Voyager à travers le monde implique qu’à un moment ou un autre, on se retrouve dans un pays dont on ne connait pas la langue, à moins que l’on ne fasse le tour du monde des pays francophones !
Pour moi, ma première fois, c’est ici et maintenant, au Cambodge. Au-delà du choc culturel, la frontière linguistique est une barrière déconcertante !
Langue étrangère : frustration et perdition
Ne rien comprendre de ce qui se dit autour de soi, voire ne rien pouvoir lire, ne même pas comprendre le langage non verbal, avec ses codes culturels propres au pays : quelle galère !
J’ai par moment ressenti une réelle frustration à ne pas pouvoir communiquer avec les locaux. Certains, travaillant en contact avec les touristes, baragouinent quelques mots d’anglais ou le parlent même parfois mieux que moi. Mais ils restent une exception. Et cela reste en anglais : ni ma langue ni celle du peuple local.
J’ai pourtant tant de choses à leur dire, tant de questions à poser : j’aimerais demander à quoi servent telles constructions, pourquoi ils offrent du coca aux autels dans leurs maisons (et est-ce qu’ils peuvent le boire pour l’esprit qu’ils honorent ?), quel sont ces fruits et comment les mange-t-on, pourquoi les enfants ne sont pas à l’école … Les « pourquoi » et les « comment » ne manquent pas dans un pays culturellement fort différent. Mais ils restent souvent sur le bout de ma langue, à défaut de trouver un interlocuteur capable de me comprendre et d’y répondre.
Jusqu’ici, ayant voyagé principalement en Amérique du Sud, à Québec et en Europe, je connaissais les langues rencontrées, ou les ai apprises (comme l’espagnol), ou encore je pouvais déduire le sens des propos des locaux (en italien par exemple). Mais face à l’Asie, mes racines latines ne me sont d’aucune utilité.
L’anglais, la solution pour voyager ?
La « langue internationale » de nos jours, vectrice de la mondialisation et des échanges planétaires est sans conteste l’anglais.
En Amérique du Sud, j’avais mis un point d’honneur à ne pas parler l’anglais et à faire l’effort d’apprendre l’espagnol pour communiquer avec les locaux (enfin, pas tous, car beaucoup de villageois ne parlent que leur dialecte, tel le quechua, le guarani …). Quelle vexation quand, à ma tirade bredouillante en espagnol, on me répondait en anglais ! Et cela arrivait souvent : ils éprouvaient le même désir de me faire plaisir et de faire étalage de leur connaissance de « ma langue ».
J’étais convaincue que les échanges avec les locaux ne peuvent se faire en profondeur que dans leur langue, et que, surtout pour un voyage au long cours, je pouvais faire l’effort de l’apprendre. Et je reste sur cette position, surtout concernant les langues latines depuis le français : ce n’est pas la mer à boire.
Mais en Asie … Rien que d’apprendre les quelques mots pour entrer en contact (bonjour, merci, au revoir, oui, non …) est un challenge ! Les prononciations et les sons n’ont rien avoir avec nos langues, et si les Khmers sont généralement incapable de prononcer les « s » et les « ch » correctement, je suis bien incapable de prononcer la majorité de leurs sons ! À chacune de mes tentatives, je déclenche des salves de rires (il faut dire, les Cambodgiens rient tout le temps).
Rien à faire, je me résous à passer par l’anglais pour une « communication efficace ».
Malgré tout, l’anglais n’est ni ma langue ni celle de mon interlocuteur : beaucoup de finesses et de complexités de l’échange sont perdues. On va à l’essentiel, on sourit parfois gentiment en hochant la tête, ne comprenant pas le moindre mot de la phrase, soi-disant en anglais, de notre interlocuteur, visiblement passionné par son propos.
L’anglais est donc une solution de survie, mais ne permet pas les mêmes échanges culturels et échanges d’opinions que dans la langue locale.
Par ailleurs, l’anglais n’est pas une solution miracle : lorsque l’on sort des zones touristiques et des grandes villes, on retrouve la difficulté à communiquer sans aucun support linguistique commun.
Conseils pratiques pour voyager quand on ne parle pas 1.001 langues
Les mots passe-partout
Apprenez toujours les mots de base, ne fût-ce que pour saluer et introduire vos propos. Cela fera plaisir à votre interlocuteur qui vous écoutera d’autant plus attentivement.
En plus des classiques (oui, non, bonjour, au revoir, merci, toilettes …) apprenez également quelques chiffres, si possible de 1 à 10 puis les dizaines jusque 50.
En anglais
Si vous trouvez un interlocuteur qui comprend l’anglais : méfiez-vous de ce qu’il comprend réellement. Un « oui » ne signifie pas pour autant que le message soit bien passé !
- Veillez à faire des phrases courtes et à aller à l’essentiel.
- Utilisez un vocabulaire simple.
- Parlez lentement en détachant bien les mots, à un bon niveau sonore (sans exagérer !).
- Mettez le cœur de votre message au centre et répétez-le : par exemple « Bonjour, où se trouve l’hôtel X ? L’hôtel X ? »
- Reformulez votre message si vous voyez qu’il ne passe pas, en changeant les mots utilisés.
- Reformulez la réponse reçue afin d’être le plus sûr possible d’avoir (été) compris.
Communication non verbale : des gestes pour appuyer le verbe
Dans tout échange, même dans sa propre langue, la communication non verbale a une place importante. Par exemple, si la bouche de votre interlocuteur est cachée, vous allez être gêné, car inconsciemment vous vous servez de la lecture labiale pour compléter les informations.
Ainsi, utilisez la communication non verbale pour appuyer votre communication verbale :
- Soyez souriant : une bonne première impression facilite toujours l’échange.
- Montrez-vous dans une position humble, imitant la posture de votre interlocuteur : par exemple les Asiatiques saluent en se baissant en avant par signe de respect.
- N’élevez jamais la voix : s’énerver ne vous mènera à rien, particulièrement en Asie où il ne faut pas perdre la face.
- Accompagnez votre discours de mimiques cohérentes : si vous posez une question, votre visage doit le refléter, tout comme l’intonation de votre voix.
- Accompagnez votre discours d’une gestuelle adaptée : par exemple, si vous demandez une direction, pointez de la main les différentes possibilités en hochant de la tête. Cet accompagnement corporel peut aussi se substituer aux mots, et passer dans le répertoire du mime.
De manière générale, renseignez-vous sur la culture du pays, ses us et coutumes :
- Le code vestimentaire fait partie de la communication non verbale : vous voir arriver en mini-jupe pour poser une question, dans certains pays, ne sera pas gagné !
- Certains gestes sont interprétés totalement différemment : cela fait partie des impairs à éviter en se renseignant au préalable ! Dans le doute, ne pointez jamais du doigt et observez les manières de faire des locaux (pour interpeller quelqu’un, appeler un serveur au restaurant …).
- Les gestes particulièrement importants que vous utiliserez tout le long de votre voyage, et qui sont culturellement fort connotés, sont ceux de oui – non, salutation, remerciement et échange d’objet : par exemple, prenez l’objet tendu à deux mains s’il vous est donné à deux mains.
- Observez également comment les locaux comptent sur leurs doigts : tout le monde ne commence pas par le pouce ou l’index !
Les aides visuelles
Pour soutenir la communication, vous pouvez également vous appuyer sur des aides visuelles, comme des images ou pictogrammes.
Il existe plusieurs applications smartphone pour cela. Sinon, à la vieille école : imprimez avant de partir quelques images qui vous semblent importantes pour pouvoir échanger.
C’est ce que j’ai fait avant de partir au Cambodge : souffrant d’une gastrite (pas idéal pour un voyage en Asie !), j’ai avec moi une image de piment, de poivron … Honnêtement, je ne l’ai pas utilisée souvent, les réponses à mes questions (« No spicy, Khmer food no spicy ! ») n’étant pas toujours des plus justes !
Et en plus des images, ayez sur vous l’adresse de votre destination ou résidence du moment, et mieux encore, une carte de visite de l’hôtel : si vous demandez votre chemin pour rentrer ou appelez un taxi/tuk-tuk … elle vous sera d’une grande aide !
Petit conseil supplémentaire : voyager avec un petit carnet. Pensez-bête, il permet également de noter les mots de vocabulaires utiles, les adresses … et de communiquer par papier (dessins et gribouillis), média parfois fort secourable !
Communiquer quand on ne parle pas la langue : toute une aventure !
Voyager dans un pays culturellement très différent et dont on ne maîtrise pas la langue est donc toute une aventure ! Déstabilisant, frustrant, c’est aussi une occasion de sortir de sa zone de confort et de perdre ses repères, de remettre tout en question, face à une culture dont on ne connait rien.
Ne plus pouvoir s’appuyer sur l’oral ni l’écrit, c’est également un équilibre à retrouver et d’autres sens à développer : la communication non verbale et l’observation venant au premier plan.
Et vous, quelles sont vos expériences de voyage dans un pays dont vous ne connaissez pas la langue ? Comment vous êtes-vous débrouillés ?
sans aller si loin je suis carrément frustrée en Croatie ! ! ! je suis allée dans beaucoup de pays frontaliers tels l’Espagne, le Portugal, l’Italie etc sans avoir jamais appris ces langues mais toujours pu me débrouiller et « capter » quelques mots ! En Croatie : rien ! j’ai essayé avec un petit lexique et non ! et ces gens sont si gentils que ça m’ennuie !!! bien sur tu vas toujours trouver un commerçant là où c’est « touristique » qui connait 3 mots d’anglais, mais la petite dame qui vend ses broderies parfumées à la lavande le soir au bord du port : rien ! mais pourtant beaucoup de choses sont passées via nos mains et via nos regards ! (moi je me suis demandée plusieurs fois si ça ne pourrait pas être utile de connaitre le langage des signes)
Salut Grain de Blé, merci pour ton commentaire ^^
Tu as raison, même en Europe on peut se retrouver dans cette situation !
Le langage du corps reste notre premier moyen de contact, cela saute juste d’avantage aux yeux lorsque l’on est en manque de support linguistique.
Concernant la langue des signes, je peux déjà te donner une piste de réponse, ayant appris (un peu) la Langue des Signes Francophone de Belgique (LSFB). Cela en dit déjà long : la langue des signes (LS), contrairement aux idées reçues, n’est pas universelle : chaque pays (voire chaque région) à la sienne !
Par contre, apprendre la LS a renforcé mon « intelligence visuelle » : penser visuel, comprendre les messages corporels … Je me suis d’ailleurs nettement améliorée aux jeux de sociétés nécessitant les mimes 😉 !
Et les sourds qui voyagent avec lesquels j’ai pu échanger sur le sujet me disaient que même si le vocabulaire est différent, la logique reste la même, et que la LS apprend aussi à être souple et s’adapter à son interlocuteur et son contexte. Donc, en mode « débrouille », ils parviennent souvent à communiquer (entre sourds de nationalités et de LS différents), sans doute mieux qu’entre « entendants » étrangers.
Je suis en parfait accord avec ton propos. Mais parler l’anglais, l’espagnol ou le portugais (dans mon cas) n’empêche pas que la communication reste le principal problème du voyageur. J’ai d’ailleurs écrit un article là-dessus il y a quelques temps.
Salut Gwendal, merci pour ton commentaire.
je vois que le sujet t’intéresse également et que tu as aussi pu vivre ce sentiment d’être perdu et démuni dans la communication en langue inconnue.
Comme toi, je ne suis pas douée pour les langues de base. Le plus gros effort que j’ai fait, c’est apprendre l’espagnol pour mon conjoint, dont la famille maternelle est espagnole. Effort et étrangement, plaisir en même temps (la motivation était toute autre qu’à l’école ! 😉 ) et pour une fois, je me sens à l’aise dans une autre langue que la mienne : un réel plaisir ^^ Bon j’ai encore matière à m’améliorer aussi …
C’est vrai que ça peut être frustrant, lorsqu’on a besoin de communiquer, de ne pas pouvoir le faire. Quand on demande son chemin par exemple…
Mais tu oublies dans ta liste la langue des signes, le mime et le dessin. Quand il n’y a aucune langue en commun, pas même l’anglais, et que tout un village te pose des questions, il faut faire avec. Et lorsqu’au bout de 15 minutes, tu as réussi à faire passer une idée, c’est une vraie victoire, pour toi et pour ceux qui comprennent. J’ai vécu ça au fin fond du Vietnam, et même si nous ne nous sommes pas dit grand chose en trois heures de temps, nous avons tous passés une soirée mémorable !
Salut Mat’, merci pour ton commentaire.
Concernant la langue des signes, j’ai répondu à ce sujet dans les comm’ à Grain de Blé.
Et pour le mime, je l’ai inclus dans la communication non verbale mais je ne l’ai pas plus développé, c’est vrai ; et j’ai fait un point également sur le carnet, que j’emporte toujours avec moi en voyage (en tout avec j’essaye 😉 ).
La langue est une barrière, mais comme tu le soulignes par ton expérience, elle est souvent « surmontable » à travers l’échange « humain », le regard, le sourire, les silences, les dessins et les mimes : tout est communication !
Et cette soirée au Vietnam a du être unique 😉
Ca me rappel quand j’étais jeune, j’ai passé une semaine en écosse ! Je parlais un anglais plus que moyen, je n’osais meme pratiquement pas prononcer un mot, mais j’ai quand meme réussi a me faire comprendre avec les gestes, puis avec un peu plus d’assurance, j’ai commencé a me lâcher au niveau de la parole et au final ce petit séjour d’une seule semaine m’a ouvert complètement a l’anglais et maintenant a force de regarder films et séries en VO sous titrés, je suis passé au 100% VO ^^
Je suis loin d’être bilingue quand meme ^^
Bref il y a toujours moyen de se faire comprendre par les autres meme si l’on ne comprend pas leur langage en faisant un petit effort d’observation et de mémoire pour les mots clés ! ^^
Salut Julien, merci pour ton commentaire ^^
Je partage le premier sentiment que tu as vécu en Ecosse, et ta peur de te lancer pour parler une langue que l’on ne maîtrise pas. Je ne suis pas très douée pour les langues à la base, comme je le disais dans le comm’ précédent, et me lancer en sachant que je vais sortir 1001 bêtises et avoir du mal à formuler mes idées, cela me bloquait pas mal. Donc je comprends ce que tu as pu ressentir en Ecosse 😉
Heureusement, les gens en face sont souvent très patients et encourageant, et de fil en aiguille, on se décrispe et on se lance.
Quel plaisir j’ai, comme toi avec l’anglais, à pouvoir lire en espagnol et regarder des films hispanophones en VO. Chaque fois que j’entends cette langue autour de moi à présent, je me sens comme un peu en voyage 😉
Il est vrai que la mémoire à une place importante dans l’apprentissage de la langue, que ce soit pour réussir à la parler réellement ou simplement pour en baragouiner les quelques mots de base. J’ai une très mauvaise mémoire, et j’essaye de combiner les canaux pour fixer les mots : les lire, les écrire (phonétiquement), les prononcer un maximum, les entendre … Pour ça aussi, l’idée d’emporter un petit carnet en voyage est pratique : il me permet de fixer quelques mots et de revenir les feuilleter au besoin, pour les enregistrer en mémoire (ou en tout cas essayer !).
Très bien tous ces conseils. En ce qui me concerne, je fais beaucoup de petits dessins, j’ai toujours une feuille et un crayon avec moi. Dans la campagne Birmane, c’est souvent le seul moyen de communiquer… en plus, c’est souvent drôle, et comme chacun sait, le sourire est universel !
Bonjour Danielle, merci pour ton commentaire et ton retour d’expérience.
Je pense effectivement que le carnet et le crayon sont de bons outils de communication, partout dans le monde. Moi qui suis nulle aux jeux de dessin genre pictionary, … ça peut être assez drôle effectivement !
Et le sourire, c’est la première des « clés » pour communiquer 😉
Pour avoir voyagé de nombreuses fois en Asie, il est très difficile de partir seul, sans connaissance de la langue. Ma préco perso, travaillant dans le tourisme cela pouvait s’organiser était simple. Etre accompagné d’un local.. Photographe, guide, agent de voyage, étudiant bon nombre de ressources sont disponibles pour peu qu’on se prépare un peu à l’avance. Et même si bien évidemment on perd beaucoup, le partage existe réellement, même dans des situation tendues.
Bonjour Tang et bienvenue ^^
Se faire accompagner par un local qui sert de lien avec la population, décode les chocs culturels, répond au x questions est sûrement très confortable en voyage !
Je n’ai jamais été accompagnée dans me voyages ; mais j’ai néanmoins eu une situation un peu du même genre au Cambodge, pendant quelques jours à Siem Reap avec des amis voyageurs, sur place depuis 2 ans, qui ont pu répondre à mes nombreuses questions, traduire certaines choses, décoder aussi ce qui prend des mois de vécu sur place à repérer et comprendre … Une belle source d’informations, de vécus et de compréhension, tant de la population locale que de notre vécu d’occidentaux.
« Voyager dans un pays culturellement très différent et dont on ne maîtrise pas la langue est donc toute une aventure ! » C’est un double challenge, c’est sûr ! La différence culturelle peut même parfois nous empêcher de communiquer par geste, donc tous les repères pouvant aider à la communication sont brouillés…
C’est marrant, j’avais cette conversation avec mon Californien qui a vécu dans deux pays asiatiques, en Inde et au Chili. Même s’il a adoré ses expatriations sur le continent asiatique et en Inde, expérimenter la vie au Chili lui a fait prendre conscience du bonheur de pouvoir communiquer réellement avec les locaux, la sensation de faire partie de la même communauté, de réduire petit à petit cette barrière entre locaux et étrangers. En Asie, cette proximité avec les locaux est dure à construire, même si l’on reste des années et des années dans un pays. Déjà, parce que les langues sont dures à apprivoiser pour nous européens, et aussi parce que notre physique annonce d’emblée la couleur : On n’est pas l’un des leurs ! Quand j’habitais en Inde, les habitants de mon quartier pouvaient me considérer comme leur voisine, comme une des leurs, mais dés que j’allais deux rues plus loin, j’étais à nouveau l’étrangère…
Bref, tout ça pour dire que je n’ai pas vraiment de solution, il faut simplement accepter qu’il est difficile de communiquer. Parfois il y a des touristes qui s’énervent face à cette difficulté mais moi je pense qu’elle vient surtout de nous, c’est de notre faute si on ne parle pas la langue locale donc blâmer les habitants pour leur non-maîtrise de l’anglais par exemple, c’est vraiment n’importe quoi !
Salut Joana, merci pour ton commentaire et ton retour d’expérience; c’est un sujet où tu es vraiment bien placée pour échanger 😉
Mon conjoint a eu une réaction un peu similaire à ton Californien : quel plaisir de voyager en Amérique latine : c’est tellement simple de communiquer ! Au-delà du fait que nous parlons l’espagnol, les repères culturels sont moins éloignés qu’avec l’Asie et les gestes/mimiques/émotions … sont assez comparables à l’Europe (juste encore plus expressif que chez nous ; un peu à l’image de la différence qui existe entre la Belgique et l’Italie ou l’Espagne).
Comme tu le soulignes, l’acceptation de cet état de fait (différences culturelles, difficultés de communication) est un prérequis (ou une sagesse qui s’acquiert avec le temps aussi ?) nécessaire pour apprécier un voyage en Asie. Jamais il ne me viendrait à l’idée en tout cas de blâmer un local pour ne pas me comprendre ou ne pas parler ma langue (ou l’anglais) ! Je n’ai jamais assisté à une scène comme celle que tu décris, c’est assez fou à s’imaginer, le monde à l’envers en effet ! Pourtant, des incompréhensions et des conversations avortées, j’en ai déjà eues … mais je suis toujours partie avec un geste de remerciement, que j’obtienne ce que je voulais ou pas, et un sourire aux lèvres.
J’avoue que pour la Bulgarie, c’est pas évident … !
L’humour aide beaucoup. En Thaïlande où peu de gens rencontrés parlaient l’anglais, le fait d’apprendre qq mots brise la glace
Salut Daav, oui j’imagine que l’humour, comme le sourire, sont de bons prérequis pour entrer en relation avec les autres : notre corps et ce que nous dégageons sont tout ce que nous avons alors pour communiquer quand les mots nous font défaut.
Au Cambodge, lorsque je saluais les gens en khmer, souvent ils riaient de bon cœur (sans doute aussi de mon accent !), ravi de voir un touriste faire un pas vers eux.
Très intéressant 🙂
J’ai acheté un ordinateur à Tokyo auprès d’un vendeur qui ne parlais pas un mot d’anglais (et je ne sais dire que bonjour, merci et au revoir en mauvais japonnais). Suite à une incompréhension, il a fallu que je ramène la machine pour qu’il me la configure dans une langue que je puisse lire (parce que utiliser un notebook qui n’affiche que des idéogrammes c’est compliqué pour moi :-)). Tous nos échanges se sont fait via Google Trad (qui, soyons clair, traduit quand même du petit chinois) … et nous nous sommes bien amusé (du moins moi, le vendeur nippon lui reste la plupart du temps imperturbable)
Salut Hedilya, merci pour ton commentaire et ton partage d’expérience.
J’ai eu une expérience un peu similaire, dans mon boulot précédent ; une entrevue où j’étais seuls avec deux japonais … et leur petit dictionnaire-ordinateur, mais qui n’avait pas le français dans ses configurations ; donc c’était anglais-japonais par l’écrit, beaucoup de gestes aussi et des sourires indulgents de part et d’autres.
Une expérience un peu surréaliste, mais finalement le désir de communiquer est plus fort que les barrières de langue 😉
Cela me rappelle notre arrivée au Brésil, on ne parlait pas portugais et personne ne parle anglais… Du coup c’est assez marrant à voir comment on peut essayer de se faire comprendre.
L’avantage c’est que du coup on a appris le portugais plus rapidement 🙂
Salut Manu,
ha le Brésil, nous n’y sommes restés qu’une journée, pour voir les chutes d’Iguazu, mais quel contraste avec les autres pays, où nous vivions dans le confort de comprendre et d’être compris ! Nous avons attendu bien 1h au mauvais arrêt de bus, à cause d’incompréhensions et mauvaises indications (et mauvaise façon de poser des questions : éviter les questions fermées oui/non !).
Apprendre la langue sur place est toujours la plus belle des façons de communiquer, d’essayer d’approcher les locaux et leur culture. Je trouve que pour un voyage au long cours en Amérique latine, venant de nos pays avec une langue de racine latine, apprendre l’espagnol et/ou le brésilien n’est pas un effort démesuré, et change complètement le voyage ! 🙂
Je suis d accord avec toi je rentre du Vietnam je parle quelques mots d’anglais ça n’a toujours pas été évident surtout dans les petit resto. C’est décider je prend des cours d’anglais et je le conseille a celui ou celle qui compte voyager
Salut Julien,
je pense comme toi que l’anglais est une belle aide en voyage – même si comme je le dis dans l’article, cela a ses limites.
Je suis dans la même optique que toi actuellement : améliorer mon anglais (et il y a matière !)
Un sourire, c’est toujours un bon début !
Je suis bien d’accord avec toi Lucie 😉
Je fais des signes et des bruitages… souvent rires aussi !!!
Le carnet et le mime nous ont beaucoup aidé dans un petit village en Turquie, ainsi que d’avoir avec nous le nom de notre destination écrit, au moment de prendre un bus ou de demander notre route…
C’est généralement extrêmement bien vu de parler quelques mots, il faut vraiment apprendre un peu de vocabulaire et des verbes basiques si l’on prévoit de rester dans un pays quelques temps ! Je me souviens qu’en Grèce, mon vocabulaire très simple et ma grammaire à pleurer m’avaient tout de même facilité la vie et attiré de la sympathie (et quelques réductions, ce qui n’est pas donné avec les crétois 😉 )
Salut Anne, merci pour ton partage d’expérience ^^
Je te rejoins tout à fait.
Et concernant l’attitude des locaux lorsque l’on parle quelques mots, le résultat est flagrant !
Je me rends compte du coup que la majorité des touristes ne font pas cet effort (ou n’osent pas parler une langue qu’ils ne maîtrisent pas ?), mais au Cambodge, des sourires (et des rires) accueillaient mes mots bredouillés en khmer, avec beaucoup de sympathie et d’encouragements (« Encore 2 mois chez nous et tu parleras khmer très bien » – ou pas ! Mais c’est la gentillesse derrière qui compte ! 😉 ).
Et les réductions, c’est vrai, accompagnent généralement cette attitude positive envers le touriste qui fait des efforts pour parler la langue du pays ^^
J’adore les moments où j’essaye de communiquer avec quelqu’un mais la personne en face ne comprends pas et me parle dans sa langue : fous rire garantie. J’essaye souvent d’apprendre les mots de bases : bonjour, merci, oui ,non et au revoir.
Bonjour Thomas, bienvenue et merci pour ton commentaire 🙂
Prendre ces difficultés de communication avec humour permet de ne pas sombrer dans l’agacement, voire l’énervement (j’en ai déjà vu), et de créer un lien positif avec les personnes que l’on rencontre en voyage.
Avec le sourire (et les fous rires), c’est tout de même plus sympa 😉
J’adore ton article ! Il est utile et tellement vrai.
J’ai vécu la barrière de la langue lors de mon voyage à Moscou. Sur une semaine, j’ai dû croiser 3 personnes qui parlaient anglais, et tous les panneaux et indications étaient exclusivement en cyrillique. Une vraie galère au démarrage, surtout que les locaux étaient très peu enclins à venir en aide aux touristes perdus. Mais ce fut une belle expérience. ^_^
Salut Cindy, merci pour ton retour positif ! 🙂
Je ne suis encore jamais allée en Russie, mais comme tu le sais, tes récits de Moscou renforcent mon envie de découvrir ce pays 😉
C’est sûr que là-bas, le problème de la langue se pose également !
Les Russes ne sont pas enclins à aider les touristes égarés ? Peu accueillants ?
En Asie, c’est la première fois que je ne savais même pas déchiffrer les panneaux : c’est assez déconcertant !
On a été carrément frustré en Chine!!!! Impossible de communiquer avec les locaux à part quand on faisait du couchsurfing… Pour s’en sortir on a du beaucoup utiliser un livre d’images appelés le « Point it » qui nous a permis de nous sortir de bien des situations… un must pour un voyage dans un pays comme la Chine! Dans le reste de l’Asie du sud-est c’est quand même déjà mieux mais les contacts restent malheureusement souvent superficiels… C’est pour ça que notre périple en amérique du sud commence par deux mois de cours d’espagnol intensifs à Quito… Quand on saura l’espagnol on voyagera 😉
Salut Benoit, merci pour ton commentaire et ton partage d’expérience de voyageur.
Je comprends tout à fait que vous ayez pu être frustrés en Chine ! 😉
J’ai déjà vu des images de l’application « Point i », et ça avait l’air pas mal fait, merci pour le partage ^^
Je trouve votre démarche d’apprendre l’espagnol en Equateur vraiment super : l’espagnol n’est pas une langue trop difficile à apprendre (même pour moi qui suis vraiment mal foutue pour apprendre de nouvelles langues !), et cela ouvre tellement de possibilité en Amérique latine !
La qualité et la profondeur des contacts que vous aurez par la suite en vaudra la peine, c’est sûr 😉
Très bon article qui va au-delà des simples conseils.
Comme cette phrase par exemple : « Ne plus pouvoir s’appuyer sur l’oral ni l’écrit, c’est également un équilibre à retrouver et d’autres sens à développer : la communication non-verbale et l’observation venant au premier plan. »
Merci Amandine
Salut Denis, merci pour ton commentaire et surtout merci pour ton retour si positif, cela me touche beaucoup 🙂
Merci pour cet article !
Je compte faire le tour du monde dans un an et je ne parle que l’anglais (et encore ahah) donc ça me fait un peu peur !
Beaucoup de personnes ne jurent que par le langage Espéranto, un soi-disant langage universel que tout le monde comprend ! Tu as un avis là dessus?
Bonjour, merci pour ce commentaire et bienvenue.
La question des langues en voyage est centrale … et d’autant plus pour un tour du monde.
Je n’ai jamais fait de « tour du monde » : je suis partie plusieurs mois en Amérique du Sud, dernièrement 1 mois en Asie. La difficulté de la question de la langue était donc réduite : l’espagnol (que j’ai appris) pour les pays latins, et pour le Cambodge, j’ai du me satisfaire de mes bases d’anglais et de quelques mots de khmer appris avant de partir.
Je pense que c’est une grande preuve d’intérêt pour la culture du pays visité que d’essayer d’apprendre sa langue. Je n’imagine pas partir pendant plusieurs mois en Amérique latine sans connaître un minimum l’espagnol : une seule langue qui ouvre tant de portes ! En plus, parlant français, l’apprentissage n’est pas trop difficile … contrairement aux langues asiatiques !
Pour ce qui est de l’esperanto, je suis assez ambivalente sur la question. Je trouve l’idée intéressante. Ce n’est pas pour moi une volonté d’effacer les distinctions entre les langues, mais de créer des ponts avec un « point de départ » similaire (même niveau de difficulté d’apprentissage) pour « tous » (en tout cas européen).
Mais je pense que ce projet, même s’il a eu quelques succès (réseau qui parle esperanto et reçoit les personnes parlant cette langue, sorte de couchsurfing sélectif), n’a pas eu la porté espérée … et donc cela limite d’autant plus son intérêt (cercle vicieux). Actuellement la langue du voyage semble d’avantage être l’anglais que l’espéranto !
Il faut se ballader avec un traducteur ! Facile !
Non c’est vrai que ce n’est pas facile et encore plus quand on doit réellement se faire comprendre. Alors imaginez pour des tracas administratifs ? La catastrophe !
Maintenant c’est vrai que c’est aussi un charme de ne pas parler la langue. On découvre plus avec nos sens.
Salut Emmanuel, un traducteur perso, hmm, oui pourquoi pas 😉 Bon après, niveau intimité et expérience personnelle en voyage, cela change encore la donne 😉
Je suis dans mes lectures de récit de voyage (Africa Trek 2 pour le moment ^^ J’en parlerai prochainement 😉 ! ), et à un moment ils sont accompagnés d’un local qui leur sert de guide mais aussi d’interprète. Pratique, ils apprennent plein de choses, mais le contact n’est pas direct avec la population, et cela crée donc paradoxalement une distance.
Bel article, avec même quelques notions de linguitique!
Merci Dorian, ravie qu’il te plaise !
Merci pour cet article, décidément on a des points en commun, notre premier voyage où on ne parlait pas la langue a également été le Cambodge, je me rappelle que même si j’avais apprécié le voyage, j’avais été un peu déçue. En analysant la chose, je m’étais rendue compte que c’était car je n’avais pas pu discuter et avoir des conversations de fond avec les gens. En effet, les voyages sont pour moi,au delà de découvrir de beaux paysages ou des monuments impressionnants, des occasions de découvrir de nouvelles coutumes, des cultures parfois à l’opposé. Sans comprendre la langue, tu as raison de mentionner qu’on ne peut pas tout à fait accéder à cela. De plus, ce qui m’intéresse c’est souvent le quotidien des gens, leur ressenti etc… et ça tu le trouves pas dans les guides. C’est pour ça que lorsqu’on a planifié notre voyage au long cours on a tout de suite été attiré par l’amérique latine. Surtout sur une longue période, cela nous aurait été difficile de rester sur des relations « de surface ». Cela dit, au cambodge, je m’étais efforcé à apprendre quelques mots de khmère sous la supervision d’une amie cambodgienne (mais c’est super dur!). C’est quelques mots nous ont permis de vivre un très beau moment avec une famille qui en nous voyant pédaler sur nos vélos sous un cagnard de dingue nous ont invité (par le geste) à venir boire une verre à l’ombre de leur maison. Mes 4-5 phrases ont alors trouvé preneur mais il y a tant de question que j’aurai aimé leur posé !
Merci Laura pour ton message 🙂
Comme toi, j’ai ressenti une certaine frustration lors de ce voyage au Cambodge : comment dépasser la frontière de la langue ? Comment pouvoir avoir des échanges et des conversations aussi profondes que celles que nous avons pu avoir dans d’autres voyages (dans des pays où nous parlions la langue) ?
J’avais aussi décidé d’apprendre quelques mots de khmer… mais je dois avouer que même après un mois, mon vocabulaire était plus que basique et se limitait à « bonjour/au revoir/merci/non/oui… » et pas beaucoup plus.
Nous avons vécu une expérience très proche de la votre, en vélo également aux alentours de Siem Réap, dans un petit village oublié : un homme nous fait signe de venir boire un verre avec lui. Il était très fier que l’on vienne s’asseoir à son porche et que l’on goûte son alcool de palmier maison (une horreur soit dit en passant !). Beaucoup de rires devant nos mimiques, un moment inoubliable, malgré la difficulté à parler et échanger comme nous aurions aimé pouvoir le faire.
Article vraiment intéressant! Que de bons conseils! Je les suis tous à peu près mais je n’ai jamais pensé aux pictogrammes! Il existe vraiment des applications? Tu les as testées? Pour l’apprentissage des langues, c’est une histoire sans fin. Plus je voyage, plus j’apprends de langues (je confirme que ça enrichit le voyage) mais il y en a toujours d’autres à apprendre! Je sens les limites de mon cerveau mature! Si j’avais une baguette magique, je me doterais de toutes les langues de la terre! 🙂
Merci Nathalie pour ton retour.
Oui, il existe vraiment des applications de pictogramme (comme « Image It »… mais il y en a beaucoup d’autres, une petite recherche rapide dans google et tu trouveras sûrement ton bonheur ^^).
Personnellement, quand je suis partie au Cambodge, nous ne voyagions (à ce moment-là) avec aucun appareil à part nos ordinateurs (pas de smartphone ni de tablette… ce qui a changé depuis -mais maintenant nous sommes dans des pays où nous parlons la langue, donc nous n’en avons plus besoin pour le moment ! ).
J’avais donc imprimé une double feuille, avec des grands pictogrammes basiques (entre autres, souffrant de gastrite, je devais à tout prix éviter le piquant, donc j’avais fait le nécessaire pour pouvoir l’expliquer en dessin). Cela m’a servi en quelques occasions, mais je dois avouer que la plupart du temps, je n’en ai pas eu besoin ; la feuille était plus en support de réserve.
J’adore le don que tu te donnerais ! Pouvoir parler « toutes les langues » des pays dans lesquels je voyage est un rêve inatteignable pour moi, qui suis généralement assez mauvaise dans l’apprentissage des langues(mais je fais des efforts 😉 ) !
Bonjour Amandine,
Ton article fait écho. De mon côté, je me suis retrouvée complètement démunie tout prêt d’ici… en Grèce ! J’étais partie seule avec mon sac-à-dos, à une période peu touristique et dans des coins peu fréquentés. J’ai emprunté les bus locaux et les gens, très intrigués de me voir toute seule par chez eux, sont rapidement venus me parler. Mais nous n’avions aucune langue en commun : impossible de se comprendre. Je n’ai jamais connu de pire frustration…
Merci Blandine pour ton message. Comme tu le soulignes : pas besoin de partir loin pour se sentir perdu : en Europe aussi !
Quelle frustration que de ne pouvoir communiquer avec les personnes croisées sur les routes ! Les visages sourient, les yeux parlent… mais les bouches restent impuissantes à faire passer les messages. L’on a beau décoder le non verbal, il nous manquera toujours quelque chose. Surtout que ces rencontres sur les routes, dans les transports locaux, etc., c’est une si belle occasion de parler de la culture du pays visité, la façon de vivre et de voir le monde…
Frustrant !
C’est certain, pas évident d’avoir une vraie conversation avec les gens quand l’anglais n’est ni leur langue maternelle à eux, ni la nôtre… Un problème qui nous préoccupe beaucoup car nous avons un projet de roadtrip à vélo de 7 mois en Asie au cours desquels nous souhaitons intervenir dans des classes pour faire découvrir les sciences aux enfants, on va devoir s’entrainer aux mimes de façon intensive… !
Merci Edwige pour ton commentaire.
Parler en anglais est toujours une solution, le plus petit commun dénominateur linguistique du moment… mais ce n’est jamais « parfait » dans la profondeur des échanges si cette langue n’est celle ni du voyageur ni de l’hôte.
Très bon projet que votre radtrip à vélo ! Si tu ne connais pas encore, je t’invite à découvrir David et Isabelle de « ViaVelo » (ils ont un site web et sont aussi sur Facebook). Ils sont partis de Suisse à vélo en 2008 et sont toujours sur les routes. Nous les avons rencontrés lors de notre voyage au Cambodge (l’une de nos plus belles rencontres de voyage) et là ils sont au Vietnam.
Bon entraînement aux mimes, bons préparatifs… et surtout bon voyage !
La 1re fois que ça m’est arrivée, c’était en Chine. Sérieux c’est un choc quand tu regardes partout et juste im-pos-sible de même déduire ce qui est écrit. C’est idiot, mais c’est là que je me suis rendue compte de l’importance du langage pour pouvoir communiquer, on se sent complètement handicapé sinon.
Coucou Leslie ! 😀 Merci pour ton partage d’expérience.
Je trouve aussi que, en plus de ne rien comprendre à l’oral, ne rien pouvoir lire sur les panneaux est particulièrement dépaysant… et perturbant ! Aucun repère !
Nous avons adoré notre voyage au Cambodge et avons envie d’explorer l’Asie dans de prochains voyages… mais c’est sûr, c’est pour nous beaucoup moins confortable et plus frustrant que de voyager en Amérique du Sud côté compréhension et communication 😉
Salut Amandine,
merci pour ce post qui m’aide bien a relativiser. Nous partons mon amoureux et moi pour 7 mois entre l’Amérique du Nord central et du Sud et la communication est ce qui me fait le plus peur, malgré mes notions d’Anglais et d’Espagnol scolaire et quelques leçons sur le net pour retrouver un peu de vocabulaire, j’ai vraiment peur de ne pas pouvoir me faire comprendre et communiquer avec le monde qui m’entourera, prendre le bus dans la bonne direction réserver une chambre dans des auberges… bref communiquer !!!
Mais comme tu dis en gardant le sourire en mimant et avec un peu d’autodérision j’espère que ça ira…
En tout cas merci pour tous les conseils de ton blog il est pour nous une mine d’or…
Merci Lucie pour ton message, ravie que cet article puisse t’aider à diminuer la pression 🙂
Bons préparatifs pour votre beau voyage… et profitez-en bien !
Au plaisir d’échanger dans les commentaires sous d’autres articles 😉