Gaudi, on l’adore ou on le déteste… Dois-je préciser à quelle catégorie j’appartiens ? Dès le premier regard, je suis tombée sous le charme des œuvres fantasques de cet architecte hors du commun. Subjuguée par sa recherche de beauté au naturel. Mais l’univers féérique de Gaudi est bien plus mystérieux qu’on se l’imagine…
Il était une fois, l’univers féérique de Gaudi
Car toutes les bonnes histoires commencent par « il était une fois ».
Il était une fois, donc, un architecte particulièrement inspiré. Inspiré par tout : tout ce qui l’entoure, tout ce qu’il voit. Et surtout, surtout, la nature. Tant de perfection dans le monde animal, végétal et minéral. Tant de beauté crée comme par magie par des milliers et milliers d’années d’évolution…
Car Gaudi n’est pas un architecte comme les autres. Non. C’est un artiste. Un visionnaire. Un conteur.
Gaudi nous raconte des histoires. Des histoires de mondes parallèles. Des mondes d’eau, de roche, de forêt et de jungle. Visiter Barcelone devient alors une promenade en plein conte de fées !
Un artiste pas comme les autres
Le génie de Gaudi : entre reconnaissance et oubli
De nos jours, tout le monde connait Antoni Gaudí. Pas un voyageur ne peut prétendre visiter Barcelone sans s’intéresser un tant soit peu à ses œuvres.
Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Mort à 73 ans (en 1926), après avoir été renversé par un tramway, l’artiste tomba peu à peu dans l’oubli. Les seuls échos qui remontaient alors de temps à autre n’étaient que négatifs, son œuvre jugée trop baroque et onirique pour cette époque post-moderne. Lors de la Guerre Civile espagnole, son atelier à la Sagrada Familia fut saccagé et une partie de son travail (plans et maquettes) fut détruit.
Il fallut attendre presque 25 ans et l’intervention de Salvador Dali pour ressortir Gaudi de l’oubli. Ce mouvement de reconnaissance s’amplifia à un niveau international pour prendre des proportions gigantesques avec entre autres :
- en 1984, plusieurs de ses œuvres déclarées patrimoine de l’humanité par l’UNESCO
- et en 2002, l’organisation de l’Année Internationale de Gaudi, à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de l’architecte.
Un monde à part…
Gaudi est un architecte dont on n’a aucune difficulté à reconnaître les œuvres : elles possèdent toutes un cachet unique, une marque de fabrique propre à l’artiste. Mais derrière les idées originales de Gaudi, on retrouve différents courants et thématiques qui ont influencé ses créations :
- influence religieuse
- influence mythologique
- influence de grands courants architecturaux : néogothique, gothique, art nouveau et modernisme catalan (dont il fut une figure importante)
- influences internationales, avec l’art oriental (Inde, Perse, Japon) et l’influence d’œuvres architecturales diverses (comme des monuments islamiques espagnols)
- influences de son enfance, lorsqu’il observait son père chaudronnier travailler
- et, bien sûr, sans doute la plus importante de toutes : influence de la nature, son style étant souvent décrit comme « naturaliste » ou « organique ».
Pour cet architecte, il n’existe pas de meilleure structure que celle d’un squelette ou d’un tronc d’arbre : des formes esthétiques et géométriquement réfléchies. Dans son observation de la nature, Gaudi étudiait les concepts de géométrie telle que : paraboloïde, conoïde, hyperboloïde (qu’il associait à la lumière) et hélicoïde (qu’il associait au mouvement).
Les paraboloïdes, hyperboloïdes et hélicoïdes, variant constamment l’incidence de la lumière, ont une richesse de nuances qui leur est propre, qui rend l’ornementation, et même le modelage superflu. (Gaudi)
L’architecte du futur sera basé sur l’imitation de la nature, car il est la façon la plus rationnelle, durable et économique de toutes les méthodes. (Gaudi)
Ainsi, Gaudi prétend n’avoir rien inventé : il n’a fait qu’observer !
L’originalité, c’est le retour aux origines (Gaudi)
À ajouter à cette liste d’influences : le goût de Gaudi pour l’artisanat, et tout spécialement dans le travail du métal, du verre, du fer et de la céramique. L’architecte a ainsi combiné le savoir traditionnel des artisans avec des techniques originales et des avancées technologiques
3 grandes œuvres de Gaudi et leurs univers de contes de fées
Je vous emmène à la rencontre de trois de ses œuvres, celles qui m’auront le plus touché pour leurs influences et leurs univers magiques…
Parc Güell
Entrer au Parc Güell, c’est entrer dans un autre univers. Celui des contes de fées, où les gargouilles côtoient des salamandres sous le regard joueur d’Hansel et Gretel.
La première fois que j’ai découvert le Parc Güell, je m’y suis promenée, me perdant dans ces allées, impressionnées par ses formes, ses couleurs et ses ambiances si différentes. La passion de Gaudi pour la nature s’exprime librement dans ce parc où l’homme s’adapte au paysage et non l’inverse.
Mais ce second voyage à Barcelone m’a permis une nouvelle lecture, plus analytique : sur les traces de Gaudi, à la recherche des mystères et symboles cachés. La clé pour comprendre l’entrée du parc conçu par Gaudi :
Le Parc Güell est le paradis.
Franchir ses grandes portes de fer forgé, c’est passer devant Saint Pierre et entrer dans un monde aux formes, couleurs et matières dignes du septième ciel.
Les escaliers aux 3 fontaines
Une fois passées les grilles et dépassées les maisons en forme de champignon, c’est le grand escalier qui nous fait face. Majestueux… et encombré de dizaines de touristes !
Mais plus d’un détail mérite notre attention.
Quatre volées de marches se succèdent, séparées par trois fontaines, aux formes inspirées de la nature, décorées chacune différemment :
- fontaine n° 1 : un cercle avec un compas, mêlé avec des motifs imitant les cercles d’un tronc d’arbre
- fontaine n° 2 : une tête de serpent surmontée du drapeau catalan
- fontaine n° 3 : la célèbre salamandre (ou dragon)
Le serpent est considéré comme le symbole de la médecine et la salamandre celui du feu.
La salle aux 100 colonnes
Du paradis, l’on passe à la Grèce : le voyage continue ! Véritable forêt de colonnes, cette salle a été construite avec l’idée initiale d’accueillir le marché de la résidence (aucun des deux n’ayant vu le jour) et accueille aujourd’hui des concerts, son acoustique étant impressionnante. Surnommée la « salle aux 100 colonnes », cette grotte aux airs grecs n’en possède réellement que 85 (ou 84 ou 86 selon les sources : j’avoue, je ne les ai pas toutes comptées !).
Dans cette salle hypostyle, dont le plafond soutient l’esplanade aux bancs colorés, rien n’a été laissé au hasard. En observant attentivement les colonnes, on remarque qu’aucune ne forme un angle droit avec le sol et que chacune s’incline selon un angle différent ! Au-delà de l’aspect esthétique, cette disposition renforcerait la solidité de la structure.
« Il n’y a pas de lignes droites ou d’angles droits dans la nature. Par conséquent, les bâtiments ne doivent pas avoir des lignes droites ou d’angles droits. » (Gaudi)
Au plafond de cette salle, l’on repère quatre mosaïques circulaires de céramique, chacune de 3 m de diamètre, représentant les quatre saisons et les différentes phases du cycle lunaire.
Des bancs ondulants
L’homme en harmonie avec la nature, se réunissant sur de grandes esplanades, profite des bienfaits de la vie communautaire : voilà l’idée derrière ces célèbres bancs aux mosaïques colorés.
Les tons principaux de ces mosaïques sont le bleu, le jaune et le vert, couleurs symbolisant la foi, l’espoir et la charité.
Pedrera – Casa Mila
Pourquoi vous parler de cette maison-ci et pas des autres ? Parce que j’ai eu un coup de cœur pour son toit. Parce que mon histoire avec cette maison est particulière. Parce que c’est sans doute l’œuvre la plus polémique de Gaudi à son époque. Et parce que c’est la dernière construction civile entreprise par Gaudi.
Une histoire personnelle
Visiter Barcelone et les œuvres de Gaudi, ne se le cachons pas, c’est un sacré budget ! À coup d’une vingtaine d’euros par maison, le portefeuille s’allège très rapidement. Ainsi, lors de notre premier voyage à Barcelone, lorsque nous sommes arrivés devant la Casa Mila, avons vu la file immense et, surtout, le prix d’entrée, François n’en est pas revenu… au point de perdre toute envie de la visiter. Mais moi, qui rêvais de cette maison depuis trop longtemps, je devais entrer ! J’ai donc laissé François reposer ses pieds et boire un verre pour aller explorer seule (enfin, avec des dizaines de touristes du monde entier !), cette célèbre demeure. Voyager en couple, c’est aussi cela : entendre les besoins de chacun… sans pour autant passer à côté de ses envies !
Polémique et scandale
« Quelle étrange façade ! » C’est sans doute ce que tout le monde se dit en la voyant la première fois. Étrange, ça, c’est sûr ! Tout étonne chez elle : sa forme, sa structure, ses matériaux. L’ensemble étrange est truffé de petits détails encore plus étranges.
À l’époque, la Casa Mila a été jugée trop excentrique… alors qu’aujourd’hui, on la considère comme l’apogée du style de Gaudi. Son surnom, la « Pedreda » (carrière), c’est avec dédain que la bourgeoisie catalane le lui a attribué. Aujourd’hui, c’est avec fierté qu’il est affiché, renforçant l’admiration pour les inspirations naturelles de Gaudi.
C’est sur le coin de deux rues importantes de Barcelone (au croisement du Passeig de Gracia et de la rue Povenca), que se dresse, comme jaillissant des profondeurs des entrailles de la Terre, cette forteresse de pierre de sept étages. Aucune ligne droite ne vient gâcher le mouvement qu’à insuffler Gaudi à la Casa Mila.
« La ligne droite appartient aux hommes, la courbe à Dieu. » (Gaudi)
Ses cheminées
Je n’ai pas envie de vous parler de l’intérieur de la maison. Pas envie de vous parler de ses plafonds travaillés, de ses jeux de lumière avec le puits central, de ses matériaux particuliers…
Je ne veux vous parler que de son toit. La partie qu’on ne voit généralement jamais d’une maison. Mais ici, ma partie préférée. C’est un véritable belvédère ouvert sur la ville que Gaudi a aménagé sur ce toit, offrant un espace de promenade peu commun et un point de vue unique sur la ville et la Sagrada Familia.
Je me souviens de ma première rencontre avec ces gigantesques cheminées. Je m’imaginais face à des guerriers chevaleresques, ou des clones de l’univers Star Wars. De grands hommes à l’allure indestructible montent la garde, prêts à résister aux assauts de leurs pires ennemis : dragons, trolls, armée de drones… la pluie et le temps.
Beaucoup d’hypothèses existent pour tenter d’expliquer les choix architecturaux de Gaudi sur ce toit et les trente cheminées qui le composent. Certaines de ces cheminées sont assemblées par trois, d’autres solitaires. Certaines ont sont surmontées d’une coupole à la forme d’un casque corinthien, d’autre celle d’une cime d’un arbre. Plusieurs cheminées ont également été ornées d’un cœur pointant vers la ville natale de Gaudi, Reus, et à l’opposé, un cœur pointerait vers la Sagrada Familia. D’autres cheminées sont affublées de la lettre X et autres signes énigmatiques propres à l’univers symbolique de Gaudi qui reste, aujourd’hui encore, emprunt d’une aura mystérieuse !
Sagrada Familia
Après vous avoir présenté un parc et une maison, place à la plus imposante des créations d’Antoni Gaudí. Car comment parler de ses œuvres sans parler de la Sagrada Famila ?
Pour ce grand projet, Gaudi désire réaliser un temple incluant tous les éléments symboliques du christianisme mêlés avec son inspiration première : la nature. Une grande réussite, car la Sagrada Familia est le monument le plus visité de Barcelone et d’Espagne.
Ma première découverte de la Sagrada Familia
Je l’avoue, ce bâtiment ne m’a jamais réellement attirée. Je le trouvais même assez laid : un extérieur lourd, de couleur très foncée, difficile à déchiffrer et assez écrasant, voire étouffant. Et puis…
Et puis j’ai dépassé ce premier sentiment et j’ai franchi les portes du temple. Et c’est dans un tout autre univers que je me suis retrouvée. Un univers aérien, léger, joyeux, lumineux, inspirant, aérien, aquatique, énigmatique… Je me suis sentie tout à la fois dans une forêt féérique de conte de fées et dans le château immergé du roi des mers.
Et une fois ce sentiment acquis, j’ai pu changer mon regard sur l’extérieur particulier de la Sagrada Familia et me perdre dans la contemplation des 1001 détails qui composent les façades de ce temple.
Je pense que c’est, à ce jour, le bâtiment le plus surprenant et le plus beau que j’ai eu la chance de voir de mes propres yeux.
Symbolisme de la Sagrada Familia
Le symbolisme est omniprésent à la Sagrada Familia : tout, absolument tout, est porteur de sens. Et tout ce sens a un même but : l’expression de la foi chrétienne. Ce temple est une invitation à partager et communier sur le sens de la vie, basé sur l’amour, l’harmonie, le bien, la générosité et la paix.
Les tours
Les tours de la Sagrada Familia symbolisent Jésus, la Vierge, les 12 apôtres et les 4 évangélistes. Ces 18 tours sont élevées à des hauteurs différentes : 12 plus basses, sur les façades, et 6 plus élevées, au centre, créant ainsi une structure pyramidale, à l’image de la hiérarchie du symbolisme de Gaudi.
Les façades
Les façades Chacune des trois façades décorées de la Sagrada Familia représente un moment clé de la vie du Christ :
- la naissance (côté rue Marina)
- la passion (côté rue Sardenya)
- et la résurrection (côté rue Mallorca).
Les jeux de lumière
Gaudi n’a rien laissé au hasard : tout a été pensé, jusqu’à l’éclairage naturel de la Sagrada Familia. Le soleil matinal illumine ainsi la façade de la Naissance et accentue la joie autour de l’arrivée de l’Enfant Jésus.
La façade de la Passion, avec les jeux d’ombres et de lumières du soleil de milieu de journée, dégage une ambiance plus rude. Et la façade de la Résurrection resplendit au soleil de fin de journée.
Pour Gaudi, les couleurs sont une expression de la vie. Cela se ressent beaucoup une fois que l’on pénètre à l’intérieur du temple : les vitraux envoient des rayons lumineux habiller les piliers de mille feux.
« L’architecture est la mise en ordre de la lumière » (Gaudi)
D’autres œuvres de Gaudi à découvrir (et informations pratiques)
J’aurais pu aussi vous parler du Palau Güell, et de son salon au ciel étoilé, ou de la Casa Balto, avec son univers féérique et marin… Mais cet article aurait été encore plus long ! Au total, à Barcelone, on peut retrouver 14 œuvres de Gaudi.
Ses principales œuvres sont, par ordre chronologique :
Les lampadaires Plaça Real (1878)
Casa Vicens (1883-1888)
Pavillons des écuries de la Finca Güell (1884-1887)
Palau Güell (1886-1888)
Collège des Thérésiennes (1888-1889)
Casa Calvet (1898-1899)
Eglise Colònia Güell (1899-1917)
Casa (ou Torre) Bellesguard (ou casa Figueras) (1900-1909)
Parc Güell (1900-1914)
Porte Miralles (1901-1902)
Casa Batlló (1904-1906)
Casa Milà - Pedrera (1906-1912)
La Sagrada Familia (1883-1926)
Bonus : cinéma 4D « Gaudi experiencia »
Gaudi hors Barcelone
Car il n’y a pas qu’à Barcelone que l’on peut admirer les œuvres de cet architecte ! Gaudi est surtout connu pour son travail dans cette ville catalane, mais il a également réalisé de belles et grandes œuvres ailleurs en Espagne. Je n’en ai encore visité aucun… mais ce n’est pas l’envie qui me manque ! Pour un prochain voyage en Espagne, qui sait…
Le Caprice de Gaudí (1883-1885)
Le Palais Episcopal d’Astorga (1889-1893)
La Casa Botines (1891-1893)
La Cathédrale de Palma de Majorque (1903-1914)
Les Jardins Artigas (1905-1906)
L’univers féérique de Gaudi : de la magie au naturel
Finalement, s’il ne fallait retenir qu’une idée de Gaudi et son œuvre, pour moi, ce serait : « la magie de la nature ». Voir de la beauté dans tout ce qui nous entoure, de la magie dans notre quotidien… et du paradis sur terre !
« Pour bien faire les choses, deux éléments sont nécessaires : d’abord l’amour, ensuite la technique » (Gaudi)
Et vous, des coups de cœur ou conseils dans la « Barcelone de Gaudi » à nous partager ?
Vos photos sont tout simplement splendides ! J’avais oublié à quel point l’intérieur de La Sagrada Familia était beau et lumineux ! Vous transmettez très bien cette ambiance féérique et la magie de Gaudi : bravo pour ce reportage <3
Merci beaucoup Laureline ! 🙂
J’ai littéralement dévoré l’article. Vous décrivez des univers complets et votre narration est réellement lumineuse et joyeuse !
Je ne sais toutefois pas si vous voulez une plus grande passion à l’architecte ou à ses oeuvres!
Merci pour m’avoir fait passer un si bon moment!
La Sagrada Familia est superbe, mais l’oeuvre ne sera jamais terminée. Je l’ai vue à 20 ans, je l’ai revue à 70 ans : peu de changements, une partie latérale a été financée par les Japonais m’a dit un guide. Mes photos 50 ans après sont bien identiques; dommage.
Bonjour Monique, merci pour votre message.
C’est ce que beaucoup de personnes pensent : la Sagrada Familia resterait éternellement inachevée. Mais cela rajoute aussi une touche de mystère autour de cette oeuvre monumentale 😉
Très très bel article, bravo de nous faire partager ton admiration pour ce génie. Ce qui me passionne le plus chez lui c’est la complexité mathématique de ses formes (en particulier les colonnes de sa cathédrale).
Merci beaucoup Pierre ! Oui, sa maîtrise des mathématiques et leur application si artistique dans ses constructions est vraiment impressionnante 🙂
« Pour bien faire les choses, deux éléments sont nécessaires : d’abord l’amour, ensuite la technique » 🙂
Bel article , ça me donne très envie de retourner admirer ces belles œuvres que l’on jugeait extravagantes (que je trouve pour ma part psychédéliques).
Merci Aurelon 🙂 J’adore cette citation moi aussi ^^ Et j’en suis à peine partie que je veux déjà y retourner !
Tu écris très bien et la mise en page est vraiment excellente ! Merci et bravo !
Merci beaucoup Maria, ton commentaire me va droit au coeur !
Un nom prédestiné -> « Gaudi », en latin, veut dire joie !
Oui ! 😀 Je viens de l’apprendre aujourd’hui même ! 🙂
Bravo, très bel article sur les œuvres de Gaudi! Et de très belles photos.
Merci beaucoup Christiane, ravie que cet article vous plaise 🙂 Barcelone est les oeuvres de Gaudi en particulier ont vraiment été un grand coup de coeur.
Je transmets le compliment pour les photos à François, cela lui fait toujours très plaisir.