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Un sac sur le dos Un sac sur le dos
Amandine

Caral, ce nom ne m’évoquait rien … Et pourtant, c’est celui de la plus vieille civilisation d’Amérique et une des plus ancienne de notre planète. Rien que ça !

Caral, la plus ancienne civilisation d’Amérique

Les Incas, vous connaissez ? Et bien, ils peuvent aller se rhabiller ! C’est une civilisation bien plus ancienne qui nous intéresse ici. Elle est pourtant méconnue du grand public, car découverte et comprise que depuis 20 ans.

Direction le centre du Pérou il y a 5000 ans

La civilisation Caral s’est développée entre 3000 et 1500 AC, dans la vallée du fleuve Supe (département de Lima).

Cette civilisation est donc officiellement la plus vieille d’Amérique… selon nos connaissances actuelles (et sans compter les débats passionnés autour de la civilisation Tiwanaku).

Caral, Archéologie, Pérou
Vue sur le site archéologique de Caral

À l’échelle humaine

Pour vous remettre dans le contexte de l’Histoire de l’Humanité, la civilisation Caral était contemporaine de celles d’Égypte, de Mésopotamie, d’Inde et de Chine.

Nous ne parlons pas ici des premières traces de vie humaine, mais bien des premières civilisations remarquables de par leur organisation, leurs constructions …

Caral : comme un air de déjà vu ?

Le Pérou est fier de sa première civilisation, première de tout le continent américain… à tel point que l’on retrouve le design de Caral dans le logo du Pérou !

Caral, Pérou, logo, Archéologie
Caral, à l’origine du Pérou

La spirale, que l’on retrouve tant dans les fameuses lignes de Nasca que dans les dessins retrouvés gravés dans des pierres à Caral, est un symbole de continuité.

Caral : une civilisation … mais plusieurs cités

La cité de Caral, capitale de la civilisation, est sans doute la plus emblématique. Mais elle est loin d’être le seul témoignage de cette civilisation : pas moins de 19 sites ont été identifiés comme appartenant à la même période, sur une surface de 40 km, proche du littoral.

Il y a entre autres, dans la vallée de Supe : Aspero, Chupacigarro, Miraya, Lurihuasi, Allpacoto ; et dans la vallée de Huaura : le site de Vichama.

En une journée, nous avons visité le site de Caral et d’Aspero, ainsi que le musée à Supe. Ces deux sites valent la peine d’être visités et présentent chacun leurs attraits.

Petite remarque avant toute chose… Pour visiter les différents site de la civilisation Caral, il faut le vouloir ! Peu de choses sont prévues pour orienter les touristes, les transports se font en mode « couleur locale », tout comme la recherche d’informations, dans les rues via le bouche-à-oreille au petit bonheur la chance !
  1. Le musée de Supe

    Ce musée est très intéressant : bien qu’assez petit, il est très bien pensé et permet de compléter les informations reçues sur les sites archéologiques. Peu de touristes viennent le voir, nous avons ainsi bénéficié d’un accueil personnalisé, avec le gardien qui partage ses conseils et la dame de l’accueil qui vient ouvrir le musée juste pour nous !

    En pratique : Musée de SupeHoraire : de 9 h à 17 h Tarif : 5 soles Adresse : Av. Francisco Vidal Nº 488 ; sur la place principale du village de Supe Comment y aller : depuis Barranca, prendre un colectivo jusque Supe (3-4 soles) Site web : informations disponibles sur le site www.zonacaral.gob.pe
  2. La cité sacrée de Caral

    Capitale de la civilisation Caral, le site de Caral a été déclaré Patrimoine Culturel National par le Pérou, et Patrimoine Mondial par l’UNESCO en 2009. Cette cité s’étend sur 66 hectares, aurait perduré 1000 ans et aurait abrité pas moins de 3000 habitants à son apogée.

    La cité se divise en 2 zones : une centrale (ou nucléaire) et une périphérique (ou marginale)

    • La zone centrale
      Cette zone est divisée elle-même en 2 parties :

      1. la partie haute, qui est celle de l’élite : on y trouve les édifices publics et les grandes résidences, dont 7 constructions monumentales (comme la Pyramide Majeure) et deux places circulaires ;
      2. la partie basse, qui possède des édifices de moindres dimensions, dont un amphithéâtre.
    • La zone marginale
      Située en périphérie, cette zone contient des résidences regroupées en agglomérations.
    Caral, Pérou, archéologie
    Caral au petit matin : désert
    En pratique : la Cité de Caral Horaire : tous les jours de 9 h à 14 h Tarif : 11 soles Comment y aller : situé dans le district de Supe, province de Barranca, département de Lima. – Depuis Barranca : prendre un colectivo pour Supe, et de là un autre colectivo jusqu’au village de Caral (prix des trajets : 3 à 4 soles entre Barranca et Supe ; et entre 4 et 6 soles pour le trajet Supe-Caral. Au total aller-retour : entre entre 14 et 20 soles par personne) ; durée totale du trajet : environ 1 h (15 minutes de Barranca à Supe ; 45 minutes de Supe à Caral). – Depuis Lima : prendre la Panaméricaine Nord jusqu’au kilomètre 184, un peu avant l’entrée dans le village de Supe, suivre le panneau indiquant Caral : prendre cette route pendant 23 km ; durée du trajet : 3 h. Temps de visite guidée : à peu près 1 h 1/2

    Remarque : les jours fériés et weekends, un petit marché d’artisanat et de nourriture local s’installe à l’entrée du site archéologique.
  3. Le site d’Aspero

    Aspero est situé dans la ville de Supe Puerto, surtout connue pour ses belles plages. Mais ce n’est pas le seul attrait du lieu, loin de là. Bien sûr, le site est plus petit que celui de la cité de Caral, mais son musée est beaucoup plus développé et le personnel sur place est charmant, trop content de voir arriver quelques touristes sur leur site.

    Aspero, Caral, Pérou
    Le site d’Aspéro

    Situé à 500 mètres de l’océan Pacifique, ce site semble être en ébullition : une équipe d’archéologues et de volontaires sont occupés à déblayer le site sous les yeux des visiteurs. Cela donne une vie et une présence au site très particulière.

    Là où la cité de Caral est considérée comme la capitale de cette civilisation, le site d’Aspero, quant à lui, en était le port. Car les habitants d’Aspero étaient un peuple de pêcheurs et de navigateurs.

    Aspero contient environ 30 édifices, certains très imposants comme la Huaca Alta (le Haut Temple), la Huaca de los Idolos (le Temple des Idoles) ou la Huaca de los Sacrificios (le Temple des Sacrifices, où l’on a retrouvé principalement des corps d’enfants et de bébés sacrifiés).

    Découvert il y a un siècle, ce site a beaucoup souffert avant d’être l’objet d’études archéologiques. Négligé, il a d’abord été pillé (et explosé à coup de dynamite), puis récupéré comme champs ou utilisé comme décharge (en 2005, les déchets des poubelles couvraient plus de 90.000 m² !). La raison de cette négligence est qu’avant de découvrir la cité de Caral en 1994, les archéologues du début du siècle passé pensaient avoir devant eux une cité inca. Mais comme cela ne correspondait pas avec les constructions incas, ils se sont retrouvés face à une énigme insoluble, jusqu’il y a 20 ans.

    En pratique : le site d’Aspero Horaires : tous les jours de 9 h à 17 h Prix : entrée : 11 soles Comment y aller : aucun transport touristique n’est organisé ici non plus. – Depuis Lima : suivre la Panaméricaine et entrer dans le village de Supe Puerto et, depuis la Place Miguel Grau, suivre les indications jusqu’au site archéologique. – Depuis Supe ou Barranca : le mieux est de prendre un taxi (il nous a été déconseillé de marcher par nous-mêmes jusqu’au site pour des raisons de sécurité) ; durée du trajet : 10 minutes.

Les ruines de la civilisation Caral

Les pyramides et les places circulaires sont caractéristiques des constructions de la civilisation Caral, tout comme leur mode de construction antisismique.

D’ailleurs, certaines des techniques de l’époque sont récupérées aujourd’hui dans des plans de construction, comme celle appelée « quincha de Caral », un principe de « terre armée » (réseaux de tuteurs à l’intérieur des murs d’adobe).

Les édifices publics de la cité de Caral sont tous constitués selon un même modèle :

 

Les constructions de la Cité sacrée de Caral révèlent une conception coordonnée (signe d’une organisation de la société autour de figures d’autorité) et une longue histoire de changement sur une période de presque mille ans.

Les 4 vies des pyramides

Le peuple de Caral concevait les bâtiments comme un être vivant, qui traversent plusieurs cycles avant d’arriver à une fin. Et comme les êtres vivants, quand cette fin arrivait, il l’enterrait … afin de le faire renaître.

  1. La Naissance

    Petite construction : petites enceintes, peu de pièces.

  2. La Reproduction

    Les espaces sont davantage occupés et subdivisés en de plus petites pièces.

  3. La Mort

    Une cérémonie a lieu : le bâtiment est enterré avec des offrandes. Cette cérémonie fait partie d’un rituel de changement et de rénovation.

  4. La Renaissance

    En combinant des objets et produits incinérés avec des matériaux de la nouvelle construction, le peuple Caral symbolisait la continuité entre l’ancien et le nouveau. Une nouvelle pyramide est donc construite sur la précédente, comme pour la civilisation Moche.

Les 4 vies d'une pyramide
Les 4 vies d’une pyramide
Caral, Pérou, archéologie
L’histoire dans les murs : différents stades de construction

Et c’est ainsi que le bâtiment reprend vie et est reparti pour un nouveau cycle …

Mode de vie à l’époque Caral

Lorsque je découvre une nouvelle civilisation, j’aime essayer de me représenter quelle était leur façon de vivre, de penser et de se représenter le monde… Et avec la civilisation Caral, je me suis régalée !

Importance de la civilisation Caral pour la culture andine

La civilisation de Caral, bien que très ancienne, a posé les bases dans le processus de construction de l’identité culturelle andine. Ainsi, l’on retrouve de nombreuses traces de cette civilisation dans les civilisations ultérieures … jusqu’aux Incas !

La fin de Caral

Comment et pourquoi une civilisation si avancée a-t-elle pris fin ? Difficile encore de répondre à cette question. Une des hypothèses serait un changement climatique brusque et important, comme lors d’un phénomène d’El Niño.

La civilisation entière a-t-elle été décimée ? Ou certains ont-ils pu migrer vers d’autres régions et être à la base d’autres civilisations post-Caral ?

Espérons que l’avenir (et les fouilles archéologiques) nous donne encore des pistes pour comprendre l’histoire de cette première civilisation américaine…

Aspero, Caral, Pérou
Site archeologique d’Aspero

Caral : une civilisation à découvrir

J’espère avoir pu vous retracer brièvement quelques-uns des points forts de cette civilisation.

Un point négatif à soulever : rien ou presque n’est prévu pour les touristes. Les immenses sites archéologiques semblent bien vides, délaissés par les touristes préférant le « circuit du gringo » qui, depuis Lima, se dirige vers Cusco. Pour réussir à trouver des informations et surtout pour se déplacer d’un site à l’autre, actuellement, c’est toute une aventure ! Par exemple, les colectivos (taxis collectifs) accueillent entre 4… et 9 passagers adultes (sans compter le chauffeur, les sacs et les enfants !)… Bref, tout se fait « couleur locale » (ou en circuit organisé depuis Lima).

Pour en revenir à la civilisation Caral : il est assez incroyable de s’imaginer qu’elle a vécu il y a 5.000 ans… et de voir tout ce qu’elle avait déjà emmagasiné comme connaissances et savoir-faire.

J’ai également beaucoup apprécié l’approche, valorisée au musée de Supe et lors de la visite guidée d’Aspero, de lier cette première civilisation américaine à celles qui lui ont succédé, jusqu’à la culture andine d’aujourd’hui… La culture Caral n’a pas tout à fait disparu !

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23 réponses à “A l’origine du Pérou, Caral : la plus ancienne civilisation précolombienne”

  1. Waow ! Je n’en avais jamais entendu parler ! J’ai fait une partie du Pérou (seulement 2 semaines) il y a 1 an 1/2, mais c’est bien la première fois que j’entends parler de cette civilisation, et je trouve ça bien dommage ! J’aurais aimé pourvoir l’inclure dans ce séjour, ou au moins essayer… Merci !

    • Merci Olivia pour ton commentaire. Cela ne m’étonne pas que tu n’en aies jamais entendu parler : c’est le cas de la grande majorité d’entre nous !

      L’accroche de cet article est un peu provocante (« les Incas peuvent aller se rhabiller ! »), mais ma volonté derrière ces mots, c’est de mettre en avant une vérité oubliée par la plupart : il n’y a pas que les Incas au Pérou ! Et même si cette civilisation a été très impressionnante (et elle l’a été !), elle n’a pas duré longtemps à l’échelle de l’histoire du Pérou : beaucoup d’autres civilisations l’ont précédée. Les Incas peuvent être vus comme un aboutissement, une phase finale de toutes ces civilisations antérieures.

      C’est notre troisième séjour au Pérou, et ce n’est que maintenant, après plus de 6 semaines au total, passées à vadrouiller dans le pays, que nous nous penchons sur la civilisation Caral. En tout cas nous avons compris quelque chose : une vie ne nous suffira pas pour visiter tous les sites archéologiques péruviens ! 😉

      • Les Incas sont un peu l’arbre qui cache la forêt ! On entend énormément parler d’eux, notamment avec le Machu Picchu et les lignes de Nazca (par exemple), mais du coup, les autres civilisations qui les ont précédés sont un peu (beaucoup) dans l’ombre de tout ça… Heureusement que certains voyageurs aventuriers et blogueurs sont là pour rattraper les lacunes des cours d’Histoire !! 🙂

    • Tu n’es pas le seul Stefan !
      Et très peu d’informations circulent sur cette civilisation, qui a été découverte « assez récemment » (20 ans).
      Mais c’est très intéressant de remonter « aux origines » des civilisations pré-Incas et de voir l’héritage culturel que cela représente 🙂 Passionnant !

    • Merci Abdelhamid pour ton message ^^

      Cela m’étonnera toujours que la plus vieille civilisation du Pérou (et des Amériques) soit « hors des sentiers battus », mais c’est ainsi (pour le moment). Un paradoxe que je n’arrive pas à expliquer. Car au Pérou, il y a bien plus que le Machu Picchu !

    • Avec plaisir ^^
      Merci Alexandra pour ton petit mot encourageant ! Je sais que c’est le genre d’article qui peut susciter moins d’intérêt de prime abord, car très culturel et « sérieux » … mais je trouve ça tellement intéressant que je ne peux imaginer ne rien écrire à ce sujet ! 😉

  2. Wow malgré la galère pour s’y rendre, ça doit être sympa de se retrouver dans un lieu autan chargé d’histoire et d’être seul à l’apprécier. Elle était vraiment évoluée cette civilisation pour l’epoque. Je ne connaissais pas, alors merci pour la decouverte 🙂 je suis assez fan d’archéologie et de civilisations disparues, alors en découvrir de nouvelles est bien agréable.

    • Tu as raison Rachel, se retrouver seul sur le site a ajouté une ambiance particulière à notre expérience : de vrais privilégiés ! 😉

      Mais d’un autre côté, j’étais attristée de voir le peu d’intérêt que suscite ce genre de lieu, en comparaison avec le Machu Picchu où il faut limiter le nombre d’entrées par jour tant la demande est forte. C’est juste incohérent à mes yeux !

      À chacun de mes voyages au Pérou, je découvre plusieurs nouvelles civilisations : c’est grandiose ! Peu après nos visites du côté de Caral, nous sommes montés dans la Cordillère et avons été découvrir la civilisation Chavin … Nous en reparlerons sûrement, c’était très impressionnant ! À suivre … 😉

  3. Bonjour,
    merci pour ce blog il est super enrichissant.
    Je pars en février au Pérou et j’ai très envie d’aller à Caral,
    penses-tu que l’on puisse louer une voiture à Lima pour aller à Caral,
    ou est-ce qu’il vaut mieux y aller en bus ?
    Une autre question: pour aller au Machu picchu à pied, je vois plus souvent cité Hydroelectrica que Santa Teresa, s’agit-il bien du même endroit?
    Merci beaucoup et bon courage pour la suite!

    • Bonjour Laurène, merci pour ton message.

      Super ton projet de voyage au Pérou. Je suis heureuse de voir que Caral t’intéresse, car historiquement parlant, c’est un centre de première importance, pourtant oublié des touristes.
      Pour ce qui est de louer une voiture pour se rendre à Caral : oui, cela doit être possible (complètement par soi-même, ou avec un taxi/chauffeur …), comme alternative au bus.

      Pour ce qui est du Machu Picchu, tu trouveras plus d’information sur l’article « Comment visiter le Machu Picchu » ; mais je peux déjà te dire que oui, lorsque l’on parle de Santa Teresa, on fait référence à la centrale Hydroélectrique (qui se trouve à côté du village de Santa Teresa).

      Si tu as d’autres questions sur le Pérou, n’hésite pas. J’ai écrit beaucoup d’articles sur le sujet, car nous y sommes allés déjà 3 fois (et chaque fois entre 3 et 4 semaines). Les articles les plus généraux sur le sujet sont « Que voir au Nord du Pérou » et « Que voir au Sud du Pérou ».

      Bons préparatifs et surtout bon voyage !

  4. Merci beaucoup pour ces informations enfin une description valable 🙂
    Je comptais m’y rendre d’ici quelques jours sans savoir si cela valait le détour, maintenant je n’ai plus de doute. J en profiterai pour me rendre au site d’Aspero que je n’avais pas entendu parler.
    Cela fait un mois que je suis au Pérou (la côte nord et le centre nord du pays), et d’ici une quinzaine de jours je vais aller dans le sud pour plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Si tu as connaissance d’autres sites hors sentiers et peu ou non indiqués aux touristes, cela m’intéresserait vraiment (zone Arequipa, Nazca, Ica, Machu Pichu/Cuzco et autour du Lac Titicaca).

    • Merci beaucoup pour ces infos et liens.
      Je viens de lire les articles tout aussi interessant, surtout le passage sur le plus vieux musée du monde … j en trépigne déjá d impatience de le découvrir 🙂 Merci

    • Je recommande vivement le site d Aspero et encore plus celui de Vichama. Pour aller á ce dernier, il est possible de Supe ou Barranca de prendre un collectivo en direction de Chancay et en demandant de s arreter á Vegueta. Vous serez posés sur le bord de la panaméricaine ou á une intersection un peu plus loin menant á la ville. De ces 2 endroits, vous trouverez d autres collectivos pour la ville de Vegueta, les ruines sont 2 km avant sur la ville, sur le bord de la route, vous serez déposés a 200 m de l entrée 😉 Le tout vous coutera 8 soles (6+2), + 11 soles pour l entrée du site. La visite se fait avec un guide, qui en général est un des excavateurs, ce qui permet d avoir des informations bien plus intéressante que les guides de la cité capitale de Caral par ex. Bonne visite 😉
      Précision pour ce qui est du musée de Supe, lors de mon passage il y a 2-3 semaines, les horaires avaient changé, et il est fermé le samedi et dimanche actuellement.

    • Un tout grand merci pour ton retour ! C’est super que tu sois revenu partager tes expériences sur place et compléter l’information. Merci pour ton aide

      Contente que la découverte de cette civilisation t’ait plu, je suis curieuse de découvrir le site de Vichama quand nous retournerons au Pérou !

  5. Une petite précision, Caral est une reproduction de cette civilisation, et non les vraies fouilles archéologiques. Il existe cependant de vrais restes de cette civilisation (malheureusement peu accessibles au public) à quelques kilomètres, dans la valle Fortaleza, zone rurale de la ville de Paramonga !

  6. Bonjour
    J’ai beaucoup apprécié le résumé que tu nous a faits sur cette civilisation inconnue.
    Je compte m’y rendre prochainement et je ferais les visites.
    Des musées que tu as fais a-t-on le droit de faire des photos ou vidéos ? merci.

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