Un de mes plus grands rêves de petite fille : découvrir des temples anciens perdus au milieu de la jungle. Bien sûr, des temples, j’en ai déjà vu beaucoup (comme au Pérou ou au Cambodge), mais rien de comparable à cette aventure-ci…
Une rencontre que j’attendais depuis le début de notre année sabbatique : Tikal !
Tikal, le plus célèbre site guatémaltèque
Véritable trésor enfoui dans la jungle, le site de Tikal est l’un des plus importants complexes archéologiques de la civilisation maya et le plus visité du Guatemala.
En chiffres
- Le centre-ville occupait 16 km²
- La cité était peuplée par plus de 400 000 habitants
- L’empire de Tikal :
- s’étendait sur 2 pays actuels : le Guatemala et le Honduras
- et avait des accords commerciaux avec 2 autres pays actuels : le Mexique et le Belize.
- Tikal signifie en langue maya itza « villes des voix », car chaque place est construite selon des techniques soignant l’aspect acoustique, permettant au dirigeant de se faire entendre de tous depuis le sommet des pyramides.
- Autre effet acoustique amusant que nous avons retrouvé au Mexique à Chichén Itzá, le son répercuté sur les murs des pyramides produit un son rappelant le cri du quetzal, l’oiseau sacré des Mayas (et l’oiseau national du Guatemala) !
Un double patrimoine
Tikal est l’un des rares sites de l’UNESCO à avoir été inscrit comme patrimoine naturel et culturel. Et cela reflète bien les premières impressions qui m’ont frappée en découvrant ce site. Je me suis sentie toute petite, noyée sous la densité de la forêt tropicale et écrasée par la taille des imposantes pyramides.
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Nature
À Tikal, la nature a repris ses droits : cette cité a été entièrement recouverte par la végétation.
Une bonne partie du site, même dans la zone centrale, est encore ensevelie sous la végétation, attendant patiemment d’être révélée.Et ceux qui ont été repris à la nature n’en ressortent pas indemnes. Constitués de roche de calcaire, un matériau qui s’érode beaucoup avec le temps, ces constructions ont perdu la majorité de leurs gravures et sculptures.
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Culture
L’on retrouve sur Tikal des traces de vie remontant jusqu’à 1.000 av. J.-C. et les premières grandes constructions sont estimées à 400 av. J.-C..
En 380, la cité fut attaquée par les habitants de Teotihuacan, située à 1.300 km de là. Battue sur son propre terrain, la cité tomba sous le joug de sa rivale. Mais l’extension de la cité de Tikal continua jusqu’à devenir la plus importante du monde maya, au Ve siècle.
En dates
Tikal fut :
- découverte en 1848,
- classée Parc National en 1955
- et déclarée Patrimoine Culturel et Naturel de l’Humanité par l’UNESCO en 1979.
Une expédition en pleine jungle
Tels des récifs brisant un océan de verdure, les pyramides de Tikal mènent un combat perdu d’avance contre la nature.
Le parc de Tikal s’étend sur environ 57.600 ha. La forêt où il se trouve est une zone riche en diversité biologique, tant pour la faune que la flore. Se promener sur le site de Tikal, c’est encore mieux que d’aller au zoo !
En chiffres
Parmi plus de 100 mammifères peuplant la région du Peton et la forêt Maya, on trouve :
- plus de 60 sortes de chauves-souris
- 5 espèces de félins (dont le jaguar et le puma, que nous n’avons pas aperçu, malgré nos recherches !)
- différents singes
- plus de 300 espèces d’oiseaux
- plus de 100 espèces de reptiles menacés
- plus de 25 espèces d’amphibiens
La flore n’est pas en reste non plus : plus de 2.000 plantes supérieures, dont plus de 200 espèces d’arbres.
Découvrir Tikal
Pour approcher ce géant de pierre, il faut le remettre dans son contexte. Tikal était un centre tant politique et économique que militaire, composé d’une zone urbaine centrale et d’une large zone résidentielle.
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Le centre-ville
La zone urbaine principale s’étale sur 400 hectares et contient les principaux monuments de la cité : palais, temples, sites cérémoniels, résidences de l’élite, terrains de jeu de balle…
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La périphérie
Tout autour du cœur de la cité s’étend une zone urbaine secondaire beaucoup plus vaste, avec 1.200 ha de zone résidentielle et réservoirs d’eau (« aguadas »), avec 25 sites secondaires qui seraient des points de contrôle des routes commerciales. Cette zone avait comme principale occupation l’agriculture, tâche indispensable pour nourrir le centre densément peuplé.
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Et nous dans tout ça ?
Nous, petits touristes, nous ne visitons « que » la zone urbaine principale… Et même au sein de cette zone, nous ne voyons généralement qu’une toute petite partie de ce centre-ville. Il faudrait consacrer des jours entiers à Tikal pour espérer faire le tour de la zone urbaine principale !
La fin de Tikal : hypothèses et croyances
Pourquoi cette belle et grande cité s’est-elle éteinte ? Les déclins des grandes cités et civilisations, ici comme partout sur terre, sont toujours intrigants !
Beaucoup d’hypothèses tentent d’expliquer l’histoire dramatique de Tikal. Selon la chronologie reconnue aujourd’hui, la cité aurait commencé à décliné au IXe siècle et fut abandonnée au Xe siècle.
Les hypothèses actuelles pour expliquer ce déclin :
- des phénomènes naturels (comme des sécheresses successives) auraient provoqué des crises de famine, ébranlant le pouvoir politique et religieux
- l’augmentation trop rapide de la population et une surexploitation des sols couplée à une déforestation massive auraient brisé l’équilibre de la cité et sa viabilité
- des guerres répétitives entre cités mayas seraient venues à bout de la grande cité
- une invasion extérieure au monde maya aurait décimé la cité
Coïncidence (ou pas ?), ce déclin a eu lieu lors du 9e Baktun (le fameux cycle de 395 ans du calendrier maya), un moment établi de grands changements et bouleversements pour les Mayas…
Les principaux temples de Tikal
Une journée, c’est tout. Une petite journée pour aller à la rencontre de ce géant assoupi en pleine nature, envahi par une forêt impitoyable qui le grignote d’un appétit féroce et éternel.
Marcher d’un temple à l’autre, c’est zigzaguer entre les racines des arbres séculaires, repérer un toucan au passage, s’arrêter pour laisser passer une araignée velue (priorité de droite oblige), écraser l’un ou l’autre moustique d’un geste amorti par la chaleur… et rester ébahi à chaque clairière de découvrir un temple encore plus grand que le précédent !
Quelques constructions ont particulièrement marqué mes souvenirs…
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La Grand-Place (Plaza Mayor)
Comment ne pas être impressionné par cette place qui porte si bien son nom ? Plus encore que la grandeur de ses constructions, c’est la densité de celles-ci qui frappent au premier coup d’œil. Encerclée par le Temple I, le Temple II, l’Acropole Centrale et l’Acropole Nord, on se sent cerné de toute part depuis le centre de la Grand-Place !
Conseil : Parmi les lieux les plus populaires de Tikal, la Grand-Place attire beaucoup de touristes : mieux vaut y arriver tôt, afin d’éviter les heures de grandes affluences. -
Le temple I ou Temple du Grand Jaguar
Cette belle pyramide est sûrement le bâtiment le plus photographié de Tikal ! Divisée en 9 étages aux escaliers abrupts, elle atteint une hauteur de 47 mètres.
De la plateforme aménagée à son sommet, on a une très belle vue sur la Grand-Place, et l’on s’imagine dans la peau d’un des dirigeants de la cité, s’adressant à son peuple massé au pied de la pyramide…
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Le temple II ou le Temple des Masques
Plus petite que son aînée de la Grand-Place, le Temple II ne mesure « que » 38 mètres de haut. Cette magnifique pyramide doit son surnom à aux décorations de son sommet, représentant un visage.
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Le temple IV ou le Temple du Serpent Bicéphale
Si les pyramides de la Grand-Place et du Monde Perdu m’avaient envoutée… celle du Temple IV les a toutes écrasées. Littéralement. Du haut de ses presque 65 mètres, c’est l’une des plus hautes structures précolombiennes de toutes les Amériques. Les archéologues estiment qu’il a fallu plus de 190.000 m3 de pierres pour construire cette pyramide datant de 740 apr. J.-C..
Dépassant la cime des arbres, le Temple IV se dresse fièrement au-dessus de l’océan vert, offrant ainsi une magnifique vue sur la forêt et les temples de Tikal.
Fun (Geek) Facts La vue du haut de cette pyramide vous semblera sûrement familière (surtout si vous avez des petits cotés geek)… et pour cause : c’est celle qu’à choisi George Lucas, dans la saga Star Wars, pour cacher les rebelles de l’Empire sur la lune Yavin 4, dans l’épisode IV : A New Hope. L’on peut voir ainsi le célèbre Faucon Millenium atterrir sur le dessus du Temple IV, avec vue sur le Temple I, II et III.
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Yaxhá
Notre guide ne nous laisse pas de répit : après avoir passé de belles heures à Tikal, nous enchainons, direction Yaxhá.
Le nom de cette cité Yaxhá signifie en langue maya « eau verte », nom qu’elle doit à la lagune qui la borde.
Beaucoup moins touristique, ce site archéologique situé à une trentaine de kilomètres au sud de Tikal est pourtant le troisième plus grand site du pays, après El Mirador et Tikal. Découvert presque 60 ans après Tikal (en 1904), ce site est devenu connu assez récemment, avec le tournage d’une télé-réalité nord-américaine « Survivor » (saison « Survivor: Guatemala – The Mayan Empire » en 2005).
Elle est composée de plus de 500 structures, dont neuf pyramides. Nous avons apprécié cette visite loin des foules, dans la fraicheur (relative) de fin de journée.
Les singes accompagnaient notre découverte du site, sautant par dessus nos têtes de branche en branche. Je retiens tout spécialement notre ascension aux belles Pyramides Jumèles et aux complexes astronomiques Majeurs et Mineur, dont la structure architecturale a été réalisée en fonction de la position du soleil, tout spécialement pour les solstices et équinoxes. Un calendrier géant.
Comment visiter Tikal
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Tikal en pratique
Une journée n’est pas suffisante pour faire le tour de ce site immense. Notre guide conseillait pour les grands amateurs d’archéologie qui ont le temps de prévoir 3 à 4 jours pour voir les principaux monuments de Tikal ! Mais la majorité des touristes ne passent qu’une journée à Tikal, ce qui permet tout de même un bel aperçu.
L’on peut visiter ce site de trois façons : par soi-même, avec un guide contracté à l’entrée du site ou avec un tour pris depuis une grande ville du Guatemala.
Les tours coûtent autour de 100 GTQ (70 GTQ sans guide). -
Recommandation : agence de tourisme
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Guinness Travel
Notre agence coup de cœur au Guatemala ! Avec eux, nous avons été découvrir Chichicastenango (et vivre une expérience très spéciale avec un guide spirituel maya), le lac Atitlan, le volcan Acatenango et finalement Tikal et Yaxhá.
Nous recommandons chaleureusement : une organisation impeccable, une équipe très professionnelle et des guides de confiance (notre guide pour Tikal et Yaxhá était guide-ornithologue et pouvait appeler les oiseaux en imitant leurs cris : juste magique !). Nous avons réservé ce tour pour Tikal depuis Antigua, mais avons fait le tour au départ de Flores.
MAJ septembre 2017 : malheureusement, nous avons appris il y a quelques jours que Carlos, le propriétaire, est décédé dans un accident de la route en février dernier, la société n’a pas été reprise.
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Informations pratiques
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Pour visiter Tikal
Tikal en pratique :- Trajet :
- Depuis Flores : bus ou tour, départ tôt le matin (vers 4 h 30 – 5 h) ; 1 h de trajet
- Depuis la frontière du Belize : prendre un collectivo jusqu’à Tikal (environ 100 GTQ) ; 2 h de trajet
- Heure d’ouverture du site : de 6 h du matin à 5 h (tous les jours)
- Tarifs : 150 GTQ (environ 20 $) ; 50 GTQ supplémentaires pour la visite d’Uaxactun
- Remarque : les tickets achetés après 15 h sont valides pour le lendemain
- Trajet :
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Deux musées
Il y a deux musées sur le site de Tikal :
– Sylvains G. Morley Museum, situé sur la gauche quand on est face à l’entrée du site, présentant une reconstruction de la tombe d’un roi de Tikal et une réplique de la pièce de jade trouvée avec lui (l’originale est au Musée National de la capitale).
– Stelae Museum, fondé afin de protéger les stèles menacées par la nature.Musées en pratique :- Horaire : de 8 h à 16 h tous les jours (sauf congés nationaux)
- Tarifs : 10 GTQ
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Assister au lever/coucher du soleil à Tikal
Depuis le sommet d’une pyramide, il est possible d’assister au lever du soleil sur Tikal (mais nous ne l’avons pas fait).
Prix d’entrée au parc : le billet ne coûte plus 150 mais 250 GTQ pour entrer avant 6 h du matin sur le site.Départ depuis Flores à 3 h du matin ou loger à l’hôtel situé à l’entrée du site.
Les tours incluant le lever de soleil sont souvent beaucoup plus chers et nous avons eu retours assez mitigés : certains enchantés de cette expérience féérique, d’autres extrêmement déçus, car à cette heure de la journée, il y a souvent des nuages et de la brume matinale bouchant la vue. -
Quand y aller
La saison sèche, d’octobre à mai, est idéale pour visiter Tikal
Conseil Prendre assez d’eau avec soi, ainsi que de la crème solaire, un chapeau et des lunettes de soleil ainsi que suffisamment d’argent.
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Flores
Pour visiter Tikal et la région, le point de base, c’est Flores. Nous avions un peu la même appréhension qu’avant d’arriver dans la ville Cuzco : peur de se retrouver dans une ville ultra-touristique, bondée… Et nous avons eu la même bonne surprise qu’à Cuzco : nous avons adoré !
Une ville où l’on se sent en sécurité (ce qui n’est pas rien au Guatemala, considéré comme un des pays en pays le plus dangereux au monde) et où l’on se sent bien, tout simplement. Oui, il y a beaucoup de touristes et beaucoup d’infrastructures pour eux, mais l’ambiance de cette ville garde malgré tout un certain cachet, grâce à ses maisons colorées, mais aussi grâce à sa situation unique, au milieu du lac Petén.
Cette petite île ne pourra jamais grandir davantage… et même, elle risque bien de perdre un peu de sa superficie, les eaux l’envahissant peu à peu (certaines rues sont déjà englouties).
Flores restera parmi nos tout bons souvenirs du Guatemala pour les rencontres que nous y avons faites. Nous avons été hébergés chez l’habitant sur une île face à Flores, à quelques minutes en bateau : un accueil d’une rare générosité et d’une belle chaleur humaine.
Un pont relie l’île de Flores à la ville de Santa Elena, où arrivent la plupart des bus reliant Flores aux différents points d’intérêts touristiques du pays.
Bonnes adresses pour bien manger
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La villa del chef
Notre coup de cœur à Flores. Nous avons testé le burrito et la spécialité de la maison : le poisson blanc du lac. Cuisine fine, avec un beau jeu dans les épices et les saveurs. Mention spéciale pour le pain à l’ail maison : un vrai plaisir ! Restaurant à l’ambiance familiale et chaleureuse, des produits de qualité, un service souriant, une vue sur le lac… de très bons (et beaux) souvenirs.
Adresse : calle la Union, Flores (sur la rive nord-ouest)
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Ristorante Terrazzo
Restaurant végétarien/végétalien et surtout pizzeria : les meilleures pizzas que nous ayons mangées au Guatemala (pâte fine et ingrédients bien dosés, pas de couche de fromage de 4 kg !). Superbe ambiance sur le toit avec vue sur le lac : idéal pour admirer le coucher du soleil. Prix moyens à élevés selon les plats.
Adresse : calle la Union, Flores (sur la rive nord-ouest)
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Restaurante San Telmo
Restaurant à l’ambiance tout aussi colorée que ses murs ! Carte variée (mais pas très local), bonne nourriture, accueil très chaleureux (mais service très lent !) et belle vue sur le lac.
Adresse : Calle la Union Flores, Peten (sur la rive nord-ouest)
Flores, Tikal et Yaxhá : une étape coup de cœur au Guatemala
Vous l’aurez compris, nous sommes encore sous le charme de ce séjour dans la région de Petén au Guatemala. Les couleurs chaudes de Flores nous ont conquis, l’ambiance mystérieuse de Tikal nous a séduits, et la vue depuis les pyramides de Yaxhá nous a comblés !
En partenariat avec Guiness Travel.
Merci pour cet article vraiment super intéressant et bien documenté.. Je penserai à vous quand j’y serai, dans quelques mois. Ca donne vraiment envie de voyager, comme tous tes articles d’ailleurs !
Merci Danielle pour votre retour. Superbe projet que vous avez là ! Tikal et Yaxhà ont été de belles découvertes dans notre voyage en Amérique latine. Certains sites archéologiques marquent plus que d’autres, et celui-ci nous a beaucoup parlé, autant pour ses vieilles pierres que pour sa jungle luxuriante.
Pour le moment, nous n’avons publié que deux articles sur le Guatemala, mais d’autres suivront encore : c’est un pays que nous avons beaucoup aimé et que nous retournerons certainement explorer ! 🙂
Bons préparatifs et surtout bon voyage !
Article ultra-complet qui donne envie d’aller découvrir cette civilisation mais surtout cette superbe nature (c’est le fan de reportage animalier qui parle).
Nous espérons un jour pouvoir découvrir cette partie du monde …
Merci beaucoup pour ton retour Romain. Fan d’archéologie tout autant que de nature et d’animaux, je me suis régalée à Tikal : je vous souhaite de pouvoir y aller vous aussi un de ces jours !
J’avais déjà hâte d’y aller mais après la lecture de ton article, cela devient de l’impatience !
J’aimerais beaucoup loger chez l’habitant et j’ai lu que c’était ton cas, comment as-tu procédé ? Je l’avais fait au Panama mais pour une durée de 3 mois donc ce n’était pas les mêmes démarches.
Merci pour ton retour.
Bonjour Aline, merci pour ton commentaire, un plaisir de lire l’impatience à travers tes mots ! On a très envie d’y retourner en revoyant nos photos ! 🙂
Pour dormir chez l’habitant comme nous l’avons fait ici, je n’ai malheureusement pas de « bonne technique » ni de contact à te partager : ça a été le hasard des rencontres sur la route, des discussions et des amis des amis… avec un appartement encore en construction et inhabité à ce moment-là, mais qui n’est plus disponible maintenant.
Article très intéressant et très bien documenté. J’aime beaucoup vos photos de la faune et la flore. Est-ce que je pourrais les utiliser pour illustrer un article sur le site du Parc national de Tikal qui sera publié dans le magazine Euphoria ?
Bonjour Christiane,
Merci beaucoup pour vos compliments et votre proposition. En tant que photographe pro, je vends en effet également mes photos pour les magazines et dès lors une telle collaboration est tout à fait envisageable. N’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire pour discuter d’un prix. 🙂
Bonjour je voudrais savoir quel animaux ont est sur de voir en allant à Tikal ?
Merci d’avance
Bonjour, merci pour votre message. Difficile de répondre à cette question ! Disons la plupart des animaux que l’on peut voir dans la jungle tropicale d’Amérique centrale ! Principalement des oiseaux, de toutes sortes et de toutes les couleurs, aussi quelques beaux insectes, reptiles, amphibiens et araignées, des singes, des coatis…
Bonjour. Je suis trés intéressée par votre expérience au Guatemala. Je projette d’y partir en février avec un groupe et terminer mon voyage seule au Belize. Je souhaiterai prendre le bus de Flores pour le Belize. Je vous remercie pour ces superbes photos. J’espère que je vais apprécier ce pays tout autant que vous.
Bonjour Isabelle, merci pour votre gentil commentaire. Superbe voyage en perspective : génial !
Depuis le Guatemala, c’est tout à fait possible de se rendre au Belize. Nous y sommes allés depuis Livingston, mais depuis Flores il y a aussi des connections en bus. Vous trouverez toutes les informations à la gare de bus une fois sur place 🙂
Beau voyage à vous !
Bonjour Amandine
Merci de nous avoir fait partager ton merveilleux périple, même si j’aurais préféré ne pas savoir que je pouvais rencontrer des araignées bien velues …..
Nous projetons de partir fin mars pour une semaine et j’aurais une question pratique à te poser : comment vous etes vous déplacé pendant ce voyage ?
Nous allons prendre un vol intérieur de Guatemala city jusqu’à Flores , puis après la visite de Tikal et Yaxhá, je souhaiterai descendre sur Panajachel et le lac Atitlàn.
Est ce facíle de trouver des bus pour s’y rendre, où pourrait on être contraintes de redescendre sur Guatemla pour repartir ensuite vers le lac ?
Très bonne journée !
Merci pour ton gentil message et ne t’inquiète pas pour les araignées : si notre guide ne nous l’avait pas montrée, nous ne l’aurions pas vue (elles se cachent et semblent avoir plus peur de nous 😉 ).
A travers le Guatemala, nous nous sommes déplacés en petite camionnette d’agences locales. Les conseils bouche à oreille par d’autres voyageurs et surtout de la famille salvadorienne qui nous avait accueillis un peu avant nous avaient déconseillé de prendre les bus locaux. Nous sommes allés de Antigua et de là rayonné jusque Atitlan entre autre), puis au Honduras, puis retour vers Flores en passant par la côte.
Donc je connais pas les réseaux de bus locaux (avec lesquels nous avons toujours voyagé en Amérique latine, en dehors des 3 pays réputés plus dangereux : Salvador, Guatemala et Honduras), mais ce que je sais c’est qu’il y a plein d’agences de tourisme qui font aussi transport d’un point d’intérêt ou d’une ville à une autre.
Bons préparatifs et très beau voyage !