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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Osez-vous rêver ? La question peut vous sembler simpliste, voire bête. Mais répétez-la encore une fois mentalement : osez-vous rêver ?

Vous permettez-vous d’imaginer ce qui vous ferait plaisir, ce qui vous épanouirait ?

Quand la routine prend le pas sur l’élan de vie

La vie à l’occidentale est une machine bien rodée : tout roule.

– Ça va ?
– Ça va !

Tout doit toujours « aller », et sans plus se poser de questions sur soi ou son entourage, on continue à progresser sur cette route toute tracée. Tracée par qui et pour quoi ?
Nous évoluons, en nous battant pour être le meilleur à réaliser cette « to-do list » : école, études, travail, voiture, mariage, maison, bébé(s)… Avec assez peu de place aux variations.

Nous courrons après ces objectifs socialement désirables, pour ne pas dire carrément socialement imposés. Nous sommes occupés en permanence, toujours occupés à courir : « Je n’ai pas le temps ! » Nous perdons notre temps à essayer de le gagner.

L’homme blanc a la montre, l’homme noir a le temps. (proverbe sénégalais)

Je, je, JE

Vous êtes-vous déjà posé la question : est-ce réellement cela que je veux ?
Sans tenir compte des obligations, sans tenir compte des attaches et des proches. Juste « je ».

Est-ce que je veux vraiment faire ce travail, qui me demande de m’investir plus de 40 heures semaine, au détriment de ma vie sociale et familiale ? Est-ce que je veux vraiment avoir des enfants, ou n’est-ce qu’un présupposé social que j’ai fait mien, réfléchissant au nombre d’enfants que je désirais avant de savoir si je souhaitais en avoir ?

Ne sautons pas les étapes et reprenons aux bases, aux fondements de notre vie, avant de lui donner les orientations qui nous permettront de nous épanouir et de vivre, réellement.

Patagonie, voyage, Chili, Argentine
Une vie sur des rails

La zone de confort

L’on entend de plus en plus parler de cette fameuse « zone de confort », mais qu’est-elle exactement ? Cette zone représente pour chacun son espace de sécurité, d’habitudes et de routines : le monde connu. Être dans le monde connu est très réconfortant.

Le piège de cette zone de confort est de s’endormir, tel un chat ronronnant au coin du feu, et de ne jamais remettre notre façon de vivre en question. Les « zone-de-confortistes » sont des automates, au masque souriant : des « imbéciles heureux ».

Qu’est-ce qui nous pousse à sortir de notre zone de confort ?

Le goût : le goût d’une passion, le goût du risque, le goût d’un rêve.

Oser rêver, c’est se projeter hors de notre zone de confort, et mettre le premier orteil dans le monde nouveau.

Tout comme pour rentrer dans une piscine, il y a deux écoles pour pénétrer dans ce nouveau monde.

Il n’y a pas une école qui prévale sur l’autre. Ce qui est important, c’est que l’approche vous corresponde.

Un monde nouveau

Une fois dans la piscine, une fois les frontières de la zone de confort franchies : c’est l’inconnu, le vide ! Tout est à découvrir, tout est à créer. Sans aucun doute, cela sera par moment inconfortable, insécurisant et fatiguant.

Mais si Christophe Colomb était resté dans sa zone de confort, jamais il n’aurait découvert le Nouveau Monde !

C’est dans ce nouveau monde que vous apprendrez ce qui vous tient à cœur : une langue étrangère, la moto, la plongée… C’est dans ce nouveau monde que vous serez créatifs et inventifs. Et c’est là également que vous irez vers l’inconnu.

Pour aller plus loin

Je vous conseille de regarder la vidéo Do you dare to dream ?, très sympa : elle vous en dira plus sur la zone de confort, le conformisme et surtout l’élan de découverte et de créativité nécessaire pour réaliser ses rêves.

 

Et vous, à quoi ressemble votre zone de confort ?

Comment décririez-vous votre zone de confort : quelle est sa taille ? Vous paraît-elle douillette et rassurante ? Est-ce le seul lieu ou vous vous sentiez bien, confiant ? Ou au contraire vous semble-t-elle un peu trop petite pour combler vos aspirations ?

Allez-vous dans le nouveau monde ? Souvent ? Pour quoi faire, à quelles occasions ? Quels sentiments cela vous procure-t-il ?

Prenez le temps de réfléchir à la dernière fois où vous vous êtes sentis vivants, où votre cœur a battu la chamade, où vous vous êtes senti bien. À quoi pensiez-vous ou que faisiez-vous ? Vous trouverez sûrement ici une piste vers votre nouveau monde. Et qui sait, peut-être y découvrirez-vous votre Eldorado !

En osant rêver, vous ouvrez vos possibilités, tel un arbre qui se déploie, chaque branche étant un chemin. Plus vous rêverez, plus vous serez connecté à ce qui vous tient à cœur. Et progressivement, vos rêves prendront une forme plus concrète. Jusqu’à ce que vous n’ayez plus de rêves, mais uniquement des projets.

Pour aller plus loin Connaissez-vous le principe de la Bucket List ? C’est une liste des choses que l’on souhaiterait accomplir/voir/vivre avant de mourir. Une liste de promesses que l’on se fait, une manière de ne pas passer à côté de sa vie. A lire également dans le dossier Voyage & Psychologie :
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34 réponses à “Quittez la zone de confort !”

  1. J’adhère complètement à ta réflexion.

    Je hais cette routine imposée parce qu’elle s’immisce en nous sans crier gare. Même les esprits aventuriers se font rattraper par cette plaie.

    L’illusions de vivre sa vie prend facilement le pas sur l’élan de vie véritable si l’on ne fait pas attention. Et on ose dire que nous n’avons pas de temps pour l’essentiel…

    Ce proverbe sénégalais est fait pour moi ! Je saurai quoi répondre au prochain tromblon qui me dira : « Mais tu n’as pas de montre au poignet ? » La classe. 🙂 Si tu en as d’autres du même acabit, je suis client.

    Permets moi de faire un peu mon chieurs sur un truc. Quand tu dis : « Si Christophe Colomb était resté dans sa zone de confort, jamais il n’aurait découvert le Nouveau Monde ! »

    Je me dis parfois que ça n’aurait pas été plus mal.
    Sa découverte à changé la face du monde à un point que nous n’imaginons pas ! Et l’une des conséquences de cette découverte est l’éradication de toutes ces cultures pré-colombiennes.
    Imagine comment l’Amérique latine aurait évolué sans l’invasion occidentale…

    Je recommande d’ailleurs un excellent bouquin sur le sujet : La rédemption de Christophe Colomb, d’Orson Scott Card.
    Des hommes du futur retournent dans le passé, un peu avant 1492 pour empêcher Colomb de rapporter sa découverte et ainsi éviter les épisodes violents de la rencontre des deux continent ainsi que l’esclavage, conséquences directes de cette découverte.

    Pour en revenir au sujet principal, je pense que ma zone de confort est située dans ma tête. Je me sens bien partout car j’emmène mes repères avec moi. Ils sont en moi et m’accompagnent en terre inconnue.
    Le problème est de pouvoir aller en incursion sur ces terres assez souvent pour se sentir vivants régulièrement. Car, comme tu le dis, là est l’objectif principal de notre envie de voyager.
    Mais ça n’engage que moi.

    Merci pour la mention « Tumbes ». Je confirme : il faut parfois savoir fuir face au danger. J’appelle cela le repli stratégique. 🙂

    • Merci Tony pour ce commentaire.

      Je me suis souvent posée la question de ce que serait l’Amérique latine sans Christophe Colomb … Comme tu le sais, je me passionne pour l’archéologie, et quand je vois les sacages et pillages fait par les envahisseurs (sans compter les masacres humains), l’imposition d’une culture unique, … cela me retourne le coeur et me met les nerfs à vifs !
      Mais Christophe Colomb, malgré tous les mauvais côtés qui découlent de sa découverte du Nouveau Monde, n’a pas que du mauvais : il a été le premier à démontrer ce que d’autres (Ptolémé, Galilée, …) clamaient depuis des siècles contre le savoir tout puissant de l’Eglise : la Terre n’est pas plate ! (Même s’il n’est pas arrivé là où il pensait … mais bon, l’Inde n’est pas si loin … !).

      Je ne connais pas le livre dont tu parles, mais je suis bien intéressée à le découvrir, merci pour le partage !

      Pour ce qui est du proverbe, ravie qu’il te plaise. J’en ai encore quelques uns en stock … que je distillerai avec parcimonie, pour tobliger à lire mes articles ! 😉 Une petite citation pour la route, et de Christophe Colomb (restons thématiques !) :

      « Ceux qui aperçoivent la lumière avant les autres sont condamnés à la poursuivre en dépit des autres ».

      Et pour la mention de ton épisode digne d’un film d’action à Tumbes, ton article m’a marqué au point que ton exemple m’est venu spontanément en tête ! 😉

  2. Coucou Amandine,

    Super article qui nous parle vraiment! Realiser ses reves et repousser ses limites pour y arriver, ca semble dur mais finalement c’est pas difficile que ca! Et ca apporte tellement…
    J’aime vraiment bien tes 3 dernieres phrases qui nous (mon mari et moi) correspondent beaucoup! Partir en tour du monde etait un de nos reves, qu’on est entrain de realiser. Et ca nous a permis de reflechir a plein d’autres projets auxquels on aurait surement pas pense et qu’on compte bien realiser une fois rentres.

    Pas specialement en rapport avec les voyages mais ces derniers nous ont permis de realiser qui nous etions, ce qui etait important pour nous et ce que nous voulions vraiment!

    Merci pour ton article, et …

    Vive les reves, c’est ce qui nous fait avancer!

  3. Je ne pense pas que la machine de la vie occidentale soit plus rodé que la machine de la vie orientale. C’est même totalement le contraire. Si l’on s’était laisser endormir par la routine, aujourd’hui peut être que tu n’aurait pas même connaissance que derrière l’Océan il y a les Amériques et très certainement tu n’aurais aucun moyen de t’y rendre en quelques heures. Le monde entier est marqué par le passage des occidentaux. On peut critiquer beaucoup de chose mais il me semble que la dernière chose qui puisse caractériser la culture occidentale, c’est bien la routine, et ton article le prouve avec les explorateurs comme Christophe Colomb, les sports extrêmes… tout ça c’est du « Made in Occidents ». Je ne sais pas si c’est une qualité ou un défaut, mais c’est un fait. Là encore il y a certainement un juste milieu à trouver et il me semble que l’on y vient. En contre partie, la spiritualité « routinière » de l’orient a de plus en plus d’influence en occident. Un jour tout ça s’équilibrera, on ne sera peut être plus là, mais on aura participé au changement 😉

    • Merci Bertrand pour ton commentaire et ton point de vue.

      Je n’ai pas une connaissance « pratique » de la vie orientale, n’ayant pas (encore) voyagé dans ces contrées (un jour !).
      Quand je pense routine, c’est dans le sens de la rengaine « métro – boulot – dodo », avec cette rythmicité endormante qui empêche (parfois) de prendre du recul et de réfléchir sur sa vie et ses (vrais) désirs (autre que « que va t-on regarder ce soir à la télé ! »).
      Mais tu as raison, des explorateurs, il y en a aussi en Occident -sans doute les plus connus dans l’Histoire.

      Peut-être que cette recherche d’adrénaline dont tu parles est à double tranchant : vivre plus intensément pendant quelques secondes, le temps d’un saut à l’élastique, puis on retourne chez soi dans sa routine quotidienne; sans rien avoir changé ou remis en question, mais « calmé » jusqu’à la prochaine pulsion de vie poussant à rechercher « autre chose ».

      Curieuse de voir l’évolution de ce changement vers un juste milieux dont tu fais allusion 😉

  4. Article qui fait réfléchir et qui nous fait nous questionner sur des choses importantes qu’on laisse trop souvent de côté.

    Merci Amandine!

    • Merci à toi Mélissa, ça fait toujours plaisir des commentaires positifs ! ça m’encourage à continuer mon beau projet de blog de voyage 🙂
      Contente d’avoir pu te faire réfléchir … Attention aux surchauffes ! 😉

  5. J’aime beaucoup la vidéo que tu donnes en lien à la fin. Tellement stimulante, cela fait du bien de la revoir.
    J’apprends très (trop) doucement à sortir de ma zone de confort. Mais j’ai plusieurs mois de voyage et donc d’entraînement devant moi, avec pour prochaine étape Istanbul alors que je déteste la foule… Un pas à la fois.

    • Merci Tiphanya pour ton commentaire.
      Moi aussi j’aime beaucoup cette vidéo, elle me donne un élan positif !
      Courage pour la foule d’Istanbul ; cette un endroit que j’aimerais beaucoup découvrir, il parait que c’est magnifique. Profite bien, et comme tu le dis, un pas à la fois !

    • Merci pour cette jolie phrase Delphine, elle rejoins tout à fait ma philosophie ! De plus, j’aime beaucoup Paulo Coelho, je parle d’ailleurs d’un de ces livres dans mon top 5 des romans de voyage.

    • Je te rejoins tout à fait Nellie : sortir de sa zone de confort permet d’apprendre, de découvrir, de s’ouvrir au monde, telle une fleur captant la chaleur des rayons du soleil. Cela nous permet de nous épanouir.

  6. Merci pour cet article avec lequel j’adhère.
    Il est difficile de quitter sa zone de confort. Mais une fois qu’on franchit le pas une fois, on en redemande !
    Très bonne réflexion…merci

    Voyageusement

    Fredo

    • Merci Fredo pour ton commentaire et ton retour positif, cela me fait toujours très plaisir 🙂
      Comme tu le dis, le premier pas est sans doute celui qui coûte le plus, après on y prend goût 😉

  7. Bonsoir,
    Excellent article avec un regard fort juste sur notre société, sur l’être humain, sur le diktat de la norme. Pour moi, le voyage est un bon moyen de sortir de ma zone de confort.
    Je me permets juste de te signaler que le lien que tu as placé sur « l’enfant rêve » ne fonctionne pas.
    J’ai hâte de lire d’autres « voyages prises de conscience » de ta plume. 🙂

    • Merci Nath pour ton commentaire et pour le lien qui ne fonctionnait plus (c’est réparé).
      J’apprécie également beaucoup lire tes articles 🙂

  8. Je suis entrain de sortir de ma zone de confort. Je suis rentré à petits pas dans la piscine, l’eau est vraiment bonne, je vais probablement plonger un jour. Comment faire pour profiter de la piscine et ne pas me noyer? Je n’ai jamais appris à nager, au contraire j’ai toujours eu les pieds sur terre. 

    • Merci Gérald pour ton commentaire.
      Je te souhaite une beau plongeon, une bonne baignade et de belles découvertes 😉

      Le risque de se noyer est bien moins grand que la peur qui l’accompagne. Fais-toi confiance, lance-toi dans des projets qui te tiennent à cœur, et pourquoi pas progressivement, en revoyant tes ambitions à la baisse pour commencer, et en ciblant des mini-objectifs concrets et mesurables, objectivables. Cela te permettra de garder pieds encore un moment et de te donner confiance, quitte à ne plus toucher le fond que du bout de l’orteil …

  9. Salut Amandine,
    « sortir de sa zone de confort », comme tu dis on entend beaucoup cette formule en ce moment. Je sais pas s’il en est l’auteur ou s’il l’a récupérée quelque part, mais depuis que j’ai lu le bouquin de Michael E. Gerber, célèbre chez les blogueurs, je trouve qu’on l’entend trop. Le gars y explique que si tu n’as pas l’intention de faire de ton entreprise un McDonald, c’est que t’as rien compris à ton rêve. Ça me fait pas rêver perso:)

    Tu traites toi le sujet avec cette sensibilité toute féminine, qui ne fait entendre que des caresses, même quand tu décris des choses terribles. Quand je te lis, je me fais l’effet d’une brute épaisse:)
    Et je suis totalement en accord avec ce que tu dis au sujet de la vie banale, totalement balisée qui nous attend tous. Une route plate comme une feuille d’impôts, jalonnée de cases à cocher, la vie, l’amour, la mort, « a vécu », point. Signez en bas à droite.

    Pour la suite, je serais moins optimiste, ou plus méfiant, en disant que sortir de ses pantoufles pour enfiler les ailes de la liberté – waoo ça fouette, ça ne se fait pas du jour au lendemain, ou d’une seconde à l’autre comme disait Krishnamurti. C’est un long chemin encore à parcourir, parfois semé d’embuches. Cela demande de la vigilance. Pour te suivre dans le fond, et comme l’heure est aux citations, j’en tire une taoïste de ma manche.

    « Tous les voyages commencent par un pas ».

    • Merci Sirhom pour ton grand commentaire ! tant de choses à dire !

      Sensibilité toute féminine ? Sans doute oui … C’est un « parti pris inconscient » dirons-nous !

      Pour ton premier comment, je pense comme toi : le côté entreprise, je passe mon tour ! En plus le « t’as rien compris à tes rêves » … ça me semble juste surréaliste et antynomique … !

      La liberté ne nous attend pas en effet à peine sorti de la fameuse zone de confort. Je pense comme toi que vivre libre, c’est un travail quotidien, et que chaque choix à ses répercussions, … Sans doute n’ais-je pas insisté dans cet article pour ne pas le rallonger (encore plus !) et pour ne décourager personne 😉 … Mais tu as raison sur ce point.

      Désolée du délai avant de réagir, ton commentaire a été noyé dans la masse et a disparu dans les méandres de WordPress … Mais je l’ai repêché 😉 Merci encore pour ta contribution et ta plume alerte. J’aime beaucoup ce que tu fais sur ton blog, et je te suis avec plaisir ^^

    • Salut Amandine,
      merci de ta réponse, mieux vaut tard que jamais.
      Ça me fait vraiment plaisir.

      Oui, il me semblait aussi que c’est pour ne décourager personne que tu n’insistais pas sur certains points sensibles. Je n’avais pas encore lu ton « à propos », ton coté psychologue je suppose:)

      Mais il me semblait important d’y revenir, certaines personnes que je connais ont une attitude parfois un peu trop enthousiaste à la lecture de ce genre de sujets. Du genre, « ça y est… j’ai tout compris… je suis lavée, neuve… je suis sauvée… »
      C’est un bon début, mais patience… et courage !

      Au plaisir de lire tes commentaires sur Planète Pékin:)

  10. Mais est-ce que chez certains de nous voyageurs, la zone de confort n’est-elle pas justement le voyage, le mouvement et l’instabilité ?
    Ne doit-on pas, nous aussi, dans notre cas, régulièrement nous poser des questions et expérimenter la routine et les choix plus monotones des autres ?

    • Tout à fait ! C’est le principe du restaurant 5 étoiles. Quand tu y vas, tu trouves ça super bon (et cher, mais là n’est pas la question). Mais si tu y vas à tous les repas, tous les jours, ça devient la norme, la routine, la monotonie s’installe. Quand on en arrive à ce stade, il faut aller manger au fast food, pour se rendre compte de ce que l’on a de l’autre côté, et retrouver le plaisir d’avoir de la nourriture de qualité.

  11. Merci pour cet article qui fait réfléchir!
    C’est vrai que cette zone de confort… est confortable et surtout facile, il est moins aisé de s’en extraire mais effectivement je pense encore plus difficile d’y retourner!
    Pour ma part c’est ce qui me fait le plus peur, le plus de mal… quand je dois y retourner…
    D’un autre côté ne jamais rentré ne serait-il pas une fuite en avant?

    En tout cas pour nous qui ne voyageons pas seuls, je me demande si notre moitié ne jouerais pas le rôle d’un « doudou » se substituant à cette zone?!? Je pense que c’est mon cas! 🙂

    • Merci Parci (ou Parla ?)

      Retourner dans sa « zone de confort » après un voyage où l’on s’est senti vivant et libre, c’est comme rentrer dans une boite qui est devenue trop petite, tant le voyage nous a fait grandir. Et se sentir étriqué, à l’étroit, dans ses parois, c’est étouffant !
      Je partage ta difficulté à revenir comme tu le vois 😉
      J’écrirai aussi sur ce sujet … C’est au programme des « to-do » ! 😉

      Et le conjoint comme « doudou » … Hum, il y a quelque chose à creuser dans cette idée ! Le doudou est en réalité un « objet transitionnel » : pas vraiment soi, pas vraiment l’étranger/l’extérieur, il permet de faire lien, de créer un pont pour relier soi au monde (dans la séparation d’avec la mère originellement).
      Donc ton idée m’amuse et m’intéresse à la fois … je vais la rajouter à ma liste ! 😉

  12. Merci pour ce blog, c’est une belle découverte !

    A chaque fois que je découvre les aventures de personnes qui partent à la découverte de contrées différentes ainsi, cela me fait réellement rêver. J’ai 21 ans et j’aimerais moi aussi un jour découvrir tous les lieux de la Terre, parce qu’à mes yeux se lever pour aller travailler n’a aucun sens. Seulement, pour le moment j’ai un cruellement manque de confiance en moi (pas uniquement concernant le voyage mais pour toutes les choses minimes de la vie) ce qui fait que je n’ose même pas me prendre ne serait-ce qu’un billet pour l’angleterre qui est pourtant juste à côté. Je rêve, je rêve, mais je ne passe pas à l’action, comme beaucoup je pense.

    Autant dire que cet article me parle et me semble destiné, comme il doit le faire à bon nombre de personnes. Alors merci, je ne perd pas espoir un jour de prendre enfin mon courage à deux mains, de laisser tomber mes excuses ridicules (du genre : « je n’ai pas d’argent pour voyager », « je ne sais pas comment m’y prendre », « c’est compliqué comme organisation », « je ne peux pas en ce moment » etc..) et de me lancer pour de bon !

    Un jour, promis, je le ferai.

    • Merci Sim pour ton message… qui s’était perdu dans les méandres du site ! Sorry pour le long délai de réponse ! Mieux vaut tard que jamais… ? 😉

      Merci aussi pour ton retour positif sur notre site, ravie de savoir que c’est une « belle découverte » : c’est le genre de retour qui fait toujours plaisir !

      Manquer de confiance en soi n’est pas une fatalité ! On me répète, depuis que j’ai 4 ans (peut-être même avant, mais je ne m’en souviens plus !) que je dois améliorer ma confiance en moi, comme si l’on parlait d’une compétence pédagogique faisant partie du cursus scolaire ! Et plus que les injonctions de mes profs et mes parents, se sont mes expériences personnelles, mes lectures et réflexions qui m’ont aidée à grandir… et aussi (beaucoup) le voyage ! Changer de cadre, n’avoir personne qui a une image prédéfinie de qui l’on est et pouvoir « recommencer à zéro », cela a un côté très stimulant !

      Après, il y a différentes manières de progresser sur la voie qui mène à la confiance en soi (un chemin sur lequel on progresse toute sa vie !). Commencer petit. Se faire accompagner. Se mettre en confiance en élargissant sa zone de confort progressivement…

      Si le sujet t’intéresse, j’ai écrit d’autres articles dans la rubrique « Voyage et Psychologie », centré sur la confiance en soir et « oser » :
      La confiance en soi
      Même pas peur
      Premier voyage : la peur de se lancer (réponse à une lectrice)
      Comment faire des choix face à l’inconnu ?

      Bonne lecture et surtout bonne route 🙂

  13. Article très intéressant. Mais je suis dubitative sur les catégories, les lieux de la routine et ceux de l’aventure… Il me semble par exemple qu’il est beaucoup plus confortable d’aller faire du couchsurfing au Pérou en ne connaissant personne au départ ; que par exemple de trouver un travail près de chez soi et de le garder ce qui demande de grandes facultés d’adaptation et une vraie prise de risques.

    • Merci Elisa pour ton commentaire et le partage de tes idées. Je trouve toujours cela très enrichissant de pouvoir échanger différents points de vue. Nous ne sommes pas tous obligés d’être d’accord, cela serait bien monotone sans cela ! 😉

      Conventionnellement, la zone de confort fait référence aux lieux où l’on se sent chez soi, dans son milieu … L’on peut voir cela comme un chat, qui (m’a-t-on dit), explore son environnement par des cercles concentriques autour de son habitat, allant chaque fois un peu plus loin et élargissant ainsi le périmètre de sa zone de confort.

      En opposition, aller s’immerger dans une culture dont on ne connait rien à l’autre bout du monde, c’est sortir de ses habitudes et donc, de sa zone de confort.

      Il y a bien sûr des exceptions. L’on pourrait se dire que le reporter de voyage, qui n’est jamais chez lui, se sent plus « dans son milieu » en vadrouillant à l’autre bout du monde qu’en se promenant en bas de chez lui.

      Maintenant, le confort de l’un n’est pas celui de l’autre. Et il ne faut pas forcément drastiquement chercher à s’exposer hors de sa zone de confort : celui qui part en vacances deux semaines en hôtel de luxe avec piscine, bien qu’il soit à l’étranger, ne sortira pas, d’après moi, réellement de sa zone de confort : les normes de sécurité, hygiène, présentation, langue … seront les mêmes que chez lui.

      Ce que j’aime dans ton commentaire, c’est la « valorisation du quotidien » : tu as raison, rester près de chez soi en travaillant à améliorer son quotidien, par exemple en s’investissant dans des tâches qui touchent à de la nouveauté, comme chercher un emploi, cela demande aussi du courage. Et d’une certaine manière, chercher un emploi, c’est aller à la rencontre d’inconnus (dans des entretiens d’embauches …) et donc, aussi, sortir de sa zone de confort.

  14. Article très intéressant, et cette zone de confort on a parle beaucoup aujourd’hui, dans plein de domaines.
    Pour ma part, un grand chamboulement dans ma vie à fait partir en éclat ma zone de confort, même si je considère en avoir toujours une en restant dans mon métier, dans ma ville, prés de ma famille et de mes amis.
    Mais je ne m’y sens pas si confortable que ça, rassurante par moment et encore ça dépend des jours. Je finis de tout envoyer valser l’année prochaine pour partir dans un long voyage. Quand ta zone de confort n’est plus confortable à quoi bon y rester dedans ? Autant essayé autre chose, ressentir au fond de soi que cet autre chose se trouve peut-être à l’autre bout du monde.. Prendre le risque de vivre c’est toujours mieux que de rester là à tenter de survivre dans un monde qui ne nous parle plus.

    • Merci Guillaume pour ton commentaire – et désolée pour le délai de réponse : la mononucléose (dont j’ai encore du mal à me débarrasser) m’a fait prendre beaucoup de retard dans la réponse des commentaires et des mails ! Mais j’essaye de m’y attaquer sérieusement pour rattraper mon retard et répondre à tout le monde ^^

      La zone de confort peut être en effet un concept transportable à tous les domaines de notre vie… Et parfois, une toute petite chose nous permet de retrouver ce petit confort qui nous donne un sentiment de sécurité.

      Je te souhaite beaucoup de chance pour ce grand projet que tu débute bientôt (ou a déjà débuté ?). Prendre des risques est parfois une belle façon de se reconnecter à soi-même et de se sentir vivant, tout simplement 🙂

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