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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

J’ai découvert la plongée sous-marine lors de mon premier voyage au long cours en Amérique latine. Depuis ces premières plongées dans les eaux paradisiaques des Galapagos, je suis aux aguets de toutes les possibilités qui s’offrent à moi pour retourner faire des bulles sous l’eau !

Lion de mer venu me dire bonjour !
Lion de mer venu me dire bonjour ! (Galapagos)

Depuis lors, j’ai poursuivi ma formation PADI et suis à présent « Rescue Diver » (mais j’espère malgré tout n’avoir jamais à sauver personne en pleine plongée !).

Lors de mon dernier voyage en Sicile, j’ai pu aller dire bonjour aux poissons, l’occasion aussi pour moi de faire un petit « refresh » comme ils disent.

Alors, à quoi penser lorsque l’on part plonger, que ce soit la première fois ou que l’on soit un plongeur occasionnel ?

Avant de partir

Certaines formalités doivent être faites avant de partir.

  1. Certificat médical

    Selon le règlement, une visite médicale préalable nous certifiant apte à exercer ce sport, est indispensable. Ce certificat est valable deux ans et… on ne me l’a encore jamais réclamé ! Je mettais cela au départ sur le compte de la mentalité sud-américaine, mais non, en Europe non plus je n’ai jamais dû sortir mon petit papier.

  2. Chercher des centres de plongée

    Il existe différents organismes de plongée reconnus. Personnellement j’ai commencé avec PADI, car c’était le seul présent là où j’étais (sans doute le plus international).

    En vous renseignant sur les différents centres avant de partir, vous pourrez comparer ce qu’ils proposent, les localisations, les tarifs… Voire prendre contact préalablement.

  3. Que prendre avec ?

    Si vous avez déjà plongé et passé l’un ou l’autre brevet, pensez à prendre :

    • votre carte de plongée avec (certifiant votre niveau),
    • votre carnet de plongée ou logbook, où toutes vos plongées sont inscrites, comme preuve de l’accumulation de votre expérience.

    Dans tous les cas, prenez votre certificat médical, et si vous avez un masque qui vous va bien, prenez-le également.
    Si la place vous manque dans votre sac, ne vous inquiétez pas, le centre de plongée pourra vous en prêter/louer un, et vous expliquer également comment bien choisir son masque. Par contre, si vous prévoyez de voyager le long des côtes, je vous conseille de prendre votre petit matériel avec, cela vous permettra de faire du masque-tuba en dehors des séances de plongée.Et surtout… n’oubliez pas votre maillot !

Sur place

  1. Quelles plongées et combien ?

    Prenez contact avec un ou plusieurs centres, en fonction du lieu où vous êtes, de la réputation de chaque centre et de la possibilité ou non de faire jouer la concurrence pour faire baisser les prix.

    Questionnez aussi les plongeurs locaux, afin d’avoir des conseils sur les beaux sites à voir. Ainsi en Sicile, nous avions prévu de plonger dans des ruines romaines et nous sommes ravisés sous les conseils des plongeurs locaux, au profit d’Isola Bella, et nous en sommes ravis (même si je compte toujours faire l’expérience de plonger dans des ruines : c’est sur ma Bucket List !).

    N’hésitez pas à négocier : si vous faites plusieurs plongées, si vous devez emprunter le matériel sur une seule journée mais pour plusieurs plongées (qu’on ne vous compte la location qu’une seule fois)…

    • Faut-il faire une remise à niveau ?

      Si vous n’avez plus plonger depuis au moins un an, une plongée de remise à niveau est conseillée. Elle vous permettra de renouer avec le milieu marin, de passer en revue les petits exercices de base (gérer son matériel et les petits problèmes sous l’eau) et de vous remettre en confiance.

      Prévoyez donc au minimum deux plongées, pour en avoir une purement récréative après la plongée plus scolaire.

      Cenote, Dos Ojos, plongée, Mexique
      Plonger au cénote Dos Ojos
  2. Le document de décharge

    Avant de plonger, le centre vous fera signer un papier où l’on vous demande de répondre « NON » à toutes les questions, du genre « Avez-vous des troubles respiratoires, cardiaques, psychiatriques, de l’équilibre… » et de signer ce formulaire vous engageant sur l’honneur et déchargeant le centre de toute responsabilité en cas de problème. C’est une formalité habituelle, ne vous inquiétez pas et n’y voyez aucun mauvais présage !

  3. Les dangers

    Il y a certaines règles à respecter (nombre de plongées par jour, profondeur maximale, espacement entre deux plongée et entre une plongée et un vol en avion, vérification du matériel, sécurité sous l’eau…).

    Mais ne vous inquiétez pas : tout cela vous sera expliqué sur place et/ou vous l’apprendrez pendant les formations pour débutants.

    Un conseil néanmoins : ne vous laissez pas trop distraire par la faune et la flore aquatique ! Il y a certaines règles concernant la plongée en groupe (déplacement en duo, progression en rang…) et il est important d’être attentif à son entourage, que ce soit le maître de plongée ou vous partenaire. (Ceci est un petit clin d’œil mon conjoint, qui est souvent distrait par le poisson qui passe et oublie de suivre le groupe !).

Les formations : pourquoi faire ?

Tous les plongeurs récréatifs ne doivent pas nécessairement se lancer dans ces formations. Commencer par un baptême de plongée permet de savoir si c’est une activité que l’on a envie de poursuivre ou non.

 

Je vais vous parler de l’organisme que je connais : PADI (Professional Association of Diving Instructors).

Le premier brevet, Open Water, est une bonne base pour apprendre à se gérer un minimum sous l’eau. Une alternative est le Scuba Diver, équivalent mais qui nécessite moins de temps.
Dans ces formations, on apprend les rudiments (maîtriser la flottabilité, respirer sous l’eau, gérer de petits problèmes…). Cela permet par la suite de plonger de manière récréative, mais toujours avec un accompagnateur expérimenté.

La formation pratique est sympa (et fatigante pour les débutants que nous sommes alors !), par contre, les vidéos que l’on regarde pendant la partie théorique sont dignes d’un lavage de cerveau… Vous voilà prévenus ! Ces cours théoriques peuvent même être suivis « online ».

Niveaux suivants : Adventure Diver et Advance Open Water, sous ces titres alléchants se cache la continuité de la formation précédente, avec des spécialités à choisir (plongée profonde, de nuit, dans une épave…).

Ensuite, vient le niveau auquel je suis donc actuellement : Rescue Diver, qui nécessite de passer le brevet EFR : Emergency First Response (premiers secours). Cette formation est assez physique et technique, mais je l’ai beaucoup appréciée.

Et si vous poussez plus loin, vous pouvez même devenir Dive Master (maître de plongée), mais cela demande beaucoup d’expérience, un très grand nombre de plongées, et une fois ce prestigieux titre atteint, vous avez encore de nombreuses certifications devant vous avant de pouvoir en faire votre métier.

Mexique, impressions, voyage, plongée
Plonger dans un musée !
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12 réponses à “Plonger en voyage”

  1. Le problème une fois que l’on a goûté a la plongée, c’est qu’on devient très vite accro. Je me dit aussi que ça rajoute beaucoup d’envies de voyages dans des endroits où on ne serait pas allé forcément si on ne plonge: par exemple aller spécialement en Indonésie ou dans le Pacifique pour plongée sur des spots réputé.

    En tout cas parmi les trucs les plus dingues que j’ai vu dans ma vie beaucoup ont été sous l’eau.

    • Je suis tout à fait d’accord : on devient vite accro à la plongée ! ça a un côté euphorisant …

      Et c’est sûr que ça pimente le voyage, voire oriente les destinations. Depuis que j’ai vu des images de plongées en Asie, entre autre du côté de Bali, je me dis que décidément, il faut vraiment que j’aille me promener par là !

      Beaucoup de sensations sous l’eau, mais aussi beaucoup de sérénité et un contact différent à la nature. Une expérience que je tenterai peut-être un de ces quatre, c’est la plongée sous glace (lac gelé), ça doit être encore totalement différent comme sensations des plongées que j’ai pu faire jusqu’à présent.

  2. Bonsoir,

    Plonger, ou au moins faire un baptême de plongée, est un truc que j’ai en tête depuis pas mal de temps, mais je n’ai toujours pas franchi le pas !

    À défaut de le faire en voyage, j’aimerais bien le faire sur la Côte d’Azur mais je ne sais pas comment choisir un club valable (il y en a plein !). En voyage j’en ai souvent eu envie mais j’ai toujours craint un peu que mon anglais moyen ne pose problème.

    Pour les plongées débutants, tu es seule ou en groupe ? Tu avais quoi comme appareil photo pour prendre le lion de mer sous l’eau ?

    Bonne soirée

    • Salut Nath’, merci pour ton commentaire 🙂

      Pour l’appareil photo, j’ai mis un peu de temps à te répondre, car c’était celui du prof de plongée aux Galapagos qui nous l’avait prêté pour la plongée, et je ne me souvenais plus bien … Mais c’était un Canon Ixus 70 (de 2008) avec un boitier. Il fait de très belles photos, comme tu peux le voir !

      La question n’est pas anodine pour nous non plus, car notre petit appareil photo de plongée (avec son boitier adapté) nous a lâché lors de notre dernier voyage en Sicile (paix à son âme, nous rendons hommage à ses loyaux services !). Nous réfléchissons donc à nous ré-équiper d’un appareil photo aquatique. Nous verrons si nous optons pour un appareil photo étanche qui peut descendre à quelques mètres, plus pour faire du snorkeling, ou quelque chose de « plus sérieux », avec un boitier. Nous devons faire la part des choses au niveau budget, mais aussi poids/encombrement de tout cet équipement par rapport à la nécessité et fréquence d’utilisation selon nos modes de voyage.

      Comme dit Didier, si l’idée de t’essayer à la plongée te trotte en tête, n’hésite pas plus longtemps et jette toi à l’eau ! Le baptême de plongée est une bonne première expérience, pour voir si tu accroches ou non. Si c’est le cas, je te conseille alors de passer le premier (voire aussi le second) brevet de plongée, PADI étant, comme le confirme Didier, le plus facile pour voyager, car international.

      Pour la langue, n’aie pas peur : je ne suis pas une pro des langues, et à présent j’ai passé tous mes brevets en espagnol (mais c’est la seconde langue dans laquelle je me sens la plus à l’aise) et j’ai plongé également en anglais (comme récemment en Sicile) : on se comprend toujours. C’est très visuel, les instructeurs sont habitués à avoir des plongeurs venant des 4 coins du monde et chacun baragouine ce qu’il peut pour se faire comprendre. Et puis, sous l’eau, c’est le langage gestuel qui compte 😉

      Pour les plongées d’un niveau débutant, tu es toujours très bien encadré, avec au maximum deux débutants pour un plongeur confirmé qui les encadre. On plonge toujours en groupe, et plus tu as de l’expérience, moins tu nécessites d’encadrement. Par exemple la dernière plongée en Sicile, il y avait un moniteur pour 6 plongeurs expérimentés.

      Bref, tous ces freins ne doivent pas t’empêché de tenter l’expérience si tu as envie découvrir le monde subaquatique 🙂

  3. Mais oui, la plongée est une passion dévorante !! Et même après avoir arrêté quelques années pour me consacrer au trek ( activité superbe également), je m’y suis remis : l’an dernier : Seychelles, et Egypte….Puis départ en novembre prochain pour une croisière plongée aux Maldives, avant de repartir sur les Tuamotu en Polynésie…Petit conseil pour Nath : pour les baptêmes, un ou 2 élèves par moniteur, c’est une obligation! Quant à trouver un club en France, il y a peu de chance qu’ils soient mauvais, contrairement à certains club à l’étranger….L’avantage de la structure PADI, c’est que ton diplôme a toutes les chances d’être reconnu à l’étranger, contrairement à la structure française FFESSM… N’hésite pas, saute le pas, ce n’est que du bonheur !

    • Je vois que nous partageons la même passion Didier 🙂
      Et c’est comme le vélo : ça ne s’oublie pas ! Cela faisait trois ans que je n’avais pas plongé – j’avais bien fait du snorkeling, mais ce n’est pas pareil !!!

      Ton programme aux Maldives et en Polynésie me fait envie !!! Je suivrai tout ça de très près 😉 Surtout que la Polynésie est réputée comme étant LA destination plongée. Je dois avouer que depuis les plongées aux Galapagos, difficile de trouver des lieux qui puisse supporter la comparaison. Je rêve aussi de plonger en Indonésie … ça viendra un jour 😉

  4. La plongée c’est magique ! Surtout ne jamais essayer sinon vous allez y laisser tout votre argent.

    Non sans plaisanteries, il faut plonger pour découvrir les fonds marins et découvrir notre Terre sous un autre angle. Les océans regorgent de secrets et chaque plongée est différente et vous permettra de devenir à chaque fois un petit peu plus accro.

    On tentera surement notre Advanced Water avant la fin de l’année si c’est possible financièrement.

    • Je suis tout à fait d’accord avec toi : plonger, s’est s’offrir un nouvel angle d’approche pour découvrir notre belle planète, ce serait dommage de s’en priver 🙂

      J’ai suivi tes aventures à Bali pour l’Open Water, je retrouve dans ton enthousiasme ma passion pour ce sport : faire des bulles sous l’eau, c’est top ! 😉

      Et ce n’est jamais assez : je suis bien d’accord sur le phénomène d’addiction qui s’empare des plongeurs ! Ce dernier voyage en Sicile, j’ai fait deux (longues) plongées (40 minutes chaque) : c’était génial, mais si peu en même temps. C’est comme ne regarder que les bandes annonces de superbes films et s’arrêter là : frustrant !

  5. Merci pour tous ces renseignements : va falloir que j’arrête de repousser à plus tard mon baptême de plongée ! 😉

  6. Étant déjà plongeur convaincu je ne suis pas forcément objectif mais il me semble que ton article donne sacrément envie de tenter l’expérience 😉

    J’ajouterai comme conseil de prendre son temps pour choisir le centre de plongée, voir l’état du matériel, le professionnalisme des employés et attendre si la météo n’est pas top ou si l’on n’est pas en forme.

    En précipitant les choses vous risquez de vivre une mauvaise expérience qui vous rebutera par la suite. Comme le dit Amandine questionner les locaux peut éviter les mauvais coins ou au contraire confirmer les supers plans !

    Enfin maintenant en France, je pense que presque tous les centres peuvent vous former à une double qualifications PADI/FFESSM. Vous pouvez aussi vous rapprocher d’un club de plongée qui n’est pas une structure commerciale et qui fonctionne grâce au bénévolat et à l’activité de ses membres.

    Bonnes bulles à tous 🙂

    • Merci Johan pour ton message et pour tes conseils qui me semblent très justes : ne pas forcer quand on ne le sent pas, que ce soit à cause de son état physique/psy, de la météo ou de l’encadrement.
      J’avais repéré que vous aimez la mer sur votre blog de voyage, mais pas la plongée, je vais revenir faire un tour de part chez vous 😉

  7. Juste une information sur la formation de Divemaster : il « suffit » d’avoir 60 plongées (40 au moment de l’inscription et 60 au moment du diplôme). Après Rescue, uniquement avec les formations Open Water et Advanced, un plongeur a environ une dizaine de plongée. Reste une bonne trentaine avant de commencer sa formation.

    Enfin, le niveau Divemaster, c’est à dire guide de palanquée, est un niveau professionnel qui permet de travailler dans le monde de la plongée et de guider des plongeurs certifiés. Pas besoin de plus pour travailler au soleil !

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