Le Belize, un pays dont je ne connaissais rien ou presque. Quelques images de plages paradisiaques, du célèbre « Blue Hole », trou bleu béant dans l’océan… Le Belize avait tout pour nous surprendre !
Retour sur deux semaines sur les îles de Caye Caulker et San Pedro (Ambergris Caye) en coups de cœur, surprises… et déceptions.
Le Belize, une étape imprévue
Étape intermédiaire de notre voyage en Amérique latine « Back To America », entre le Guatemala et le Mexique, le Belize vient s’imposer sur notre route sans que nous l’ayons imaginé.
Le Belize, j’connais pas… Mais pourquoi pas ?
Le temps jouant contre nous, vu notre pressant désir de découvrir le Mexique (une revanche de lune de miel à prendre !) et la date de notre retour surprise en Europe approchant (pour participer au Salon des Blogueurs Voyage à Ajaccio), nous avons décidé de passer peu de temps dans ce pays plus petit que la Belgique. Et quitte à ne pas pouvoir le découvrir en long et en large… autant ne rien en voir du tout !
… Ou presque : nous avons décidé de nous poser sur l’île de Caye Caulker, dans la mer des Caraïbes.
Le Belize et Caye Caulker en 3 surprises
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Un pays à part
Dès la traversée de la frontière, nous faisons face à notre premier choc : la langue ! Ici, on parle (d’abord) anglais. Le Belize est décidément un pays à part en Amérique centrale.
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Un peu d’histoire
Pourquoi parler anglais dans un univers latino ? Pour des raisons historiques : ce territoire, que l’on appelait avant « Honduras Britannique » a été colonisé dès le XVII siècle par les Européens, d’abord les pirates et les corsaires, puis la couronne britannique entre 1862 et 1964, pour devenir finalement indépendant en 1981.
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Culture et mixité : un joyeux mélange
Une des plus grandes richesses du Belize : sa mixité culturelle, la plupart des Béliziens étant d’origine « multiraciale » : maya, européenne, africaine/créole et Afro-Amérindienne (ou « garifuna » : ce peuple des Caraïbes serait le seul peuple noir du continent américain à n’avoir jamais connu l’esclavage).
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Des langues qui se délient…
La langue officielle est l’anglais : c’est celle que tout le monde utilise au premier abord, d’autant plus avec les touristes. Mais dans certaines régions du pays (surtout dans l’ouest et le nord), l’espagnol supplante l’anglais. Certaines communautés parlent encore des langues mayas, d’autres un dialecte du créole anglais (similaire à celui des îles anglophones des Caraïbes) et la communauté garifunga parle… le garifunga !
Bref, un joyeux mélange de langue !
Nous avons été surpris de remarquer que si beaucoup de Béliziens parlent l’espagnol, la majorité rechigne à répondre dans cette langue ou à « avouer » qu’il la parle ! À notre simple question « parlez-vous espagnol ? » (après des mois de voyage en Amérique latine, l’Espagnol est devenu une langue bien plus naturelle à parler que l’Anglais), la majorité de nous interlocuteurs se débinait, tournant autour du pot avant de répondre… Jusqu’à ce qu’on les mette à laisse, sortant une petite blague en espagnol, et là la conversation était lancée. Même, l’on observait un nouvel élan de sympathie de la part de notre interlocuteur, comme si nous étions devenus plus intimes du fait de « connaître son secret » (qu’il soit capable de parler espagnol) et de converser dans cette langue ensemble. Étrange…
Pression sociale/juridique/nationale à parler la langue officielle ? Nous n’aurons pas de réponse claire pour expliquer ces curieuses réactions.
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Un rythme à part
Qu’il soit propre à ces îles ou au pays tout entier, nous n’avons pas pu le vérifier… Mais une chose est sûre : Caye Caulker possède un rythme bien à elle !
Ambiance rasta en bord de plage, l’île entière semble contribuer à un éloge à la lenteur. « Go slow », la devise de Caye Caulker en est le premier signe.
Un autre indice ? Les panneaux de rue appelant les passants à la lenteur. Sur les chemins de sable, quelques voiturettes de golf, seul moyen de locomotion motorisé, croisent les cyclistes et les piétons qui se promènent d’un pas nonchalant.
Et pour être sûr d’être dans le tempo, suivez le rythme des musiques reggae qui tournent en boucle dans le café construit les pieds dans le sable.
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Une ambiance à part
Mais le rythme ne fait pas tout : ce n’est qu’une pièce du puzzle qui représente l’ambiance particulière de cette île.
En se promenant sur l’île, coup d’œil circulaire : d’un côté des maisons d’un étage maximum, de l’autre quelques palmiers bordant la mer. Les couleurs chatoyantes des maisons assorties aux bonnets jamaïcains des vendeurs de rues viennent donner le ton. Tout semble te dire ici « Cool, man ! Et surtout, go slow ! ».
L’image que nous avons gardée de ce séjour : le vendeur de rues, avec sa voix grave et chaude à la jamaïcaine qui scandait sur un rythme lancinant
Hot cooocooonut ! Hot cooocooonut
Tout en poussant son petit chariot de noix de coco.
Le Belize en île : coup d’œil sur les « cayes »
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Une « caye » ? Kesako ?
Un peu de théorie : Qu’est-ce qu’une « caye » ? La faible élévation d’une petite île de sable à la surface d’un récif de corail, souvent situé proche d’une côte dans des environnements tropicaux (dans les océans Pacifiques, Atlantique et Indien). On en trouve autour de la Grande Barrière de Corail et… de la barrière de récifs du Belize, dans la mer des Caraïbes.Cette barrière de récifs coralliens du Belize est l’une des plus importantes au monde, après celle d’Australie et de Nouvelle-Calédonie.
Lorsque l’on parle des « Cayes du Belize », l’on parle ainsi des cayes de : Caulker, Ambergris, Hicks, Glover, Lighthouse, Mauger, South Water, Saint George et Turneffe.
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Choisir son île
Pourquoi avoir choisi Caye Caulker parmi toutes les autres ? Principalement pour son accès facile et sa réputation d’être abordable pour tous les budgets.
Verdict ?
L’île possède une ambiance « backpacker » avec une forte activité touristique et une dominance de jeunes touristes venus d’Amérique du Nord. Le budget est clairement moindre sur cette île que sur les autres (comme Ambergris -dont je vous parle plus bas-), mais cela reste malgré tout plus cher que le niveau de vie du continent.
Les plus et les moins de Caye Caulker
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Les plus
- Caye Caulker possède une toute petite surface, avec une partie non habitée et complètement sauvage. Avec ses 8 kilomètres de long, on en fait vite le tour, mais la bonne ambiance compense avec la monotonie du décor.
- De beaux décors de rêve : mer, palmier, sable et cocotier !
- On y mange bien… et bien sûr, beaucoup de poissons et de fruits
- L’ambiance colorée de l’île, l’humour de ses habitants… et le rythme caribéen.
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Les moins
- Plages étroites et petites, les plus belles et mieux situées étant en permanence prises d’assaut par les touristes.
- Période riche en algues lors de notre séjour sur l’île (apparemment la pire qu’ils aient vu depuis longtemps – quelle chance !-), ce qui entache un peu le paysage et donne un doux fumet à l’île…
- Prix plus élevés que sur le continent.
- Peu d’endroits pour se connecter à internet correctement (et encore moins avec une prise accessible) -mais bon, ça, c’est le « petit moins » pour les geeks, les accros… et les blogueurs qui veulent profiter de se poser pour travailler un peu !-.
- Beaucoup de touristes… avec tout ce que cela peut impliquer.
- Beaucoup d’activités incluant l’alcool à volonté… avec certains touristes, cela peut vite déraper !
- Beaucoup de vendeurs de rues qui peuvent se montrer assez bruyants et tenaces (pour ne pas dire harcelants).
- Coût élevé des activités proposées (plongées, snorkeling… -et particulièrement le Blue Hole dont je vous parle plus bas-).
- Contact délicat avec certains habitants de l’île.
De manière générale, le contact que nous avons eu avec les Béliziens de l’île était moins facile et moins chaleureux qu’avec les latinos Américains des pays voisins. Difficile de mettre des mots et encore moins d’expliquer un vécu personnel… mais la chaleur des Salvadoriens, Guatémaltèques et Honduriens nous a manqué, et lorsque nous sommes arrivés au Mexique, la gentillesse des Mexicains nous a donné comme un second souffle !
Que faire à Caye Caulker
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Snorkeling et plongée sous-marine
La grande attraction à Caye Caulker, comme pour toutes les cayes, c’est ses fonds marins ! Snorkeling ou plongée, les centres pullulent sur l’île pour proposer des sorties de découvertes des réserves sous-marines.
Deux tours sortent du lot : Hol Chan et Blue Hole.
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Hol Chan
Le tour « classique » de l’île qui nous emmène admirer la faune et la flore locale en bateau, avec environs 4 arrêts snorkeling prévus (entre autres dans la réserve d’Hol Chan), avec au programme : la barrière de corail, des lamantins, des raies, des tortues marines, des requins-nourrices et une farandole de poissons colorés ! Nous avons juste adoré ce tour !
Plus d’image de cette expédition dans la réserve d’Hol Chan dans notre vidéo aquatique : « Sous les eaux du Yucatan ».
Conseils pratiques :- Ne pas mettre de crème solaire juste avant d’aller dans l’eau (d’autant plus dans un espace comme celui-ci qui est une réserve naturelle).
- Prévoir de quoi se couvrir dans l’eau pour éviter les coups de soleil.
- Prévoir de l’eau, un chapeau, des lunettes, une caméra qui ne craint pas l’eau, à la limite une serviette de plage… et c’est tout ! Peu d’espace sur le bateau et risque que tout ce que vous emportiez soit mouillé à l’arrivée.
- Une collation (des fruits frais) est offerte à bord après la dernière baignade.
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Blue Hole
Le Blue Hole fait rêver : l’image de ce « Grand Trou Bleu » sans fond a fait le tour du monde ! Ce grand rond mesure plus de 300 mètres de diamètre et plus de 120 mètres de profondeur.
Mais les avis sur cette expédition divergent. Certains disent qu’il n’y a rien à voir : « c’est bleu et vide ». D’autres au contraire sont très enthousiastes, comme le grand Jacques-Yves Cousteau, et placent ce spot dans les 10 meilleurs lieux de plongée au monde est classé par l’UNESCO parmi les sites d’Héritage Mondial.
Malheureusement, nous avons décidé de ne pas y aller pour des questions de choix budgétaire : pour deux personnes, cela nous revenait à environ 500 USD : un sacré budget ! Et puis une belle distance aussi à parcourir en bateau pour y arriver, avec sur la route deux autres arrêts plongée ou snorkeling prévus, le tout organisé sur un tour en une journée.
J’ai découvert que le Grand Trou Bleu est en fait un cénote sous-marin (pour savoir ce qu’est un cénote et voir la vidéo de plongée, c’est par ici) formé pendant la dernière période glaciaire. On y trouve des énormes stalactites, traces de la grotte calcaire qu’était ce trou à l’origine.
Comment choisir une agence
Il existe plusieurs agences de plongée et de snorkeling sur l’île, toutes proposant des tours et des tarifs assez similaires. Alors, comment choisir ?
Bien sûr, on peut prendre les bonnes vieilles méthodes et choisir « à pif » et selon le « feeling »… Mais on peut également trouver des critères intéressants pour baser son choix. Comme l’environnement et le respect des animaux.
Nous n’avons trouvé qu’une seule agence qui était fière d’afficher en grand
« we care about environment ! »
C’est reeffriendlytours (voir les bonnes adresses), aussi connu sous le nom de « Captain Amado ». Ici, pas question de nourrir les animaux pour les faire venir et encore moins de les toucher ou de les prendre dans les bras (ce que les autres agences mettent volontiers en avant pour attirer les touristes). Ici, on respectera l’animal et les distances de sécurité : pas question de l’effrayer ni de l’envahir, il est chez lui et nous venons, simple visiteur, le rencontrer s’il le veut bien. Et ces eaux sont tellement riches sur le plan de la faune et de la flore qu’il ne faut pas s’inquiéter : on voit toujours beaucoup d’animaux !
Les employés portent l’attention à l’environnement jusqu’au bout : c’est le seul bateau que nous ayons pris où même les déchets de fruits ne sont pas jetés à l’eau « même si c’est biodégradable » : c’est une réserve naturelle, on y laisse aucune trace -ou le moins possible-).
D’autres activités
Mais pour ceux qui n’aiment pas mettre la tête sous l’eau, d’autres activités sont possibles : kayak de mer, planche à voile, kitesurf, pêche, sortie en voilier…
Nous avons fait un tour en bateau au coucher du soleil… et pas n’importe quel genre de bateau : un voilier reggae ! Avec l’agence Raggamufin, c’est ambiance Bob Marley garantie avant même de poser le pied à bord. Si le paysage était à la hauteur de mes espérances (magnifiques couleurs d’un soleil orangé englouti par l’océan et suivi par un ciel étoilé comme j’en ai rarement vu), l’ambiance était « un peu » moins paisible que ce à quoi je m’attendais. Pour moi, coucher du soleil rime avec calme et contemplation… mais pour les autres touristes à bord du voilier, c’était plutôt « sea, alcool & fun » !
Et pour ceux qui préfèrent rester les deux pieds dans le sable, il y a un endroit « branché » sur l’île de Caye Caulker : la pointe de Split. L’on s’y retrouve pour prendre le soleil, boire un verre et patauger. Si les guides de touristes le vendent comme un « lieu d’exception et confidentiel »… la réalité est toute autre : le bouche-à-oreille a dû bien fonctionner, car cet endroit est souvent bondé, particulièrement à l’heure du coucher du soleil.
Nos bonnes adresses à Caye Caulker
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Activités
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Reef Friendly Tours – Captain Amado
Coup de cœur pour cette agence que nous vous recommandons chaudement pour sa philosophie ainsi que la gentillesse et le professionnalisme de son personnel.
Adresse : rue Playa Asuncion, dans le sud du centre du village, sur l’un des axes principaux parallèles à la plage.
Site web : Reef friendly Tours – Captain Amado
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Raggamuffin tours
Pour une sortie en mer sur un fond de reggae ! Plusieurs types d’excursions possibles : à la journée, pour plusieurs jours ou juste pour aller admirer le coucher du soleil et l’arrivée des étoiles.
Adresse : Hicaco Avenue (Front Street), en bord de mer, juste après le centre-ville en direction du Nord.
Site web : Raggamuffin Tours
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Logements
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De Real Macaw
Un hôtel qui attire l’œil pour ses couleurs et retient le voyageur pour la sympathie de son personnel. Très bon contact, tant avec les gérants que les femmes d’accueil ou de ménage (dont une que nous avons dû aller chercher chez elle en pleine nuit… car nous étions sortis en laissant les clés à l’intérieur !). Chambres propres et spacieuses, munies d’un frigo, avec ventilateur et air conditionné (ce qui peut faire plaisir vu la chaleur moite de l’île).
Coup de cœur pour les terrasses privatives avec hamac ! Un vrai plaisir de lire (et travailler) en se balançant avec vue sur la mer.
Adresse : Hicaco Avenue (Front Street), vers le nord à la sortie du centre du village
L’hôtel sur Booking et sur Agoda.
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Ocean Pearl Royale Hotel
Ne vous fiez pas à ce nom pompeux : c’est un petit hôtel sympathique de standing moyen, agréable et avec un jardin ombragé à l’entrée aux hamacs tentants… Si la propriétaire est un peu froide au premier contact, cela s’améliore au fil des jours et des rencontres. Très bon rapport qualité-prix.
L’hôtel n’est ni sur Booking ni sur Agoda.
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Restaurants et cafés
Ce ne sont pas les restaurants ni les bars qui manquent à Caye Caulker : le centre de l’île en est plein ! Nous avons testé pas mal d’endroits, plus centraux comme plus isolés, et n’avons pas une adresse spécifique qui ressorte du lot : le rapport qualité-prix est équivalent à peu près partout.
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Ice & Beans
Coup de cœur tout de même pour le café tenu par un couple (homme Canadien et femme d’Amérique Centrale) : ses cafés froids sont délicieux (et inventifs), le service est chaleureux et l’on en ressort toujours avec l’un ou l’autre beignet offert gratuitement. Ici, pas de WiFi, mais vue sur la mer : cela compense bien !
Adresse : Front Street, en plein centre, sur le bout de rue vers le nord depuis l’embarcadère.
Site web : Ice & Beans
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Aladdin
Petite restauration libanaise, cadre familial et tranquille, bon marché et délicieux. La gérante est un peu distante au premier abord, mais très souriante par la suite (surtout lorsque l’on sympathise avec ses adorables enfants).
Adresse : Sur le coin de Front & Hattie Street, juste avant le Split
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La street food
Cela fait partie de l’ambiance de l’île : prendre un verre de jus frais dans l’une des petites cabanes en bord de mer, ou manger de la viande cuite au barbecue à un vendeur de rues (préféré le midi, car ils ne sont pas toujours là le soir).
Et coup de cœur spécial pour les pupusas (spécialité du Salvador) vendues le soir dans la rue derrière le terrain de basket au centre du village : délicieux, économique et service charmant !
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Une journée à San Pedro Ambergris Caye
Histoire de voir un peu les environs, nous avons quitté notre nid pour une journée et une nuit : direction Ambergris Caye et sa ville principale : Sans Pedro.
Contraste
À peine arrivés, nous sentons déjà un énorme contraste. C’est là que l’on pleinement conscience de la tranquillité qui règne sur Caye Caulker… et à quel point l’on s’y habitue vite !
Sans Pedro est une ville bruyante, trop peuplée (toujours en comparaison avec Caye Caulker), où de vraies voitures peuvent circuler (et même créer des embouteillages), avec de vraies rues, des trottoirs… Bref, la civilisation !
Par contre, le territoire à explorer est plus large (même par moment trop large lorsque le soleil est à son zénith et que la chaleur nous accable !). Il y a forcément une plus grande variété de… tout : restaurants, magasins, bars, hôtels… Mais la majorité des hôtels est destinée à une clientèle assez aisée.
Nous avons choisi le seul hébergement qui s’annonce « backpacker ». Si habituellement nous avons plutôt tendance à éviter les établissements qui s’affichent « hôtel pour touristes » ou « pour backpacker », cette fois-ci nous n’avons pas vraiment eu le choix, vu les tarifs proposés par les autres établissements.
Beaucoup de plages appartiennent à de grands complexes hôteliers, dénaturant le côté sauvage au profit de l’allure chic et luxe. Une autre ambiance… Néanmoins, nous avons trouvé généralement les plages plus belles (sans doute qu’elles étaient mieux entretenues et nettoyées de leurs algues qu’à Caye Caulker, vu le standing de l’île).
Bonnes adresses
Étant restés très peu de temps sur l’île, nous n’avons pas beaucoup de bonnes adresses à vous partager, si ne sont notre logement et le restaurant salvadorien où nous avons pris plaisir à retrouver le charme latino d’El Salvador et les délicieuses « pupusas »… mais plus moyen de retrouver l’adresse de ce restaurant (dans le centre de la ville).
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Logement
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Pedros Hotel
L’hôtel pour backpacker de l’île ! Verdict ? Nous n’avons jamais de chambre aussi petite : la taille de deux matelas une personne et l’espace pour se glisser entre les deux lits, rien de plus. Notre chambre donnant sur le balcon avec vue sur la piscine, elle était souvent envahie de la douce odeur dégagée par les fumeurs qui s’adonnaient à leur vice devant notre fenêtre (pas de chance !). Autre détail charmant : le mur de cloison de notre chambre qui ne montait pas jusqu’au plafond, laissant un espace de ventilation… idéal pour laisser libre accès aux moustiques une fois la nuit tombée ! Et dernier point négatif : le bruit, avec le bar organisant des jeux alcoolisés et des karaokés une fois la nuit tombée.
Pour nuancer maintenant : le matelas du lit était excellent (c’en étant même surprenant !). Cet hôtel, ne donnant pas sur la mer, possède un accord avec un hôtel plus luxueux pour que ses résidents puissent aller sur la plage privée de l’autre hôtel et profiter de ses transats gratuitement.
Bref, il correspond à son slogan : « clean, cheap, safe & fun ! ».
Adresse : Seagrape Drive (à 15-20 minutes à pieds du centre-ville vers le sud de l’île)
Site web : Pedros Hotel
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Caye Caulker et Ambergris Caye en pratique
Caye Caulker et Ambergris Caye : l’expérience des Caraïbes au Belize
Une expérience fugace et mitigée donc, sur ces îles caribéennes du Belize… Mais surtout l’envie de découvrir la richesse culturelle, historique et naturelle de ce pays en y explorant la partie continentale lors d’un prochain voyage en Amérique Centrale.
En partenariat avec Pedros hotels, Raggamufin Tours et Reef friendly.
Ça tombe bien ça fait partie de ma liste de destinations 😉
Super Jennifer ! Un pays que nous n’avons qu’effleuré… un jour nous explorerons aussi l’intérieur des terres et pas que les îles caribéennes (même si c’est un bon début !)
Le prix pour le Blue Hole : waouuuu ! C’est hallucinant !
Mais il y a tellement à faire dans chaque pays!!! Une fois n’est jamais assez, à moins d y rester des mois!
Tout à fait d’accord ! 😉
Ah Caye Caulker, mon baptême de plongée (et unique plongée d’ailleurs), un coup de soleil de malade après une journée bateau/snorkeling (aïe aïe aïe pour porter le sac à dos ensuite 🙁 ), un anglais très drôle, mais juste incompréhensible. J’étais par contre un peu passé en coup de vent, je n’avais pas encore appris à voyager plus lentement à l’époque. Piou, il y a 16 ans déjà, ça me rajeunit d’autant 🙂
Ah, nous avons un point commun : le coup de soleil de malade après une journée bateau/snorkeling : oui oui, douloureux souvenir auquel s’ajoute un orteil déchiqueté suite à une descente un peu trop enthousiaste du bateau à un des spots de snorkeling (en même temps, il y avait une jolie tortue à aller admirer : cela valait l’enthousiasme… et la blessure de guerre ! 😉 ).
Oui, l’anglais « à la jamaïquaine » (même si je ne suis encore jamais allée en Jamaïque ^^) est assez chantant et relax ! 😉
Ton coup de vieux me fait rire : j’ai eu mon premier à l’occasion du voyage en Corse il y a quelques mois, lorsque j’ai dû répondre à la question « étais-tu déjà venue en Corse ? » : « Oui, il y a 15 ans, enfin quand j’avais 15 ans… En fait, c’est la même chose » ! La révélation qui fait qu’on ne se sent plus tout jeune ! 😉
Une destination dans notre wishlist depuis longtemps déjà… J’ai vécu 6 ans dans les caraïbes et je n’ai hélas pas eu le temps d’aller au Bélize.
6 ans dans les Caraïbes Isa ? Cela a dû être une expérience incroyable ! Où étais-tu basée ? Qu’as-tu eu l’occasion de découvrir ?
Nous rêvons de découvrir les Caraïbes en voilier… un jour ! 😉
Super article ! ça donne envie d’y aller … La photo du blue hole est impressionnante et le prix aussi
Merci Clémence 🙂
Oui, le prix du Blue Hole nous a « un peu » pris de court ! Nous n’imaginions pas que ce serait aussi cher ! On ira sans doute un jour, mais peut-être depuis un lieu plus proche, qui nécessitera moins de temps de bateau et donc moins de carburant et un prix peut-être plus praticable !
Bonjour Amandine et Clémence, De retour du Bélize, je confirme la plupart de vos impressions.
Les prix des excursions sont exorbitants et les habitants plutôt réservés et … anglophones.
Effectivement, après avoir beaucoup voyagé en Amérique centrale et latine, ça fait tout drôle !…
Mais ce que j’aimerais surtout relever ce sont l’état des plages à Ambergris. Nous avons fait des km à pied pour en trouver une de potable, tant il y avait d’algues partout !… Devant les hôtels de luxe, ils les enlèvent chaque matin, de même que les déchets abandonnés par des touristes peu scrupuleux ou charriés et ramenés par la mer. Je ne suis pas sûre que la saison y soit vraiment pour quelque chose, puisque nous y étions mi-mars. Une sortie snorkeling en bateau en verre nous a permis d’approcher des requins nourrices et autres poissons, attirés avec des restes de pêche (pas éco-responsable, mais déjà mieux qu’en Thaïlande ou Malésie ou ils sont attirés avec du pain !…). Quant aux coraux, ils blanchissent à cause de la pollution et apparemment l’Unesco menace de retirer la barrière de corail de la liste du patrimoine de l’humanité, à cause desl leurs recommandations qui ne sont pas suivies
Quant au reste du pays, les prix y sont toujours aussi chers, mais la visite des principaux sites Mayas en vaut vraiment la peine. Ils sont beaucoup moins rafistolés qu’au Yucatan, donc plus naturels et pour la plupart fouillés à 10 ou 20 % seulement.
Voilà, je reste à votre disposition pour d’autres infos. 😉
Merci Béatrice pour ton commentaire et ton partage d’expérience.
Nous avons eu un peu la même sensation par endroits, concernant les algues… mais je pense que cela dépend beaucoup des saisons. Et pour ce qui est du respect de la faune et de la flore aquatique (et l’état des coraux), nous avons été assez scandalisés par beaucoup de tours opérateurs qui affichaient fièrement des images où l’on touche (voire attrape) les animaux et les coraux. C’est pour cela que nous avons choisi cette agence « éco » dans son approche. Mais c’est la seule de l’île et le propriétaire est vu comme « idiot » par les autres professionnels de l’île… Donc oui, un gros travail est à faire pour sensibiliser et faire évoluer les mentalités… avant qu’il ne soit trop tard !
Et merci pour ton retour et les informations sur le « reste du pays » 😉 Nous n’avons pas eu l’occasion d’en visiter, mais certains sites archéologiques avaient l’air de dégager un pur parfum d’aventure et de temples mystiques perdus en pleine jungle tropicale !
Bonne continuation à toi et surtout beaux voyages 🙂 Au plaisir d’échanger dans de futurs commentaires !
Je me trompe peut-être, mais le contact plus difficile, ça vient peut-être tout simplement de la concentration touristique sur une petite île. On a ça aussi au Maroc, avec des gens adorables, et des marocains de « moins en moins adorables » dans les haut-lieux touristiques (Marrakech, Agadir), tout simplement parce que la grande majorité des touristes se comporte comme un portefeuille à pattes.
Qu’en penses-tu ?
Merci Marie-Aude pour ton commentaire intéressant. Oui, sans aucun doute la concentration touristique joue d’une manière ou d’une autre sur le climat de l’endroit et le type de contact « de base » avec les locaux.
Je ne suis encore jamais allée au Maroc, dont je ne peux pas faire de comparaison, mais je peux imaginer les similitudes que tu avances. Le phénomène « portefeuille sur pattes », nous l’avons effectivement senti à différents moments de nos voyages, et également à Caye Caulker.
Oh la la c’est terriblement beau! Quel endroit magnifique! Tout ce que j’aime!
Merci Laura pour ton message, oui, la mer est très belle ! Après, nous avons été un peu déçus par la petite taille des plages et la quantité d’algues qui envahissait le paysage. Mais je pense que c’est aussi une question de saison… En tout cas, un bel aperçu des îles caraïbéennes !
Bon, j’ai compris, il ne me reste plus qu’à prendre des cours d’espagnol 😉 Les couleurs de vos photos me transportent illico en vacances. Quel bel endroit!
Ha ha Christine, effectivement avant de partir en Amérique latine, prendre des cours d’espagnol est une bonne idée… mais ce n’est pas indispensable pour le Belize, vu que c’est le seul pays du coin où la langue officielle est l’anglais (comme je l’explique dans la partie surprise – histoire du pays).
Je vais à Belize après mon séjour au Mexique dans un mois! Je ferais un tour sur les cayes, c’est sur!! Dommage que le trou bleu coûte aussi cher! Je pense passer mon PADI advanced ça doit être l’endroit! Le lamantin c’est assez moche 😀
Je te souhaite un bon Stefan; nager dans ces eaux est une belle expérience, que ce soit en snorkeling ou en plongée. Par contre, je ne suis pas d’accord avec toi : les lamantins sont de magnifiques créatures ! Un croisement improbable entre une vache et une sirène ! Un gros patapouf à la démarche si gracieuse lorsqu’il nage… Incroyable à admirer !
Waouh, le rêve !
Jolie destination, bravo pour cet article.
Merci Audrey, ravie que l’article te plaise !
Tu rêves du Belize ? C’est rare : beaucoup de gens (Europpéens) savent à peine où se situe ce pays 😉
Excellent article pour une destination hors du commun ! Je me souviens de cette paillotte nommée « Lazy lizard » au bout de l’île, nous étions assis à une table en bois, semi-immergée. Un agréable souvenir de boire notre cocktail, assis dans cette limpide !
Merci Mathieu pour ton message, cela fait plaisir de te lire 🙂 Boire un verre assis dans l’eau, c’est vraiment une expérience à part 😉 Nous n’avons pas eu l’occasion de le faire là-bas (les bancs n’étaient pas dans l’eau comme nous avons pu le voir sur certaines photos), mais nous l’avons déjà fait ailleurs, et c’est doublement rafraîchissant ! 😉
Caye Caulker me semble bien plus attrayant que Ambergris ! 8km de long, des voiturettes pour se déplacer… c’est génial. Et les excursions de snorkeling notamment, ça a l’air dingue ! J’espère que les agences vont davantage promouvoir l’environnement que le fait de pouvoir toucher les animaux… C’est la tendance, mais avec la clientèle américaine, pas sûr que ça s’oriente comme ça…!
Bonjour Lenaic, les deux iles ont une atmosphère assez différente : cela dépend des gouts de chacun et surtout de ce que l’on cherche ! 😉 J’espère comme toi que cette agence avec laquelle nous avons fait le tour de snorkeling va inspirer un mouvement plus écologique, respectueux tant de l’environnement que des animaux… mais je pense que ce mouvement risque de prendre un petit temps avant de prendre, surtout si les touristes sur place continuent à vouloir faire des photos en touchant les animaux, car les locaux font ce qu’attendent les touristes… Donc le premier pas, c’est de sensibiliser les voyageurs ! 😉
Merci Amandine, ton partage me rassure par rapport à d’autres, et maintenant je me sens d’y aller même en voyageant seule. Ta description me fait penser aux Gilis en Indonesie…
Exactement !
On avait adoré les Iles Gili (notamment Trawangan) près de Bali, et c’est en partit pour cette similitude qu’on a choisi Belize (et donc Cay Caulker) pour notre futur destination.
On a hâte d’y être !!
Les avis ont l’air de coïncider !
Bien envie d’aller faire un tour à Gili pour vérifier tout cela par moi-même ! 😉 😀
Avec plaisir Sylvie ^_^
Je ne suis encore jamais allée en Indonésie, mais ce n’est pas l’envie qui manque… un jour ! 😉
Merci pour cet article!
Départ prévu en février 2017 pour 11 jours sur place avec mini, dont 3 sur caye caulker.
Difficile de trouver autant de détail sur le pays!
Pour le blue hole, effectivement très cher, nous le ferons surement à 3 pour 600 USD mais par… les airs!
Avec plaisir Murielle 🙂
Nous n’avons pas voyagé dans le pays, seulement transité pour aller sur les îles, donc je ne peux malheureusement pas t’aider à ce niveau ; mais je sais que plusieurs temples perdus dans la jungle avaient attiré mon attention… ça a l’air magnifique !
Super projet en tout cas, et le Blue Hole depuis les airs, ça doit être un spectacle absolument grandiose ! 😀
Un de mes meilleurs souvenirs de poisson grillé après avoir bouffé du riz et du poulet pendant 2 mois au Mexique et au Guaté 😀 L’île est cool, l’accueil est moyen c’est sûr. Le business prend le dessus parfois, ça fausse les relations mais comme dans tous les lieux touristiques. Après, moi j’y étais en 2009 ça remonte. Pour se baigner c’est top, enfin à la pointe de l’île car c’est pas trop ça niveau plages en effet. Et je me rappelle aussi de la nuée de moustiques entre 17h et 18h le soir, les chaquistes !!! un infâme mini moustique, ils attaquent en groupe et si t’es pas rentré à cette heure-là, tu dégustes grave !!! En tous cas, bon article bien complet ! On the road again !!
Ahah, ça sent la revanche gastronomique ! 😉 (enfin, pour nous, les souvenirs de bons repas sont plutôt au Mexique ! ^^)
Merci beaucoup pour ton gentil commentaire, et comme tu dis, on the road again… toujours ! 😀
Bonjour Amandine,
Vos photos sont magnifiques
Je pars au Belize dans quelques semaines et j’ai une question à vous poser concernant Caye Caulker, y a t’il des plages autres que celle du split ? Où avez vous pris la photo portant la legende « Caye Caulker et ses eaux turquoise » ?
Merci pour votre attention, je vous souhaite plein de beaux voyages a venir !
Bonjour Pascaline, merci pour ton gentil message et le compliment pour les photos, je transmets à François, ça lui fait toujours plaisir !
Pour répondre à tes questions : la photo que tu mentionnes est effectivement prise au bout de l’ile du côté split ; mais il y a aussi quelques autres petites plages tout le long de l’ile (le bout opposé de l’ile est plus difficile d’accès).
Le bonjour de Polynésie, bons préparatifs et beau voyage !
Très bon aperçu de ce qu’on peut faire au Belize j’ai adoré. Mais si je compte partir 2 semaines en vacances, crois-tu que rester 2 semaines pleines dans les cayes seraient trop ?
Quel serait le nombre de jours idéal à passer là-bas ?
Merci
Merci pour ce gentil message.
Nous étions restés une dizaine de jours dans les cases, et avons beaucoup aimé ; nous en avions surtout profité pour nous relaxer, recharger les batteries, travailler à distance aussi… bref, nous poser !
Tout dépend du style de voyage recherché et des gouts, bien sûr. Après, les iles sont assez petites, on peu aussi avoir vite le sentiment de tourner en rond si on aime l’exploration et les grandes marches par exemple. Mais si on aime prendre ses marques, s’ancrer dans un endroit, farniente, plage, snorkeling, sport nautique… pourquoi pas deux semaines ! 🙂