Nous avons réalisé un de nos rêves cet hiver (Pérou, janvier 2013) dans la région Madre de Dios (Amazonie) : construire nous-même un radeau, avec un arbre que nous avons coupé, et descendre une rivière sauvage.
Construction du radeau (Tambopata, Pérou)
Après un premier essai à deux (assez catastrophique !) nous abandonnons l’idée de descendre le fleuve ensemble .
Première expédition en solo, je m’en sort sans encombre, et troque ensuite ma place avec François.
Depuis la pirogue où je m’installe, j’observe alors François qui, en moins de 10 secondes, a réussi à se mettre dans une situation périlleuse : le radeau est a demi disloqué et devient impossible à diriger !
Et le voilà qui fonce droit sur la berge et les arbres morts qui se trouvent tout le long de la rive. Après une brève hésitation, François abandonne le radeau dans un saut de dernière seconde, lui évitant de s’empaler dans les arbres !
« C’était marrant, mais j’en ai marre, maintenant je rentre ! » … Assez d’émotion pour lui !
Incroyable cette aventure en pirogue !
Merci François ^^
C’est en effet une aventure dont on se souviendra ! Elle fait partie de notre « top » spécial : « on a failli mourir ! » (expression fétiche de mon conjoint !) que tu peux retrouver dans la catégorie des anecdotes « Pas mouru mais presque ».
N’est pas Man VS Wild qui veut !
Mieux vaut acheter le matos en magasin et jouer avec non ? 🙂
Tu as sans doute raison Bertrand … mais c’est moins marrant ! 😉
Et puis, c’était un des rêves de mon conjoint, inscrit à notre Bucket List : on ne pouvait pas passer à côté !
Oui bien sûr, je plaisantais 🙂
Tant qu’il ne s’agit pas de descendre l’Amazone en radeau et en autonomie, il suffit de nager un peu en cas de coulé et on vient te récupérer !
Vous étudierez la question plus en profondeur la prochaine fois et vous nous sortirez un guide : Comment construire un radeau avec un couteau suisse et de la ficèle 😉
Euh, oui il suffit de nager … et d’éviter les obstacles sous l’eau, invisibles depuis la surface, le tout à plus de 10 km/h. Facile ! 😀
Pour le guide, on retient l’idée !
J’adore!! Les garçons veulent toujours nous faire croire qu’ils savent mieux manoeuvrer que nous, mais faut croire que pour les radeaux c’est n’est pas le cas. 😉
😉 les clichés sur la conduite … pour une fois qu’on peut les faire dans l’autre sens !
Disons plutôt que la manœuvre compliquée a été de faire l’échange d’embarcation, quand j’ai pris la place de François sur la pirogue pour qu’il récupère le radeau. Apparemment c’est à ce moment-là que des liens ont lâchés (l’écorce mouillée, ça glisse !) et que François s’est vu coincé en position couchée pour gardé les rondins serrés entre ses jambes. Donc impossible de manœuvrer, et avec la vitesse du courant, il s’est rapidement fait emporté vers les arbres morts le long du rivage. Je pense qu’il a réellement eu très peur sur ce coup-là !