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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Et dire que nous n’aurions jamais dû atterrir ici ! Le regard perdu sur la route qui sépare notre hôtel de la vallée, je souris devant ma chance. Improviser, quitter les voies ferrées pour un chemin moins tracé. Et me voici, sur l’ile de Shikoku pour vivre l’expérience du Japon des traditions : dormir dans un ryokan.

Le ryokan perdu au milieu de l’ile

Si initialement les ryokans étaient de modestes auberges pour voyageurs, ceux-ci ont évolué en gardant comme trait leur cadre et leur accueil traditionnels. Aujourd’hui, loger dans un ryokan est une expérience de luxe. Luxe que je m’autorise avec plaisir, curieuse de goûter aux saveurs d’une nuit en plein Japon traditionnel : un voyage dans l’histoire, les kilomètres cédant la place aux années et aux siècles.

La route serpente et le bus prend de la hauteur. Pourquoi avoir choisi ce ryokan ? Sans doute l’un des plus inaccessibles du pays ! La curiosité, oui certainement. Et une bonne dose de hasard : être tombée sur une photo de pont de liane suspendu au-dessus d’une rivière turquoise et se rendre compte que « ce n’est pas si loin ». Deux jours, trois trains et un bus plus tard, me voici presque arrivée. Je m’approche du chauffeur et lui ânonne le nom de mon hôtel : Kazurabashi, du même nom que le pont qui éveilla ma curiosité. Le chauffeur hoche la tête : « Ay ay » (ou « aille ») « oui oui », il semble avoir compris. Les courbes se poursuivent, jouant à cache-cache avec la rivière au fond de la vallée.

Et soudain le bus s’arrête. Hochement de tête du chauffeur : je suis arrivée. Je regarde vers l’hôtel, découvre un homme en costume qui me regarde tout en inclinant la tête en avant et à côté de lui, une grande feuille de papier blanc recouvrant un pan de mur entier avec des caractères japonais (qui resteront illisibles pour moi jusqu’à mon départ) et des caractères latins. Quelle n’est pas ma surprise de déchiffrer sur ce grand papier « Amandine ******* ». Mais c’est moi ! Plus de doute, je suis bien arrivée ! Avec l’impression d’être une star internationale, je m’avance vers le ryokan. Le début d’une aventure…

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Paysage de Shikoku depuis le train

Entrer dans un ryokan : un voyage dans le temps

En pénétrant dans ce hall d’hôtel, sans doute le plus luxueux depuis le début de ce voyage au Japon, je suis aux aguets, les sens en alerte. Que possède cet hôtel qui le rend si différent des autres ? Dans de beaux kimonos, la femme de la réception me sourit façon Monna Lisa, en me faisant compléter les dernières formalités d’enregistrement. À côté de moi vient se poster une autre femme, petite comme le sont généralement les Japonaises, toute de vert vêtue dans un élégant kimono d’été. Les cheveux grisonnants tirés en arrière, elle me sourit comme le font les gens quand ils ne peuvent communiquer dans une langue commune. D’un signe de tête, elle me demande de la suivre. Nous montons dans l’ascenseur. Elle me parait si petite. Avec mon sac sur le dos, à côté d’elle j’ai l’impression d’être mon voisin Totoro.

Arrivés à la chambre, la vieille femme ouvre la porte, ôte ses sandales pour en revêtir d’autres et monter la marche qui sépare le hall du reste de la chambre. La marche que l’on retrouvera dans tous les logements traditionnels japonais ; celle qui marque le début du lieu sacré (et sacrément propre) de la maison. Bienvenue chez moi ! Je l’imite et entre timidement derrière elle, entrouvrant davantage la paroi de riz qui sépare le hall de la pièce principale.

Déjà agenouillée à l’autre bout de la pièce, elle fait chauffer de l’eau pour le thé. Que serait un accueil sans une tasse de thé ? J’en profite pour laisser libre cours à ma curiosité et laisser vagabonder mon regard aux quatre coins de ma nouvelle chambre… Qui n’a rien d’une chambre ! Aucun lit ici, juste une table basse noire en son centre. Le sol, recouvert de tatamis de tons clairs, épouse harmonieusement les murs nus et les parois de riz beige qui ferment la pièce. Simplicité et harmonie. Je me mets à penser à mon appartement en Belgique.

Pourquoi avons-nous besoin de tant de meubles ?

Je m’assieds paisiblement devant la table basse en attendant que mon hôte termine sa cérémonie d’accueil. Je reçois à deux mains une petite tasse de thé encore fumante, si petite qu’on la dirait sortie d’une dinette pour enfants.

Puis la femme me fait signe de la suivre en direction de l’armoire. Elle sort alors un magnifique kimono et le tend vers moi. Je fais mine de m’en saisir, mais la femme reprend alors vigoureusement possession de ses biens avec une rapidité à laquelle je ne m’attendais pas ! Surprise, je l’observe, le regard confus. Le rouge me monte aux joues, j’attends, les bras ballants. Je sens que j’ai commis un impair : qu’attend-elle de moi ? Elle déplie alors les différents kimonos, la couche principale et la veste à passer par-dessus et se saisit de la première en passant derrière moi. Elle veut m’habiller. Peu habituée à me faire pouponner, je baisse docilement le dos en pliant les genoux, trop heureuse de comprendre les intentions de mon hôte que pour les contredire. Elle attrape ensuite un long et beau ruban rouge et fait le tour de ma taille en lissant soigneusement le tissu, puis semble hésiter. Dans quel sens fait-on le nœud ? Elle étudie sa tenue, reprend son nœud, s’entraine à faire le mouvement à l’identique dans le vide, puis à l’inverser, afin de pouvoir l’appliquer sur moi en mode miroir. Nos regards se croisent, aussi interrogatifs l’un que l’autre. La femme alors rit de bon cœur, laissant apparaitre un sourire édenté. Je ris à mon tour, amusée de voir se dissiper la distance de la langue. Le rire, universel, nous rapproche. Une fois ma tenue ajustée, la femme se dirige vers la première porte de riz, se retourne et me salue en se pliant en deux. Je la salue à mon tour et saisis avec plaisir les traits amusés sur son visage et le regard chaleureux qu’elle me jeta avant de refermer la porte.

Regard circulaire autour de moi.

Je vais être bien ici…

Mais l’envie d’explorer l’emporte sur celle de contempler. Me voilà ouvrant les armoires dans les murs, découvrant ici mon futon pour la nuit et là un bel oreiller moelleux. Ouf ! me dis-je alors : j’ai droit à un bon oreiller, et pas à ces bouts de bois utilisés par les geishas pour maintenir leur tête droite et ne pas abimer leur coiffure en dormant. Changeant à nouveau de chaussons, je sors de ma chambre afin d’explorer le ryokan.

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Amandine en yukata dans le ryokan

Explorer un ryokan : un travail des sens !

Car le ryokan, ce n’est pas qu’un simple hôtel : c’est aussi et surtout le lieu de détente après une journée de voyage, un lieu d’élégance, de raffinement… et de bains de source chaude. Notre ryokan possède les deux bains publics typiques : l’onsen (à l’air libre) et le sento (en intérieur).

Pénétrer dans un sento

Pénétrer dans un bain public japonais ne se fait pas à la légère : il y a tout un code ! Première étape pour un premier contact avec le sento : me déchausser (une fois de plus) pour revêtir les chaussons destinés à la salle d’eau. Trois pas plus loin (littéralement), je glisse la porte du vestiaire et me déchausse face à une étagère où je laisse derrière moi tous mes habits. Car c’est entièrement nu que se vit l’expérience du bain au Japon (pudique s’abstenir). J’ouvre alors la seconde porte, celle qui sépare le vestiaire de la salle du bain. Par chance, une petite mamie vient d’arriver. Je m’assieds non loin d’elle sur un tabouret en plastique devant un miroir et un pommeau de douche. Je l’observe du coin de l’œil et calque mes gestes sur les siens, car, avant de pénétrer dans le bain de source chaude, c’est tout un rituel de toilette minutieuse auquel il faut s’atteler. Après trois savonnages, une dizaine de rinçages et des frottements énergiques de plante de pieds, la vieille femme se lève enfin. Je la suis, le bout des doigts déjà tout fripés par l’humidité et la longue douche. Avec délicatesse, j’entre un pied, puis l’autre, et retiens à grande peine un profond soupir de plaisir et m’immergeant entièrement dans l’eau bouillante. Bercée par la chaleur, envoutée par les volutes de fumée, le temps semble s’arrêter tout autour de moi. Le silence est d’or et seul le ruissellement de l’eau vient rythmer nos respirations apaisées.

Je ressors quelques minutes plus tard, rouge comme un homard, cuite comme une écrevisse prête à être mangée… et profondément zen.

Manger au ryokan

Revenue d’une excursion au pont suspendu de Kazurabashi au soleil couchant, je revêts à nouveau mon kimono et m’apprête pour une nouvelle expérience. Agenouillée sur la marche d’entrée du restaurant, l’hôtesse d’accueil me pointe mes chaussures, que je range soigneusement, puis fait glisser la porte de papier en m’invitant à entrer. Je découvre un nouveau décor, fait de tables basses aux airs de bacs à sable. Au-dessus de chacune d’elle pend une lourde théière et, au milieu du sable, sont plantés des poissons traversés par un bâton de bois. Une serveuse en kimono m’invite à prendre place à ma table. Une multitude d’assiettes m’y attendent déjà. Dans un coin, une feuille avec mon nom, comme à l’entrée de l’hôtel, et un menu en japonais avec quelques mots traduits en anglais.

Mountain vegetable, flowering fern, iya’s potato, buckwheat and nameko mushroom, yasai, takiawase, grilled ayu trout, wild boar hot pot…

Je tente de déchiffrer les mots en les associant aux plats que j’ai sous les yeux, mais après trois lectures, je laisse de côté le bout de papier et m’en réfère à ma bonne chance. Mais par quoi commencer ? Rien, absolument rien ne m’a jamais préparé à manger ce qui se trouve devant moi. Ni ces (très) nombreux sushis dégustés aux quatre coins du monde ni ces repas « typiques » mangés depuis mon arrivée au pays du soleil levant. Les formes et les couleurs ne ressemblent en rien à ce qui fait partie de mon répertoire d’aliments comestibles… L’aventure au bout des baguettes !

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Du poisson au menu dans le ryokan

Me vient alors à l’esprit un article sur la gastronomie japonaise que j’avais lu avant mon départ :

« si la cuisine japonaise est très variée dans les présentations et les noms de ses plats, elle tourne souvent autour des mêmes ingrédients et des mêmes saveurs, le principal domaine de jeu étant celui des textures ».

Je pense que je n’ai compris ces mots qu’une fois le premier champignon gluant en bouche. Oui, un jeu de textures… et quel jeu ! Chaque bouchée me surprenant encore davantage que la précédente, je regarde ces assiettes s’amonceler à ma table à mesure que la serveuse me les apporte, le regard impuissant et le ventre s’arrondissant.

Puis, la serveuse s’accroupit devant mon bac à sable façon feu de camp sur la plage pour en retirer un des poissons et me le tendre. Visiblement, cela ne faisait pas partie de la décoration. Du bout des doigts, j’attrape le poisson par l’extrémité du bâton et regarde mes assiettes impuissantes : où vais-je bien pouvoir poser cela et, surtout, comment le manger ? Pas de fourchette ni de couteau sur ma table basse. Devant mon air perdu, la serveuse mime le poisson dans sa main, d’un geste élégant elle approche le poisson invisible vers sa bouche tout en écartant le pan de son lourd kimono, puis

RRRMiam !

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Manger dans un ryokan : une expérience !

D’un coup de dents digne d’un homme de Cro-Magnon, la jeune femme dévore l’ayu imaginaire sous mes yeux interdits. La plus grande question que je me pose encore à ce jour :

mais comment ai-je fait pour ne pas éclater de rire !

Sans doute la surprise était-elle trop forte. Tout comme l’était le contraste entre le cadre chic, le maintien raffiné de la serveuse et son interprétation bestiale. C’est sous le regard étonné de la serveuse que je déclare forfait quelques minutes plus tard, alors qu’elle m’apportait le bol de riz qui vient clôturer l’expérience avant la touchée sucrée de la salade de fruits.

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Découvrir la gastronomie japonaise au ryokan

Plaisir suprême : l’onsen

Plus que repue, je me rends vers l’étape suivante de mon exploration du ryokan : l’onsen. J’ai gardé le meilleur pour la fin (et non la faim !). Retour à l’étage, je troque mes pantoufles contre les chaussons de bain, marche quatre pas (à nouveau littéralement), les ôte à nouveau et revêt les chaussons d’extérieur. Pour me rendre au bain extérieur, il me faut à présent emprunter un téléférique. Oui, dans les jardins de mon ryokan trône un téléférique ! Petit et élégant (comme tout au Japon), décoré de parois de feuilles de riz pour rappeler les maisons de bois traditionnelles, le petit téléférique s’élance à l’assaut du sommet de la colline où sont perchés les bains de source chaude.

Tout comme pour le sento, plusieurs zones existent dans l’onsen : celle des hommes, celle des femmes… et une troisième qui vient s’ajouter : celle du bain mixte. Passant les lourds rideaux bleus qui ferment l’accès au sento des femmes, je découvre un bain creusé dans la pierre avec vue sur la vallée et les montagnes en face. Mon kimono rangé sur l’étagère de bois, une drôle de sensation s’empare de moi : celle d’être entièrement nue, à l’air libre. Un léger vent vient m’ôter un frisson rafraichissant. Je suis seule et bien propre, sortant à peine de mon bain précédent, mais je décide de me plier aux usages et d’appliquer le rituel de la toilette, encore une fois. Enfin prête, je me glisse dans l’eau chaude comme on se glisse sous sa couette après une longue journée.

Quel réconfort !

Hypnotisée par la fumée qui s’envole vers la vallée, je prends appui sur les pierres du bain pour plonger mon regard dans la nuit noire et contempler les étoiles et leurs constellations. Était-ce un bruissement d’aile ou le jeu du vent dans les arbres ? Un bruit de la nature qui m’entoure vient me tirer de ma somnolence : mon lit m’appelle.

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Le onsen : un plaisir chaud à l’air libre

Mon lit ? En redescendant en téléférique me revient alors l’image de ma chambre : point de lit, le futon bien rangé dans l’armoire.

Mais en entrant chez moi, ma chambre a pris un tout autre visage : celui d’une véritable chambre ! La table est poussée contre le mur, le futon posé sur les tatamis, la couette parfaitement alignée. Touchée par tant d’attention, je me glisse reconnaissante sous ma couette moelleuse et m’endort en rêvant de poisson à la broche, de champignons gluants et d’étoiles filantes…

Petit-déjeuner au ryokan

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. L’expérience du ryokan ne serait pas complète sans le petit-déjeuner. Bien sûr, je ne m’attendais pas aux petits pains, croissants ou céréales. Mais je ne m’attendais pas à cela !

Tel un enfant puni pour ne pas avoir fini son assiette de la vieille, je vois arriver sur ma table basse les mêmes assiettes ou pratiquement. Au menu : ragout, poisson à la broche, riz blanc (à mon grand bonheur, servi dès le départ), œuf cru qu’il me faut (à ce que je comprends des gestes de la serveuse), ajouter au ragout une fois qu’il sera bien chaud. Encore une expérience… qui plus est à 7 h du matin ! Mon estomac pas encore remis du repas copieux de la veille, je picore du bout des baguettes, tâchant de faire honneur à toutes ces assiettes préparées avec soin et élégance.

Le bus du retour ne tardera pas à arriver. Je me prépare pour quitter l’hôtel, remerciant le personnel sur mon passage en inclinant profondément la tête vers chacun d’eux. Alors que le bus arrive, un employé de l’hôtel court à ma rencontre avec, dans ses mains, un sachet de bonbons japonais. Sans un mot, mais avec un grand sourire, il repart aussi vite qu’il est arrivé, plaçant dans mes mains le petit sachet blanc. Assise sur ma banquette du bus, j’essaye de digérer toutes ces images, toutes ces expériences (et mon petit-déjeuner), tout en mâchonnant un bonbon gluant.

Les mille-et-une saveurs du Japon sont toutes au ryokan…

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Manger dans un ryokan

Pour lire la suite de cet article et découvrir notre aventure au cœur de Shikoku au pont de Kazurabashi, cliquez ici : « Kazurabashi, ou comment jouer les Indiana Jones au Japon »

Et pour poursuivre l’immersion, voici notre vidéo des « Douceurs du Japon », où l’on voit quelques images du ryokan (0:30 avec l’onsen ; 1:17 avec le poisson à la broche) et du pont (1:20).

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20 réponses à “Ryokan : immersion dans le Japon des traditions”

  1. On a eu la chance de pouvoir profiter de Ryokan lors de plusieurs voyages au Japon. C’est comme vous l’écrivez un voyage dans le temps. Mais aussi un voyage au pays du goût. Incroyable! Génial! J’ai bien ri en lisant la partie sur le petit déjeuner. En effet, les plats qu’on te sert à cette heure de la journée peuvent sembler un peu incongrus. Une fois, c’était sur l’ile Miyajima, on croyait bien avoir fait bonne figure et honneur aux plats de poissons frits, soupe et autres. Mais le deuxième jour, le serveur nous avait proposé gentiment un petit-déjeuner plus occidental. La honte! ahahah. Bons voyages!

    • Merci Philippe pour ton message et partage de souvenirs 🙂
      Oui, le petit déjeuner, surtout qu’on a dû se lever tôt (pour attraper le bus pour prendre le train…), ça a été un peu, disons, déstabilisant ! Hors de ma zone de confort ! ? Toute une expérience !
      On prévoit de retourner au Japon et de dormir encore au moins une fois dans un ryokan traditionnel : un grand coup de coeur, sûrement parmi nos meilleurs souvenirs du Japon (et pourtant la barre est haute ! ? ).

    • Ahah, oui, le petit-déjeuner était une expérience à part entière ! 😉
      Et oui, c’était un merveilleux voyage et on est super heureux à l’idée d’y retourner d’ici quelques semaines !

  2. Nous avons fait le tour de l’île de Shikoku l’an passé avec mon mari et franchement c’était tout ce que je désirais vivre, au Japon ! Maintenant j’attends de gravir le Mt Fujisan ! Matané ^^

    • Oh oui, gravir le Mont Fuji est certainement une expérience qu’il nous reste à vivre nous aussi (si déjà on pouvait avoir plus de chance la prochaine fois avec la météo, ne fut-ce que pour l’apercevoir ! 😉 ).

  3. On a dormi dans un Ryokan il y a déjà plus de 8 ans, c’était incroyable !
    Merci pour ce beau texte qui nous fait revivre nos souvenirs !

    • Merci Martina pour ce gentil message 🙂
      Dormir dans ce ryokan a aussi été un de nos meilleurs souvenirs du Japon… hâte de revivre l’expérience d’ici quelques semaines !

    • Merci Vivane ? On a adoré notre premier voyage au Japon et on prévoit d’y retourner d’ici quelques semaines : un pays qui nous a tellement touchés ! J’espère que tu auras la chance d’y aller toi aussi ^^

  4. A force de voir toutes ces belles photos sur le Japon, je crois qu’on se laissera tenter si on passe prochainement en Asie 🙂
    On ne connaît pratiquement rien de la culture japonaise, mais elle semble intensément riche et pleine de subtilités !

    • Merci Tim ! Oui, le Japon est vraiment une destination d’Asie à part de tout le reste… et de tout le reste du monde en fait ! Un pays si différent et si semblable à la fois, si beau et si touchant. Nous devions retourner là-bas l’an passé, quelques mois après notre premier voyage (mais ma mononucléose est venue changer nos plans), mais nous prenons notre revanche cette année : départ d’ici quelques semaines ! On a trop hâte de retrouver le Japon !!! 😀

  5. Bonjour, je pars dans quelques heures au Japon et j’ai des difficultés à trouver des informations de ryokan traditionnels. Pourriez-vous m’en conseiller ?
    Cordialement

  6. Bonsoir, formidable article qui nous donne définitivement envie de tester le ryokan à Myajima ! Pourriez-vous nous dire le nom du ryokan que vous aviez fait ? Merci beaucoup !

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