : « La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit. »

Selon eux, la bonté ne se mesure pas à ce que l’on possède, mais à ce que l’on est capable de donner.

Faire du stop, c’est faire confiance au monde et à la vie. C’est une autre façon d’appréhender l’humanité et l’existence. C’est s’adresser aux gens en partant du principe qu’ils sont bons et qu’ils ne poseront pas de problèmes.

Plus je découvre les merveilles de la planète, plus je me rends compte à quel point j’en étais coupé dans mon monde essentiellement urbain.

D’autres idées de récits pour voyager

Et encore tant d’autres livres !

J’espère que cette liste non exhaustive donnera le gout à certains de se lancer dans ce genre d’aventure de papier. Certains de ces livres m’ont subjuguée, fait vibrer et même pleurer.

Ici, je ne parle que de récits : il existe encore de nombreux autres styles littéraires pour voyager. Je vous en parle dans d’autres articles : centrés sur les romans et les livres de réflexion.

Et rien que dans le monde des carnets de voyage, il existe encore une infinité d’ouvrages (auto) biographiques de voyageurs : n’hésitez pas à partager vos conseils de lecture dans les commentaires ! Je suis toujours ravie de découvrir de nouveaux auteurs et de partir pour de nouvelles aventures !

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7 réponses à “Livres pour voyager : mes récits de voyage préférés”

  1. Ohlala il donne envie de bouquiner cet article! Merci! Tu m’as donné envie de rajouter « comment voyager seule quand on est petite blonde et aventureuse », « latitude zero » et « le monde en stop » sur ma liste de livres à lire 🙂
    Pour ma part, pour les amoureux de voyage et d’aventures en montagne, je ne saurais que trop conseiller « la mort suspendue » de Joe Simpson (bien mieux en livre qu’en film à mon goût! ), et « Au sommet de l’Everest » d’Edmund Hillary, qui raconte d’une façon fascinante les premières ascensions de l’Everest, les relations avec les sherpas, les paysages, tout ça tout ça! 🙂

  2. Wow , je ne savais pas que ce genre littéraire est aussi intéressant, merci beaucoup tu m’as donné l’envie de lire ces livres.

  3. Un peu tardivement vu la date de parution de l’article mais si certains (comme moi) tombent sur ton article :
    Je recommande les livres de Julien Blanc Gras (touriste, paradis avant liquidation, etc…)

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