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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

De Trujillo à Tumbes, le nord du Pérou, bien que moins connu des touristes, vaut largement le détour.

Que vous soyez amateur de beaux paysages, de plages ou de montagnes, de mangroves et de forêts tropicales, d’archéologie et d’histoire, le nord du Pérou a plus d’un tour dans son sac pour vous charmer.

Comment, tu ne vas pas au Machu Picchu ?

Lors de ma première expédition au Pérou, je n’ai pu voir que la partie nord du Pérou, à partir de Trujillo : tombée malade en quittant la Bolivie, je suis restée deux semaines immobilisée au Chili, or un avion au départ de Guayaquil pour les Galapagos m’attendait quelques semaines plus tard. Plutôt que de voir « tout » à la va-vite, j’ai préféré me limiter et ne pas voir toute une région : la partie au sud du Pérou et son « immanquable » Machu Picchu.

Petite anecdote : lorsque vous allez dans un des centres d’informations touristiques péruviens (qui sont très bons d’ailleurs), on vous demande de remplir un petit questionnaire sur la raison de votre venue au Pérou :

  1. voir le Machu Picchu
  2. pour affaires
  3. pour tourisme
  4. autres

Le Machu Picchu est clairement considéré comme la principale source d’intérêt touristique (et même d’intérêt tout court), classé dans une catégorie à part.

Mais trois semaines dans le nord du Pérou m’ont permis de prendre la mesure des richesses de ce pays et de tomber sous son charme : il n’y a pas que le Machu Picchu au Pérou !

Voici les grands points d’intérêt de cette région septentrionale du Pérou que j’ai explorés :

  1. Trujillo

    La ville aux mille églises

    Trujillo est l’une des villes les plus importantes du nord du Pérou et, assez étonnamment, c’est encore une petite ville, avec des bâtiments à échelle humaine. Sa place principale (Plaza Mayor) est entourée de petites maisons aux façades colorées, donnant un cachet particulier à la ville. Autre caractéristique typique des lieux : les églises. Il y en a à chaque coin de rue !

    Cathédrale de Trujillo
    Cathédrale de Trujillo

    Mais outre ces deux charmants aspects, Trujillo est une ville bruyante et polluée. Ajoutez aux carillons des mille églises les klaxons des taxis se livrant à un ballet perpétuel, utilisant leur avertisseur sonore pour tout et n’importe quoi (comme sans doute partout en Amérique latine).

    Cette ville du printemps éternel est particulièrement intéressante pour les curieux d’histoire et d’archéologie. Depuis Trujillo, vous pouvez faire un bond dans le temps pour découvrir les civilisations Moche et Chimù.

    Vous pouvez également profiter de la plage à Huanchaco, célèbre pour son bateau de pêche traditionnel : le caballito de totora (petit cheval de totora). La légende raconte que c’est là que débarqua le premier prince de la dynastie Chimú.

    Berceau d’une civilisation

    Trujillo est considéré comme le berceau de la civilisation Moche, que j’affectionne tout particulièrement. Plusieurs musées et sites archéologiques vous permettront de jouer les Indiana Jones, surtout que la plupart des sites sont encore en fouilles et qu’il reste encore tellement à découvrir de ces cultures ! Une tombe d’une femme Chimù vient encore récemment d’être découverte intacte.

    Temples et sites archéologiques

    Les principaux sites que vous pouvez explorer depuis Trujillo sont :

    • Huaca Arco Iris

      Aussi appelée Huaca del Dragon, la Huaca Arco Iris (Temple de l’Arc-en-ciel) est un vestige des débuts de la civilisation Chimù (vers le X et XIe siècle).

      Huaca Arco Iris ou del Dragon
      Huaca Arco Iris ou del Dragon

      Ses noms lui viennent de l’impressionnante fresque du site : on peut y voir au centre le dragon bicéphale, représentant une divinité, surmonté d’un arc de cercle de 4 bandes larges et trois bandes fines, représentant un arc-en-ciel, symbole de fertilité.

      Le site est un mélange hétéroclite de zones bien conservées, au milieu d’autres en moins bon état, avec en bonus, des zones reconstruites à la sauvage par les archéologues peu scrupuleux des années 70 (de quoi me mettre les nerfs à vif !).

    • Chan Chan

      La visite du complexe du Cha Chan commence par son petit musée, qui retrace l’histoire des peuplades successives : depuis les premiers nomades, jusqu’aux Moches et les Tiahunaco-Wari, qui donnèrent naissance à la civilisation Chimú, eux-mêmes précédant les Incas, dernière civilisation précolombienne.

      J’ai beaucoup parlé des céramiques moches, mais les chimùs ne sont pas en reste. Elles sont souvent ornées d’un petit singe, symbole de puissance.

      Cha Chan, Trujillo, Pérou

      Après le musée, place au plat de résistance : classée Patrimoine Culturel de l’Humanité par l’UNESCO, la citadelle de Chan Chan est la plus grande ville d’adobe de l’Amérique préhispanique, elle aurait abrité 100.000 personnes.

      Les épais murs de la cité, en plus d’être magnifiquement ornés de fresques en hauts-reliefs et bas-reliefs, témoignent de l’ingéniosité architecturale de cette civilisation : ces murs ont des propriétés antisismiques, nécessaires pour perdurer dans le contexte géologique local. Le Chan Chan est considéré comme la capitale du royaume Chimú, s’étendant sur plus de 20 km².

      Pélicans en haut-relief sur un mur du Chan Chan
      Pélicans en haut-relief sur un mur du Chan Chan
    • Huaca de la Luna, Huaca del Sol et Huaca El Brujo

      Ces temples moches, qui sont en réalité un empilement successif de temples donnant ainsi naissance à des pyramides, m’ont beaucoup marquée.

      Ayant déjà consacré un article entier à la civilisation moche, je vous renvoie à celui-ci :

      « Pourquoi je suis tombée amoureuse des Moches ».

  2. Chiclayo

    La ville de Chiclayo ne possède pas d’attraits particuliers. Dans cette « grande ville » sud-américaine assez classique, une cathédrale trône sur la place principale. Je me représente Chiclayo comme étant traversée par de grands axes routiers, avec plein de restaurants typiques (j’y ai mangé un des meilleurs arroz a la cubana !).

    Des principaux centres d’intérêt de la région, j’ai vu le musée Sicán, le site de Tùcume, le musée Bruning et le musée de Sipán. Je n’ai malheureusement pas encore vu le site archéologique de Huaca Rajada, où fut trouvée la tombe du Seigneur de Sipán.

    J’ai vu l’ensemble de ces sites et musées en une seule journée (en prenant un tour en minibus depuis Chiclayo), mais j’ai un peu couru. Le guide m’a laissé le choix à midi : m’arrêter avec le reste du groupe pour manger ou voir le musée Bruning… Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas par mon estomac que je me suis laissée guidée (ou surtout par celui de mon conjoint !) : j’ai sauté le repas et profité du musée.

    • Le musée Sicán

      Reconstitution de la tombe du Seigneur de Sicán... renversant !
      Reconstitution de la tombe du Seigneur de Sicán… renversant !

      Ce musée est consacré principalement à la civilisation Sicán (si si !), appelée également Lambayeque (500 – 1300 P.C.).
      On y trouve aussi des pièces appartenant aux civilisations Moche et Inca.

      C’est ici, entre autres, que je découvre les pièces de monnaie incas, en forme de L et de T.

    • Tùcume

      Le site archéologique de Tùcume, appartenant lui aussi à la civilisation sicàn, est surnommé « la Vallée des pyramides ». Pour comprendre d’où lui vient son surnom, il faut grimper au point de vue qu’offre la montagne voisine : 20 pyramides se devinent sous des monticules de terre, sur une surface de 46 km². En 2009, seule une pyramide était en chantier. Le site s’accompagne d’un petit musée, avec entre autres des reconstitutions de fresques trouvées sur le site.

      Vue sur les pyramides de Túcume, depuis le Purgatoire
      Vue sur les pyramides de Túcume, depuis le Purgatoire

       

    • Le musée Bruning

      Ce musée, connu pour la statue à son entrée, rassemble une belle collection de différentes civilisations préhispaniques de la région : Moche, Sicàn – Lambayeque, Chimù et Inca.

      J’en parle également dans l’article consacré aux Moches.

    • Le musée des Tombes royales du Seigneur de Sipàn

      Ce musée, considéré comme l’un des plus importants du Pérou, est le plus grand et le plus moderne de tous les musées de la région. Sous ses airs de pyramide rouge, il renferme les trésors des tombes du Seigneur de Sipàn, du Guerrier et du Sacerdoce, reconstituées selon les tombes découvertes à la Huaca Rajada.

      Musée du seigneur de Sipan
      Musée du seigneur de Sipan

      Seul point négatif de ce musée : il est interdit d’y prendre des photos. Nous sommes d’ailleurs délestés de nos sacs à l’entrée, puis nous faisons fouillés et scannés avant de pouvoir accéder au musée.

      Ne manquez pas ce musée : j’y ai vu les plus belles pièces de la civilisation Moche, que ce soit en céramique ou en orfèvrerie.

  3. Chachapoyas

    Depuis le point d’information touristique de Chiclayo, nous découvrons le site de Kuelap, situé en bordure de la région amazonienne. Les images qui défilent me subjuguent : l’envie de découvrir cette forteresse envahie par la végétation commence à s’éveiller. L’on nous met néanmoins en en garde contre les pluies (c’est la saison), tout en nous rassurant : il y a toujours moyen d’y aller…

    C’est ainsi que nous arrivons dans la petite ville andine de Chachapoyas (à 2.800 m), à partir de laquelle nous visitons deux sites archéologiques : Kuelap et les sarcophages de Karajìa.
    Si les trajets entre Chachapoyas et les sites archéologiques ne furent pas sans encombre, celui du retour vers Chiclayo fut démesurément long : 26 h au lieu des 8 h annoncées, à cause de glissements de terrain… Vive la saison des pluies qu’ils disaient !

    • La forteresse de Kuelap

      Située sur la crête d’une montagne, à 3.000 m, cette forteresse vieille d’environ un millier d’années en impose… même sous la pluie.

      Ses murs sont particuliers à plus d’un titre : des os humains y sont incrustés, afin d’être protégés par les anciens, et des formes géométriques y sont dessinées avec les pierres.

      Donc, la forteresse de Kuelap : à voir, assurément, mais plutôt en saison sèche !

    • Les sarcophages de Karajía

      Des sarcophages en Amérique latine ? Et avec des airs de moaï en plus ? Je ne pouvais pas laisser passer cela !

      Peu touristique, le « chemin » pour accéder aux sarcophages de Karajía ainsi que le site sont magnifiques : nature sauvage, petite cascade, rivière et arc-en-ciel au rendez-vous.

      Ces sarcophages de la civilisation Chachapoyas sont situés dans des cavités de la paroi d’une montagne, ce qui les rend presque inatteignables. De leur vrai nom Purumacho (vieil homme), ils auraient entre 900 et 1200 ans et mesurent entre 1,5 mètre et 2 mètres.

      Karajia
      Zoom sur des sarcophages de Karajia
      Les sarcophages de Karajía dans la montagne
      Les sarcophages de Karajía dans la montagne

      Très peu d’études ont été menées sur ce site, et la seule infrastructure mise en place pour ces vestiges archéologiques est un minuscule musée local installé dans une petite maison ronde en boue séchée, exposant les pièces rassemblées par les villageois.

  4. Tumbes

    Plage de Zooritos

    Mis à part sa Plaza Mayor (Grand Place) et sa rue piétonnière, la ville de Tumbes n’est ni belle ni intéressante. À cela s’ajoutait notre malaise de nous sentir tant observer dans les rues – il semblerait que nous étions alors les seuls étrangers dans la ville à cette période !

    Nous n’y resterons pas longtemps, mais en avons profité pour voir les deux mangroves de la région, et nous exiler ensuite à la plage, dans le village de Zooritos, calme à cette période non touristique.

    Les mangroves

    • La mangrove de Puerto Pizarro

      La première mangrove se situe près du village de Puerto Pizarro, à 13 km de Tumbes. Elle se compose de plusieurs iles : l’ile des crocodiles, celle des oiseaux… et la dernière, mais non la moins intéressante, qui possède un petit bar-restaurant de plage, où l’on peut manger littéralement les pieds dans l’eau !

    • La mangrove Sanctuaire National

      Changement de cadre avec le Sanctuaire National des Mangroves de Tumbes, pour une balade à pirogue et à la rame, tel Tintin dans l’Oreille cassée. Quelle tranquillité ! Nous n’entendons que le bruit de l’eau et les cris des animaux. Nous y voyons beaucoup d’oiseaux rares et de crabes.

      Selon notre guide, un seul autre site bénéficie de l’appellation de sanctuaire au Pérou : le Machu Picchu.

  5. Huaraz

    Lors de notre 3e voyage au Pérou, nous avons eu le plaisir de découvrir Huaraz, dans la Cordillère Blanche. Surnommée la Suisse des Andes, c’est la destination idéale pour ceux qui veulent randonner : treks à volonté !

    Plus d’information dans cet article : Huaraz, capitale du trek au pied de la Cordillère Blanche

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Vue sur la Cordillère Blanche (Huaraz)

Fin de cette escale nordique : que retenir ?

Alors, tenté par une expédition dans le « Grand Nord »… du Pérou ?

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 1 avis (5/5)

19 réponses à “Que voir au Nord du Pérou ?”

    • Merci Liliane pour ton commentaire, ravie que l’article t’ait plu 🙂 J’ai vraiment beaucoup apprécié mon séjour dans le Nord du Pérou, souvent trop méconnu.

      • j’avoue que Machu Picchu me fait rêver moi aussi , c’est un endroit fascinant …. mais je suis très heureuse de découvrir d’autres endroits du Pérou méconnus et tout aussi intéressants, sinon plus car ils sont encore intacts et préservés ….

      • Le Machu Picchu a vraiment de quoi faire rêver 😉 J’ai rédigé tout un article sur la région de Cuzco, et encore deux autres sur le Pérou. Mais si tu rêves de la belle cité inca, je te conseille cet article-ci, peut-être cela te confortera dans ton désir de découvrir les mystères péruviens 😉

    • J’adore cet oiseau, par contre quel casse-tête pour réussir à le prendre en photo ! Mais j’ai vu dans le guide de Travelplugin que vous y étiez arrivés 😉 Nous c’est autour des aqueducs nazcas que nous avons le plus gardé notre sang froid dans ce petit jeu de patience 😉

  1. Et bien pour le Pérou, je ne sais plus, il était sur ma ToGoList mais la motivation est en baisse. Haydée m’a contaminé avec la Colombie, et je me dis que pour mon premier voyage en Amérique du Sud (quand … mystère), j’opterais pour ça.
    À moins que le nord du Pérou … ? Non mais les filles, z’avez pas fini ne me contaminer avec toutes vos idées 😉 Va falloir que je prenne une deuxième année sabbatique si ça continue 😉

    • N’écoute pas les filles Laurent !! 😉

      Je te conseille le Brésil et le Vénézuéla moi

      Le Vénézuéla c’est le meilleur voyage que j’ai fait pour le moment, tellement de choses à voir, une faune et une flore incroyable, des coins sauvages encore à découvrir, bref une très belle aventure.

      • Ça devient une compétition ?! 😉

        Je ne suis pas (encore) allée au Brésil – à part une journée pour les chutes d’Iguazu, mais ça ne comtpe pas vraiment ! – ni au Vénézuela. Ce sont des pays que j’aimerais voir, mais celui que je mets en tête de tout ces pays qu’il me reste à découvrir en Amérique du Sud, c’est la Colombie : lorsque nous étions en Amérique latine, quasiement tous les voyageurs que nous croisions soit revenaient de la Colombie et la classait comme le « plus beau » de tous, soit fonçaient pour aller découvrir cette région si souvent vantée par le bouche-à-oreille des voyageurs. Par curiosité, j’irai voir la Colombie de mes propres yeux 😉

        Mais si vous en avez l’occasion, le Nord du Pérou est également rtès riche et magnifique ! 😉

  2. Salut !

    Eh bah dit donc j’ai loupé pas mal de choses dans le Nord à te lire.

    Il va falloir repartir en Amérique latine rapidement !

    Je suis d’accord avec toi cependant, c’est souvent les lieux ultras touristiques qui ne sont pas incroyables, mais des petits coins de paradis qu’il faut trouver et chercher un peu plus longtemps.

    Ici aussi l’Ayers Rock c’est l’attraction touristique de l’Australie, mais pourtant pas si incroyable que ça. Beau, mais je m’attendais à beaucoup mieux !

    Mais bon le Machu Picchu n’est pas comparable C’est l’un de mes meilleurs souvenirs, c’était vraiment incroyable de voir ça au lever du soleil. L’un de mes meilleurs moments !;)

    • Salut Manu ! Souvent les voyageurs passent peu de temps dans le Nord du Pérou, c’est pour cela que je voulais « rétablir l’équilibre » et lui donner une belle place dans mes articles 😉

      L’avantage aussi de ces régions moins visitées, c’est justement qu’il y a moins de touristes. Elles sont souvent plus authentiques : je ne me rappelle pas avoir vu une seule dame habillée en vêtements « typiques » avec un bébé lama dans les bras me demander de l’argent pour une photo (ce qui court les rues par contre du côté de Cuzco, la Titicaca, … ). Et puis, on découvre des régions nouvelles, différentes de toutes ces images que l’on véhicule sur le pays : c’est la découverte !

      Bien sûr, je ne dis pas que c’est « mieux » que le Machu Picchu : c’est différent sans aucun doute ; juste, il n’y a pas que le Machu Picchu au Pérou !
      Pour moi aussi, l’arrivée sur le site du Machu Picchu aux aurores (il n’y a pas vraiment eu de lever de soleil vu qu’on était sous la pluie toute la matinée !) reste un de mes meilleurs souvenirs de voyage. Nous étions hyper excités, nous sommes levés au milieu de la nuit, et avons franchis les barrière du site les tous premiers : grand moment d’émotion que de surplomber la cité et de l’avoir rien qu’à soi !

  3. Un article très intéressant ! Le Pérou est un pays que je rêve de voir. Si j’ai l’occasion d’y aller un jour, je tacherais de suivre vos conseils.

    • Merci François-Paul pour ton commentaire, c’est toujours un plaisir de partager ces beaux souvenirs de voyage, et d’autant plus qu’ils reçoivent un accueil si positif et intéressé 😉 Je te souhaite d’y aller un jour !

      • Mais de rien 🙂 Ton blog ainsi que tes récits sont bien rédigés … J’y jetterai encore un coup d’œil prochainement. 🙂

  4. Merci pour ce reportage et vos photos qui invitent au voyage.
    J’envisage de me rendre prochainement au nord de Trujillo pour découvrir, en particulier, les sarcophages de Karajia.
    Est-il possible de visiter ces sites seul (sans guide ou agence) ? Merci pour votre réponse.

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