À tous ceux qui redoutent les voyages où la neige est reine, où l’altitude fait descendre le mercure et où l’air se raréfie : voici quelques conseils pour vous équiper intelligemment et vaincre le froid en voyage en montagne ou sur la banquise !
Le froid : ennemi juré des frileux !
La montagne est belle … mais elle refroidit les ardeurs de plus d’un voyageur : la peur du froid est une phobie répandue ! Et à raison, car en montagne, les contrastes de température sont importants : l’on perd en moyenne 0,55°C dès qu’on monte de 100m.
Lors d’un article précédent sur mon dernier séjour en montagne, beaucoup m’ont demandé des conseils pour lutter contre le froid. Je ne peux que comprendre ces craintes cachées derrière cette répulsion du froid, car je souffre de problèmes de circulation assez importants : mes mains et mes pieds ne résisteraient pas longtemps sans un bon équipement. Car oui, la clé est là : il suffit de bien s’équiper.
J’ai lu un jour cette phrase :
« il n’y a pas de mauvaise météo, que des mauvais équipements »
Une révélation pour moi : bien sûr, je le savais, mais le voir écrit noir sur blanc, cela m’a redonné l’énergie et l’envie de voyager partout, sans craindre les climats difficiles.
Le bon équipement
Pour trouver le bon équipement, il faut commencer par définir ses besoins : en fonction de la destination, des activités prévues, de ses besoins et spécificités personnelles.
Il ne faut rien négliger, et surtout veiller à couvrir les extrémités du corps : les mains, les pieds et la tête. Ainsi de bons gants, des chaussettes adaptées et un bonnet sont vos meilleurs amis pour vous rendre à la montagne en hiver ! Encore faut-il savoir comment choisir un équipement de qualité …
Les bonnes matières
Très prisée auprès des voyageurs, la laine mérinos est un véritable atout.
Je l’ai testée dans des conditions de froid, avec des journées entières passées dehors, alternant activités sportives (raquette) et moments immobiles (pour interviewer les mushers et admirer le spectacle de La Grande Odyssée) : le résultat est sans appel. Ces vêtements sont d’un confort et d’une efficacité redoutables !
Il vaut mieux investir dans de bonnes chaussettes que cumuler les couches : le risque étant de limiter la circulation sanguine et d’accroître le risque d’avoir froid … tout l’inverse de l’objectif de départ !
Seul petit bémol : mes gants en mérinos sont déjà troués en deux endroits (je ne suis pourtant pas si maltraitante avec mon matériel) après un usage intensif de quelques semaines.
Et j’ai découvert aussi les vêtements Skinfit, 80 % polyamide et 20 % élasthanne, également très efficaces et confortables, avec un résultat comparable au mérinos.
J’utilise également occasionnellement des sous-vêtements Décathlon (100% polyester) comme sous-couches. C’est très fin, élastique et garde bien chaud, mais n’est pas très respirant. J’ai combiné ainsi Décathlon une sous-couche pour le bas (sous-vêtement de ski « Flowfit Wed’Ze ») et pour le haut (sous-vêtement de ski « XWarm Wed’Ze »).
A cela s’ajoute une polaire de randonnée de Décathlon également (Forclaz 400 : 20% laine et 80% polyester) efficace et agréable à portée lors d’effort physiques. Seul bémol : nécessité de mettre une couche en-dessous, car je trouve la polaire un peu irritante.
Et pour le ski, j’ai testé un pantalon Décathlon (« Maxtrip Wed’Ze ») rose pétant (histoire d’être repérée sur les pistes et en cas d’avalanche !) : j’en suis super contente, particulièrement pour son sous-pantalon en plume intégré. Avec tout ça, je n’ai pas eu froid !
François quant à lui a testé des vêtements hiver de The Nortface, comme un pantalon de ski (Men’s Ravina Pant) et deux vestes : la Men’s Fuseform Dot Matrix Insulated Jacket, assortie au pantalon, et la Men’s Kazoo Mountain Jacket, idéale pour les temps de grand froid. Et j’ai testé une veste The North Face également, une mignonne Women’s Nivis Jacket, très agréable à porter tant pour les balades que les activités plus sportives.
Le bon assemblage : grosse veste vs vêtements techniques
Mon conseil : mieux vaut avoir plusieurs couches techniques combinables qu’une énorme veste.
La grosse veste : pour et contre
L’inconvénient majeur d’une grosse couche unique, outre souvent le look Bibendum et la limitation de mouvement, c’est qu’une fois en action, vous risquez d’avoir chaud et de n’avoir alors pas d’autres alternatives que de faire sauna sous votre veste ou de vous les geler en l’enlevant.
Néanmoins, ces dernières années, la mode a tendance à rejoindre la technique, avec comme résultat des vestes de ski bien pensées. Prévues pour le sport (avec des poches spécifiques pour le pass de ski …), elles ont un look plus design, plus cintré pour les femmes, tout en restant super confortables.
Combiner les vêtements techniques
À l’inverse, les vêtements techniques sont souvent plus fins et optimisés, permettant d’une part une plus grande liberté de mouvement, et d’autre part de pouvoir les combiner sans ressembler à un bonhomme Michelin et de pouvoir ainsi moduler le nombre de couches selon la nécessité du moment.
Pour le haut
Ainsi, l’idéal serait de porter 3 couches de vêtements :
- une première couche de sous-vêtements en fibres synthétiques ou en mérinos, pour avoir un vêtement respirant (à l’inverse du T-shirt en coton, qui a tendance à retenir la transpiration),
- une couche « polaire » , hydrofuge et isolant thermique (éviter le pull-over en laine pour les mêmes raisons que le t-shirt en coton),
- et enfin une couche coupe-vent imperméable (légère) par-dessus le tout.
J’applique la même logique aux mains, en portant deux couches lorsque je suis à la montagne :
- une couche technique chaude et isolante (mes gants en mérinos)
- et une couche imperméable, pour ne pas tremper mes gants au contact avec la neige (des gants de ski). Attention à choisir une taille de gants qui permette de combiner les deux couches, sans serrer de trop, au risque de compliquer la circulation sanguine.
Pour le bas
Un pantalon léger et souple est préférable aux jeans, qui limitent la liberté de mouvement, prennent facilement l’humidité et sèchent difficilement. Sous mon pantalon de ski, je portais la sous-couche en mérinos, et les deux ainsi combinés m’ont apporté un confort et une protection parfaite.
S’équiper de bonnes chaussettes et de bonnes chaussures est également indispensable.
Les chaussures pour la randonnée en montagne doivent être le plus tout-terrain possible : une paire de « outdoor » bien imperméable et montante est idéale, car elle maintient la cheville.
Portez une attention particulière aux tissus/cuir utilisés pour la chaussure (respirabilité, perméabilité, confort) mais aussi à la semelle. Plus la semelle est souple, plus elle sera confortable ; plus elle est rigide, moins les imperfections de la route se feront sentir. Pour la montagne, la terre ou la neige, des semelles assez rigides sont donc conseillées.
Les bons gadgets
J’avais déjà aperçu ces semelles chauffantes, sans jamais les prendre au sérieux :
« encore un gadget inutile »
… Quelle erreur de jugement !
Puis grâce aux hasards des rencontres, j’ai eu l’occasion de tester les « Warmer » de Grabber pour pieds : une révélation ! Depuis, je les combine à mes chaussettes mérinos et passer des heures dehors dans le froid n’est plus un problème. Je m’en suis acheté toute une boite ! Je les utilise aussi dans mon plat pays, pour une balade le week-end ou un sortie en soirée.
Après, comme toujours, tout dépend de vos besoins et de l’utilité : je sais que c’est pour moi un excellent complément à mon équipement. Je les conseille au frileux : faites le test, vous m’en direz des nouvelles !
J’ai également testé les « chauffes orteils », plus petits, qui ne s’appliquent que sous cette petite partie du pied. Cela fonctionne bien, mais le confort d’une chaleur diffusée sous l’entièreté de la plante des pieds m’a davantage plu.
Après, il existe aussi des semelles « technologiques » avec une petite batterie, qui permet de diffuser une chaleur constante. Ce système beaucoup plus onéreux est utilisé par certains skieurs.
Bonus : préparer son sac pour un voyage en montagne
Avant de penser à ce que vous allez emmener dans votre sac, réfléchissez d’abord à quel sac prendre. Si vous comptez skier, faire de la randonnée … le choix du sac se révèle crucial : ne prenez pas un sac trop encombrant, préférez-en un qui soit bien étanche et avec une housse de pluie, des tirettes bien pensées et de qualité, des rangements accessibles … voire des possibilités d’y accrocher votre matériel (piolets …).
Soyez ensuite pertinents dans la sélection des objets qui partiront avec vous : guérissez-vous du « au cas où » et ne prenez que le nécessaire en priorité. Une fois votre sac rempli de la sorte, soupesez-le et jugez si vous pouvez vous permettre l’un ou l’autre extra : tout ce que vous prenez, il va falloir le porter !
En plus de tous ces vêtements énoncés jusqu’ici, n’oubliez pas deux autres indispensables pour vos voyages en montagne :
- les lunettes de soleil
- la crème solaire et le baume à lèvres.
D’autres objets vous seront indispensables, par exemple, si vous vous adonnez à la randonnée en montagne en solitaire : l’altimètre, la boussole, les cartes de la région, une petite trousse de pharmacie, les bâtons de randonnée …
Parés à affronter le froid ?
Partir dans les régions de Grand Nord m’attire de plus en plus, et désormais, le froid ne me fait plus peur ! Et vous ?
Et vous, quelles sont vos astuces pour affronter le froid en voyage ?
Le merinos est impressionnant.
J’avais un maillot en merinos du décath qui n’était finalement pas très efficace, maintenant j’ai un Fuse (fait en allemagne), je fais du sport avec et il ne sent jamais, je pourrais ne jamais le laver le truc !
Coupe parfaite, agréable à porter, c’est un bon achat. comme je n’ai jamais froid aux jambes dans nos contrées je n’ai pas acheté le bas. Par contre j’ai des chaussettes mérinos que j’avais acheté en Alaska pour 14€ (c’est largement moins cher qu’ici) et l’efficacité dépasse aussi tout ce que j’ai pu avoir auparavant. Peut être que je m’endurci aussi avec les années 😉
Salut Bertrand,
je reste moi aussi étonnée de la qualité des vêtements mérinos et de leur résistance … sans odeurs !
Effectivement, tu as fait une bonne affaire avec tes chaussettes, car les bonnes marques de mérinos et vêtements techniques en général coûtent malheureusement fort cher. Mais après, la différence de confort et de qualité vaut bien cette différence de prix avec les vêtements « classiques ».
Peut-être que tu t’endurçi avec les années, qui sait ?! En tout cas c’est une chance que tu as, car moi c’est l’inverse : mes problèmes de circulation sanguine et donc de résistance aux températures s’empirent chaque année … C’est pourquoi je m’intéresse de plus en plus aux solutions techniques. Pas question de rester cloitrée chez moi ! 😉
Excellent article !
Le conseil sur le manteau est vraiment très utile : il ne faut pas prendre un gros manteau encombrant. Il est préférable de prendre plusieurs couches de vêtements techniques.
La règle : Un coupe vent + une polaire + un t-shirt en mérinos manches longues.
J’ajouterai juste un détail avec les gants, le bonnet : un tour du cou Buff. Ils sont géniaux et peuvent servir d’écharpe, ou comme protège OREILLES 🙂
Salut Claudia,
Merci pour ton retour positif et enthousiaste (comme toujorus ! ^^ 😉 ).
Le tour du cou est en effet un bon complément. Je voyage dans les pays froids avec une écharpe/foulard et un bonnet, et généralement je m’arrange pour faire monter l’écharpe presqu’à la hauteur du bas du bonnet : ne restent visibles que mes yeux !
Après, ces tours du coup m’ont déjà aussi servi dans les pays chaud comme bandeau pour les cheveux (je me l’échangeais avec François, à l’époque où il s’était laissé pousser les cheveux en voyage ^^).
Très pratique et surtout très peu encombrant : bref, idéal pour voyager ! Merci pour l’ajout 😉
Oui, bien sûr pour le système 3 couches : c’est la base de la protection en montagne. Mais il ne faut pas hésiter à investir dans des vêtements techniques de qualité. Donc fuir tout produit « pas cher », on risque de s’en mordre les doigts. Pour ma part, je me fourni dans un magasin spécialisé qui n’a que des produits « top ». Un choix énorme sur plus 800 pages ! Et des nouveautés comme le powerstrech, les polaires highloft, les laines actives, etc, du vêtement de ville jusqu’à l’expédition !!
Bonjour Didier, tu as raison : tous les vêtements techniques ne se vallent pas. La différence de prix est malheureusement souvent justifiée … J’en ai aussi fait m’expérience !
Je ne connaissais pas les terminologies « powerstrech » ni « highloft », mais bien les concepts derrière : de très bons produits, toujours plus respirants et thermorégulateurs. Merci pour ce partage Didier ^^
Je confirme pour le mérinos ! Cette laine est incroyable, je ne peux plus m’en passer (surtout depuis que je suis passée par le pays du mérinos : la Nouvelle-Zélande !). Elle a néanmoins un inconvénient : sa fragilité, comme tu le dis pour tes gants. Tous mes the-shirts et mon collant sont également troués ! Seul le bonnet (mais c’est mélange merinos-possum) et les chaussettes résistent.
Et merci pour la découverte des semelles chauffantes, je n’y croyais pas non plus ! 😀
Salut Johanna,
Merci pour ton commentaire. Des amis sont revenus de Nouvelle Zélande récemment, et étaient un peu déçus de découvrir que les vêtements en laine mérinos n’y étaient pas moins cher ! 😉
Je vois que je ne suis pas la seule à trouer mes vêtements, cela me rassure un peu ! Par contre, c’est dommage vu le prix de ces vêtements (mes gants sont de la marque Icebreaker, la plus réputée je pense).
Si tu as l’occasion de tester les semelles chauffantes, n’hésite pas ! 😉 DéJà pour le fun de l’expérience, mais aussi si tu es frileuse, c’est un réel avantage pour rester des heures à marcher dans le froid. Fini les orteils tout blancs ! 😉
Si, le merinos est moins cher en Nouvelle-Zélande mais il faut savoir où chercher !
Grâce à des locaux, j’ai découvert des petits magasins qui ne paient pourtant pas de mine mais qui déstockent des vêtements en merinos à des prix défiants toute concurrence. J’ai trouvé des marques connues (Kathmandu, Orthovox, Macpac) comme des inconnues. Et je n’ai jamais payé un haut plus de 20 $.
J’en ai aussi récupéré d’occasion pour trois fois rien dans des second-hand shops.
Par contre, Icebreaker, oui, c’est réputé mais, oui, c’est hors de prix ! Impossible de trouver des réduc chez cette marque, même en NZ. Ils ne font même pas de soldes !
Merci Johanna pour ces bons conseils ! Si un jour je me rends en Nouvelle Zélande (ce que j’espère mettre au programme 😉 !), je penserai à ton bon conseil de chercher aurprès des petits magasins locaux et de seconde main. 20$, c’est sûr que c’est une super affaire !
Effectivement pour Icebreaker, j’ai cherché dans tous les sens également sur le net, impossible de trouver des déstockage, solde ou autre :s
Ah le froid, je te le confirme : C’est presque une phobie chez moi ! Et il a d’ailleurs presque réussi à me gâcher mon voyage à New York… Cela dit en lisant ton article je me rends compte que je n’étais pas du tout équipée pour affronter ce froid en tout sérénité, mais venant de la Californie c’est assez dur de trouver l’équipement nécessaire, ou surtout d’avoir la volonté de payer super cher pour des vêtements qui nous serviront seulement pour quelques jours…
Pour l’instant, ce qui m’a retenu d’acheter des vêtements « techniques » (laine de mérino ou autre), c’est bien le prix. Mais bon, je suis toujours étudiante (euh en fait non, aha, plus étudiante du tout mais je ne suis pas encore passée à la case femme active…..) donc mon budget est très serré…
J’ai eu l’occasion de tester les chauffe-mains et chauffe-pieds à New York et c’est vraiment top, j’ai été très surprise par leur durée de vie : la chaleur se diffuse pendant au moins 5h sans problème !
Pour finir… Je crois que je préfère toujours davantage les climats chauds !
Comme je comprends ta phobie Joana ! 😉
Je comprends aussi la situation de manque d’équipement : on ne peux pas non plus être toujours paré à tout … Par exemple, lors de notre vol pour rejoindre Phnom Penh, nous avions une halte à l’aéroport chinois de Guangzhou … Je pense sincèrement que j’ai rarement eu aussi froid dans ma vie ! L’aérport n’était pas chauffé et nous n’avions rien prévu de vraiment chaud comme vêtements pour ce voyage d’un mois au Cambodge ! Bref, j’ai enfilé tous mes vêtements, 3 paires de chaussettes aux pieds et le foulard comme couverture, à attendre que ces 6 heures d’escales passent … Tout en sachant que quelques heures plus tard je mourrai de chaud (mais ça ne me réconfortait qu’à moitité !) 😉
Le mérinos est (très) cher, c’est aussi ce qui m’a retenu jusque là. Finalement, vu ma « pauvre constitution » et le test effectué avec des vêtements de nos amis, j’ai acheté mes premiers vêtements en mérinos, et j’en suis ravie (à part les trous dans les gants !).
Et pareil pour les chauffe-pieds, je n’y croyais pas, mais ça marche ! Les chauffe main m’ont un peu moins convaincu, car ils ne couvrent pas toute la superficie de la main, seulement la paume.
Je suis une amoureuse des climats chauds à la base (je comprends mieux aussi pourquoi c’est l’Inde que tu as choisi , et tu es bien tombée avec le Californien ! 😉 ), mais je n’ai plus envie de me limiter, de plus en plus je sens que le Nord et le froid m’attirent … ^^
très bon article et très utile .. Les 3 couches , je les ai souvent avec une carline Patagonia .. et comme cela je ne souffre jamais du froid. Le pire pour moi avait été un match de foot aux Etats-Unis (là où j’habite) par -12°C : là tu as beau avoir trois couches des semelles chauffantes, quand tu restes immobile, tôt ou tard, tu creves de froid…
Merci Isabelle pour ton commentaire et ton retour positif.
Rester immobile dans le froid est sûrement la plus difficile des épreuves (tu aurais peut-être du courrir à côté du terrain pour encourager les joueurs ! :p).
J’ai vécu pendant 6 mois au Canada, et même lorsque j’attendais mon bus, je marchais tournant autour de l’arrêt.
Les semelles chauffantes sont une très bonne aide, mais comme tu le dit, pas des miracles nons plus ! Par contre, combiné au mérinos, le résultat est encore meilleur je trouve.
Salut Amandine,
je me posais une question à la lecture de ton article, que je me pose aussi par grand froid, quand je sors avec mon APN. Tu y réponds avec une photo.
Comment faire pour ne pas se geler les doigts quand on photographie avec un hybride ?
Apparemment tu y arrives.
Moi pas encore. En temps normal, les boutons de mon OMD sont déjà très petits. Avec deux couches de gants, j’ai peur de perdre encore en ergonomie. D’ailleurs je me sers beaucoup de l’écran tactile. Idem, je sais pas si ça marcherait avec des couches supplémentaires…
Pour l’instant je me tâte, et je me gèle jusqu’à plus sentir mes doigts. Impeccable pour manger avec des baguettes.
Salut Sirhom,
Pour répondre à ta question, prendre des photos dans le froid est toujours un moment délicat ! Bien peser le pour et le contre entre perdre ses doigts et perdre l’occasion d’une jolie photo ! 😉
Avec mes deux couches de gants, j’enlève la grosse couche « mouffle » et garde la sous-couche, fine (les gants tout fins de Décathlon ou en mérinos). Après, je dois tout enlever lorsque je dois un peu chipoter aux règlages. Une possibilité, que je n’ai pas encore testé, serait les gants avec les bouts des doigts « tactiles » (prévu pour pouvoir continuer à jouer sur son smartphone et autre 😉 ).
Effectivement, les doigts gelés pour tenir les baguettes, pas pratique ! 😉 Enfin, là je suis loin d’être gelée : c’était même sauna ce matin dans le bus en quittant Phnom Penh !
Hello,
Très bon article, qui nous aurait bien servi lors de notre trek au Népal l’an dernier: on n’était pas assez bien couverts, le froid a eu raison de nous et on n’a pas pu monter davantage que 3500m… La superposition, c’est un truc qui marche bien pour moi aussi, plus que de prendre une grosse doudoune par exemple. J’avais un softshell, une polaire et un maillot technique. La journée, entre la marche et le soleil, ça allait, mais la nuit ce fut une toute autre histoire… 🙂 Le merinos, idem, je l’ai découvert avec un vêtement pourtant de chez Décat mais qui a fait tout le voyage, sans jamais rapporter aucune odeur, le truc incroyable. Chaud, juste quand il faut, je pouvais aussi le porter quand les températures étaient plus clémentes… Pour les extrémités, j’ai lu il n’y a pas longtemps que le principal était surtout de bien chauffer la région de coeur, puisque c’est de là que que part tout ce qui pourra réussir à chauffer pieds, nez et doigts, mais je suis comme toi, je couvre toutes ces parties là attentivement!
Salut Lydia, merci pour ton commentaire et ton partage d’expérience ^^ Un trek au Népal, ça me plairait beaucoup ! J’ai suivi votre aventure, et cela fait envie 😉 Même si le froid a été un gros handicap (ça, ça refroidi quand même un peu !).
La nuit, c’est toutjours le plus délicat : entre la chute des températures et l’immobilité, difficile de ne pas geler ! Vous aviez un bon sac de couchage ? Ou un regret à ce niveau pour le matériel emporté ?
Effectivement, le principal est de bien chauffer les régions vitales de notre organisme, tel le coeur : c’est là que va la chaleur de notre coeur en priorité … d’om le fait qu’on ai plus vite les extrémités froides.
Petite injustice de la nature : les femmes ont tendance à perdre plus de chaleur que les hommes, car l’organisme donne également priorité à l’organe reproducteur : voilà pourquoi nous avons plus les pieds et les mains froids ! Arnaque ! 😉
Du coup, on doit se couvrir d’autant plus … et ça nous fait une bonne excuse pour coller nos pieds froids dans le lit 😀
Lorsqu’on « débute », on est souvent attirés par les bons gros pulls plutôt que les vêtements techniques, visuellement plus fins et moins cocoon, mais honnêtement, ces derniers font vraiment des merveilles pour évacuer la transpiration et nous préserver du froid. La clé, comme tu le dit si bien, c’est le choix de vêtements parfaitement adaptés.
J’avais les mêmes repères de « débutant » que toi, LadyMilonguera : je suis partie au Canada avec une énorme veste (on m’avait surnomée « Bonhomme Michelin » dans ma famille ! :s) et plein de couches « non-techniques » que je cumulais jusqu’à ne plus pouvoir !
J’ai changé d’optique maintenant, et j’en suis ravie ! ^^
J’adore le froid ! Pour preuves mes derniers pays visités : Brésil, Australie, Venezuela, Égypte !
Non je déconne ! je suis trop frileux et je suis toujours le premier à mettre des pulls et à sortir l’écharpe 🙂
Mais les vêtements techniques sont vraiment très efficaces ! J’en utilise régulièrement et c’est vraiment pratique
Salut Manu, tu m’as fait bien rire ! 😉
j’ai croisé des Australiens hier, du côté de Kampong Thom, qui riait de la chaleur : « easy »! … Alors que François et moi suions à grosse goûtes (bon aussi, nous on a monté les 800 marches jusqu’au temple et eux pas, ça aide ! 😉 ).
Oui, j’ai bien chaud ici -un peu trop même par moment, j’espère que je vais finir par m’habituer … ça ne fait pas encore une semaine, alors je ne désespère pas 😉
Et si à la base je suis plutôt attirée par les destinations « chaudes », le froid m’attire de plus en plus : j’ai été guérie de mon aversion pour l’hiver lors de mon séjour à Québec (parce qu’il faut dire que l’hiver dans mon plat pays, ce n’est pas des plus beau !) ; et depuis, les grandes étendues sauvages et le charme des contrées froides m’appelle !
Maintenant je rêve de pouvoir alterner les deux types de destinations. Je ne recherche plus à partir en voyage pour rester dans « l’été éternel » 😉
Bravo pour votre blog, trés beau et interessant!
Merci Aurel ! C’est le genre de message qui nous fait toujours très plaisir 🙂
Mais je suis complètement d’accord pour la laine mérinos, en plus ça évite les mauvaises odeurs contrairement au synthétique. Niveau chaleur c’est kif kif, mais un peu moins respirant, ce qui fait que quand tu dois passer du chaud au froid (aéroport, train, igloo), tu peux garder le même t-shirt, et ce pendant plusieurs jours.
Il existe des marques qui proposent du 80% Mérinos et 20% synthétique, pour combiner les avantages des 2 matières. Exemple les Bergans Of Norway, et ils sont vraiment agréable à porter.
En terme de gants, j’ai aussi la même experience que toi, j’avais des Icebreakers vraiment top, mais l’un des gants s’est petit à petit désagrégé (en un an environ). Je pense donc en racheter car ils sont vraiment agréable (en Laponie, excepté le soir sans bouger à partir de -15% environ) je n’avais que cette paire de sous-gants.
Niveau chaussettes pareil, je viens de découvrir et c’est top, tant au niveau du confort que des odeurs…pour un voyage c’est vraiment super !
Après, les chaussures, pas simple, j’avais des chaussures de rando -20° qui étaient plutot pas mal (Salomon), mais marcher une journée entière par 0° tu transpirais vite, et l’hiver dernier j’ai utilisé des bottes Caribou de chez Sorel, top du top, tant en terme de chaleur que de confort. Après, peut-être pas adapté à la montagne quand il faut grimper, mais dès lors qu’il y a de la neige, c’est le bonheur absolu…
Oui, je suis encore étonnée par l’efficacité du mérinos contre le froid… et les mauvaises odeurs ! Même après un trek, il ne sent rien (ou presque !).
Et pour les chaussettes aussi, c’est génial !
Les chaussures en voyage, je trouve que c’est le plus compliqué : difficile de se promener avec les chaussures adaptées à toutes les situations ! j’ai déjà abandonné les petites ballerines de ville, au profit de chaussures de marche passe-partout. Mais effectivement quand on va vers des climats plus extrêmes, on est vite obligé de s’équiper pour contrer le froid et l’humidité, et les petites chaussures du quotidien ne suffisent plus.
Je ne connaissais pas la marque dont tu parles pour les vêtements 80% mérinos, merci du conseil.
Au plaisir de te lire et bons voyages dans les contrées gelées 😉
Excellent article ! Le merinos c’est magique en effet, et cela se démocratise de plus en plus, on en voit apparaitre même au Decathlon. Par contre, il y a apparemment beaucoup de mauvais traitements infligés aux bêtes pour certains producteurs. A creuser …
Bonjour Seb, merci pour ton commentaire et ton retour si positif !
Merci de soulever une question que je n’ai pas du tout abordée, celle des mauvais traitements aux animaux. Je n’avais jamais rien entendu à ce sujet, mais je vais me renseigner sur la question ; même si au final, il devient de plus en plus difficile de faire des achats « responsables » à tous les niveaux (éthiques, écologiques, respectueux des droits des travailleurs/des animaux …).
Contre l’humidité en montagne tout en étant respirant, l’idéal est de prendre des produits sous licence GoreTex, c’est un gage de qualité assurée pour la montagne ! Cela évite les mains humides pour les gants par exemple ou les pieds mouillés! Et cela laisse respirer pendant l’effort ! Nous avons acheté des sous couches craft pour les randonnées rollers d’hiver (où nous ne portons qu’un sweater par dessus même à 0°) ! On partagera les tests prochainement ?
Merci Patrick pour ton partage d’expérience. C’est vrai que le GoreTex aide bien contre l’humidité (et je trouve que le problème de manque de « respirabilité » est de mieux en mieux géré avec les produits de nouvelle génération).