Voici des petits conseils de plats, fruits, desserts et autres à goûter sur ce beau (et bon !) continent qu’est l’Amérique du Sud… Bon appétit !
Les empanadas
Sur le continent sud-américain, vous devez goûter aux empanadas, souvent vendues à même la rue.
Une empanada est un petit chausson (ou feuilleté), dont la farce varie en fonction des goûts et des coutumes de chaque région : viande, poisson, œuf, pomme de terre…
L’arroz a la cubana
Goûter également « l’arroz a la cubana » ou « arroz cubano » (riz à la cubaine). Plat du pauvre (donc économique), il se compose de riz, d’un oeuf sur le plat (ou poché) et de bananes frites (parfois aussi d’une saucisse).
Je raffole des bananes frites, et je ne manque jamais une occasion de manger ce plat !
En cas de grosses chaleurs : un jus, un maté, une glace ou fruit ?!
Les jus de fruits
Un petit coup de chaleur ? Testez les nombreux jus aux fruits tropicaux dont vous ne connaissez ni le nom ni l’apparence ! Par contre, petit conseil : évitez la papaye : écoeurante, beaucoup s’accorde à la comparer avec… du vomis ! (Bon appétit !). Petite remarque concernant les boissons : les jus sont coupés à l’eau et accompagnés de glaçons… Estomacs fragiles ou « débutants » s’abstenir : il vaut mieux y aller crescendo (voir les conseils santé).
Le maté
Le maté est une infusion traditionnelle, issue de la culture des Guaranis.
Nous l’avons découverte au Paraguay, mais on la retrouve dans de nombreux pays d’Amérique latine (Argentine, Chili, Uruguay, Brésil, Bolivie) mais aussi – pour l’anecdote – au Liban et en Syrie (importé par les familles ayant émigré en Argentine au XIXe siècle).
Le mot « maté » vient du quechua « mathi », qui désigne le récipient traditionnellement utilisé pour boire le maté. Dans certaines régions, les locaux se baladent avec leur maté partout avec eux !
La plante normalement utilisée est la « yerba maté », parfois appelé « thé du Paraguay », « thé des Jésuites » ou « thé du Brésil ». Les effets du maté sont semblables à ceux du café ou du thé.
Mais en Bolivie et au Pérou, on peut retrouver sous l’appellation « maté » des infusions diverses de plantes, comme la coca, ou le « tri-maté » (mélange coca – camomille – anis).
Une glace
Vous préférez quelque chose d’encore plus frais : une bonne glace par exemple ? Ici aussi, profitez des saveurs inconnues : que ce soit pour les sorbets fruités, à la maraguya, ou au célèbre « dulce de leche » (ou manjar, manjar blanco, arequipe, cajeta..).
Un fruit
Et Finalement, croquez dans ces fruits avec plaisir sans culpabiliser ! Profitez-en pour faire un tour dans les marchés (attention au marchandage du prix, pour ne pas acheter votre mangue 15 fois le prix !), ou dans les petits supermarchés (qui ont le mérite d’avoir parfois des prix clairement indiqués).
N’hésitez pas à vous faire conseiller pour choisir un fruit bien mûr ou d’une saveur qui vous plaise, les vendeurs vous accueilleront les bras ouverts, voire vous feront goûter directement le fruit en l’ouvrant pour vous dans le supermarché (vécu !).
La coca
Lorsque vous serez sur le plateau Andin, l’altitude peut être difficile à supporter, surtout si vous venez d’un pays où le point culminant se situe à 694 mètres d’altitude, si on peut encore utilisé ce mot pour une hauteur pareille (vive le « plat pays » !).
La « coca » ne vous donnera aucun effet hallucinogène ou autre, comme le pensent souvent les touristes qui la confondent avec la cocaïne (qui est extraite de ses feuilles). Même si l’origine est la même, les effets sont différents ! Pour en savoir plus, je vous renvoie à l’article : La coca, le coca et la cocaïne.
Les locaux l’utilisent pour combattre le mal de montagne (sorroche) et se donner de la vigueur. Ils en mâchent toujours quelques feuilles, une boule sous la joue.
Si son goût et son odeur vous paraissent trop particuliers, vous pouvez également la boire en thé ou maté, et spécialement pour les touristes, vous trouverez des bonbons et autres dérivés de coca.
Les vendeurs de rue
Vous verrez de nombreux vendeurs de rue, et pour certains vous n’aurez aucune idée de ce qu’ils proposent.
Si ça vous tente : testez !
Lors de notre dernier voyage au Pérou, à Ica, nous avons ainsi essayé l’un des « stands », sans trop savoir ce que c’était (ayant oublié le nom – le mystère reste entier !) : une boisson chaude à base de plusieurs ingrédients versés et mélangés plusieurs fois avec des gestes experts : bon, mielleux, fruité et chaud, c’est tout ce que je peux en dire !
Les produits de la mer
Si vous êtes à la côte, que ce soit au Pérou, au Chili, en Équateur… Goûtez aux produits de la mer. Frais et bons marchés, chaque région à sa façon de les préparer.
François a particulièrement aimé le « ceviche » au Chili, et moi la parilla (barbecue) de fruits de mer, avec une langouste chinoise magique, succulent… À faire !
Les chifas
Un style de restaurant que cous retrouverez également dans toutes les (moyennes et grandes) villes du Pérou, ce sont les « chifas ». Késaco ?! Les chifas sont des restaurant chinois. Ils proposent des plats et menus à des prix hyper démocratiques, et c’est souvent très copieux (la bonne affaire pour viser le repas de la journée), et très bon. Que demander de plus ?
L’Inca Kola
Lors de votre voyage dans le continent sud-américain, si vous passez par le Pérou, vous allez probablement découvrir l’Inca Kola, « la boisson des incas » (… ou pas !).
D’une couleur jaune vif, l’inca Kola est une boisson péruvienne, appartenant aujourd’hui au groupe Coca-Cola, pétillante et très sucrée ! Elle a un goût particulier, très particulier. À vrai dire, on reconnait vaguement le gout des bonbons « nounours » en gélatine, du chewing-gum et de la barbe-à-papa ! Les locaux préfèrent cette boisson au Coca-Cola. À tester 😉
Des cuy, ça vous tente ?
Les cuy (à prononcer « couille » ) des cochons d’inde.
Dans la campagne bolivienne tout particulièrement, mais dans d’autres pays latinos également, les cuy vivent dans la maison à même le sol, courant partout et se multipliant… pour finir à la broche ! Je n’a pas franchi la barrière psychologique pour goûter aux « cuy » (idem pour le steak de lama).
Ces cuy peuvent mesurer jusqu’à 50 cm et peser 4 kg (alors qu’un cochon d’Inde « classique » ne dépasse pas 1,5 kg).
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