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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
François

Les drones pliables arrivent enfin ! J’ai craqué pour le DJI Mavic quand il a été annoncé. Après avoir pu un peu jouer avec et le tester : réponse à la grande question : est-ce le drone idéal pour partir en voyage ?

Pourquoi ce choix ?

Cela fait quelques années que les drones de loisir sont sur le marché, et pourtant jusqu’à cet été je n’avais jamais craqué. Au fond de moi, je mourrais d’envie d’en avoir un, et pourtant j’ai attendu et attendu qu’un drone pliable arrive sur le marché. N’en voyant toujours pas arriver en juin, et après 4 ans d’attente, j’ai acheté le DJI Phantom 4 (avec lequel nous sommes partis en Finlande, vidéo ici). Et puis est arrivé le mois le septembre et Dji et GoPro ont annoncé les premiers drones pliables. Une semaine plus tard, mon Phantom 4 était vendu !

Le sac Lowepro DroneGuard CS 400 (©Lowepro)

Photo : sac Lowepro DroneGuard pour drone DJI Phantom 4

Il faut dire qu’entre un Phantom 4 qui demandait tout un sac à dos rien que pour lui (nous avions le Lowepro DroneGuard CS 400, parfait pour notre ancien drone), et notre matériel photo et informatique qui en demandait un autre. Notre total de 2 dos était donc déjà occupé sans qu’on ait même encore emporté le moindre T-shirt… La promesse d’un drone pliable qui occupe à peine la place d’un objectif d’appareil photo était trop belle !

Prise en main

Comme le Phantom 4, le Dji Mavic est livré dans une boite de transport. Là où celle de Phantom m’avait convaincu, celle du Mavic me semble trop grande et encombrante sans réelle nécessité. Pas grave, je vais utiliser la housse de mon téléobjectif M.Zuiko 40-150 F/2.8 pour protéger le Mavic pendant le transport.

Une fois déplié, le drone donne une impressionnante sensation de solidité. Les hélices par contre, pliables, sont étranges : pas de « clip » permettant de comprendre qu’elles sont correctement positionnées l’une en face de l’autre.

Côté caméra (Gimbal), difficile à comprendre également : une protection sphérique en plastique transparent, surmontée d’une autre en caoutchouc, et en dessous de cette protection, une attache en plastique transparent à nouveau pour « tenir » la caméra. Impossible de comprendre avec le mode d’emploi s’il faut ou non garder le plastique sphérique en vol.

Télécommande

La télécommande est petite, et accueille sans souci mon iPhone 7. il pourrait accepter un iPhone 7 Plus sans souci, par contre il lui manque 1 cm pour accepter un iPad Mini en mode portrait (que nous utilisions avec notre Phantom 4 pour avoir un plus grand écran)… Dommage ! Je sais que c’est censé être un drone facile à transporter et compact, mais là je suis un peu déçu : c’est tellement plus confortable un écran de tablette ! Il existe une solution pour connecter son appareil en WiFi, mais je n’ai pas plus rusé que cela. J’ai plutôt l’impression que c’est pour se passer de la télécommande complètement que pour synchroniser la tablette et la télécommande, car le bouton « switch » entre RC (télécommande) et WiFi se trouve sur le drone et non la télécommande elle-même.

Si vous avez déjà utilisé un drone Dji, vous ne serez pas déroutés : application Dji sur le smartphone, des menus familiers, des options toujours aussi efficaces comme le « Follow Me »… Le drone semble tenir sa promesse : être une sorte de Phantom 4 moins encombrant.

Utilisation

Premier jour à Zanzibar : en fin d’après-midi, je décolle ! Trop impatient de l’envoyer en l’air, j’ai oublié les réglages de la photo et des vidéos. Une fois le vol terminé, je me retrouve donc avec des images 4K, mais en 30 i/s plutôt qu’en 60 (mais en 1080p alors, la 4K étant limitée à 30 i/s) et des photos JPG plutôt que RAW (DNG).

Le soleil continue sa course de fin de journée. Je répare mes erreurs de débutant : trop hâte de recommencer avec mes nouveaux réglages photos et vidéo. C’est reparti ! J’en profite pour décrire un cercle autour d’un voilier avec l’option « Point of Interest ». Pas une franche réussite, car c’était la première fois que je testais l’option.

Protection de vol

Cependant, sur l’image transmise sur mon smartphone, je vois des scintillements étranges. Une fois sur l’ordinateur, mes craintes sont confirmées. Avec le soleil, les hélices se reflètent sur la protection sphérique en plastique ! Bon, il faut que j’en aie le cœur net :

Dois-je laisser ou non cette protection en vol ?

D’après les forums de Dji, on peut voler avec ou sans. En réalité, il semblerait que ce soit surtout pour protéger la caméra du sable et des rochers au décollage et à l’atterrissage que ce soit utile, alors qu’en vol le drone libéré de sa protection peut voler à pleine vitesse sans que cela influence la stabilité de l’image.

Je suis bon pour tester cette nouvelle configuration : un dernier vol pour aujourd’hui. Le vent s’est levé et le drone semble avoir du mal à suivre la ligne droite que je lui impose, un message de vent fort s’affiche même sur mon téléphone. Depuis le sol, entre les palmiers, je n’ai pourtant pas l’impression que la situation soit si catastrophique. D’un autre côté, les windsurfeurs s’en donnent en cœur joie dans la mer, et je suis à près de 100 m d’altitude. Bon, bouton « Go to home » : ce serait dommage de perdre le drone en pleine mer dès le premier jour !

Une fois rentré, je suis enfin satisfait en voyant les images sur mon ordinateur : 60 i/s, pas de reflets, image stable malgré le vent. Ouf !

Noël, voyage, étranger, loin
Passer Noël au soleil : il y a pire ! (Photo prise au drone – Mavic Pro)
Noël, voyage, étranger, loin
Coucher de soleil sur la mer et un kite surfeur (Photo prise au drone – Mavic Pro)

Conclusion

Le Dji Mavic tient ses promesses : une sorte de Phantom 4 plus léger, plus transportable et moins cher, avec la même autonomie et capacité de vitesse/distance. La contrepartie c’est une stabilité légèrement en dessous en cas de vent, et un choix d’optique différent (l’angle est légèrement moins large sur le Mavic). Si la colorimétrie du Mavic n’est pas identique à celle du Panthom 4 (couleurs légèrement plus saturées), la qualité photo et vidéo est tout à fait équivalente.

Les caractéristiques du Mavic sont donc quasi identiques au Phantom 4, l’encombrement en moins. Un must pour qui aime voyager sans s’encombrer !

Je vous laisse ici la vidéo tournée à Zanzibar entièrement avec notre drone, un remix du clip vidéo de Saltwater de Chicane sorti en 1999. On a appelé ça un « Reclip » 🙂

Le produit testé : DJI Mavic Pro

Les plus

  • qualité photo et vidéo
  • encombrement réduit
  • télécommande ergonomique
  • autonomie excellente (27 min)

Les moins

  • reflets sur la protection sphérique
  • pas de support pour tablette
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21 réponses à “Test : drone Dji Mavic”

  1. ARNAQUE !!! MAIS OU SONT LES IMAGES !!!
    Je ne croirai les tests d’un belge de toute façon ? (#humour)
    Sérieusement, tu ne peux pas uploader une courte vidéo en HD du rendu ? ^^

    • LOL! ^^
      C’est pas qu’on veut pas, mais la connexion à Zanzibar est teeeeeeellement lente ! On a essayé rien que d’uploader des photos et on s’est suicidé entretemps ! ^^
      Mais dès notre retour, début janvier, on complète l’article avec des vidéos.

  2. C’est pas mal qu’il y ait une alerte pour le vent, je ne savais pas. J hésitais parfois à le faire décoller mais si il y a une alerte c’est sécurisant. Tu peux faire un POI sur un objet qui bouge? Ce n’est pas une position GPS fixe?

  3. Heureuse de voir que tu as reçu ton nouveau jouet (:
    J’avoue qu’après notre discussion chez Belgo control ça à pas mal cogité dans ma petite tête moi qui voulais investir là dedans, je suis à deux doigts de sauter la pas, hâte de voir les images et lire la suite de vos aventures !
    Bon voyage à vous !

  4. J’ai vu pas mal de debats sur la qualité photo, donc pour toi c’est kifkif avec un P4?
    Si c’est ça, c’est cool ! J’aimerais bien revendre mon P3 pour le coup, ça vaut vraiment le coup, car il est pas excessif non plus niveau prix !!!

  5. Les photos rendent vraiment bien ! hâte de voir les vidéos

    Au niveau du transport en avion ça donne quoi ? Forcément en soute comme son grand frère ?

    • Merci 🙂

      Pour la soute, je suis étonné, nous n’avons jamais mis en doute le drone. Et d’ailleurs les batteries au lithium sont strictement interdites en soute depuis avril 2016, pour des raisons de sécurité, trop d’incendies pendant les vols, dont un avion cargo (DHL en 2009 si je me souviens bien) qui n’a laissé aucun survivant (en évitant d’extrême justesse un village au moment du crash). Il y a aussi le vol MH370 dont on suspecte un chargement illégal de batteries par la compagnie d’être une des causes du crash (mais théorie depuis lors réfutée puisque l’avion a volé des heures après sa disparition radar). Donc dans le meilleur des cas, on peut te forcer à mettre le drone en soute, mais alors sans batteries. A noter aussi que d’après le mode d’emploi des batteries DJI, elles doivent etres dechargées avant de monter dans un avion pour éviter tout gouflent du à la différence de pression et de température, pouvant provoquer un affaiblissement voire une combustion spontanée. Le sac LowePro dont je parle dans l’article est d’ailleurs conçu pour être accepté comme bagage de cabine, question dimension, pour la plupart des compagnies aériennes. 🙂

      • Ah ok, bon à savoir merci 🙂

        Pour les batteries je savais. Par contre les quelques reviews que j’avais lues sur le Phantom disaient qu’il devait passer forcément en soute.

  6. WoW vraiment super les quelques photos, ca donne envie de visiter Zanzibar !

    Je recommande grandement le Mavic Pro qui est vraiment un bijou en matiere de portabilite et de facilite d’utilisation.

    Un utilisateur conquis…

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